Le bras de fer se poursuit entre Marine Le Pen et le gouvernement sur le budget 2025. Alors qu’un vote crucial approche à l’Assemblée nationale, la présidente du groupe RN joue la carte de l’apaisement, tout en maintenant la pression. Dans un entretien accordé à un grand média, elle affirme que la censure du Premier ministre Michel Barnier « n’est pas une fatalité », à condition qu’il accepte de « négocier » avec son parti sur les textes budgétaires.
Marine Le Pen tend-elle vraiment la main ?
Sur le papier, Marine Le Pen semble faire un pas vers le gouvernement. Elle souligne que le Premier ministre « est issu d’une famille politique qui a 47 députés » et que « normalement, cela devrait pousser à la discussion ! » Une main tendue donc, mais qui ressemble fort à un ultimatum. Car dans le même temps, la cheffe de file des députés RN maintient sa menace de voter la censure la semaine prochaine si elle n’obtient pas gain de cause sur le budget de la sécurité sociale.
La censure, une arme à double tranchant
En jouant sur la corde raide de la censure, Marine Le Pen cherche surtout à imposer le RN comme un interlocuteur incontournable pour le gouvernement. Elle rappelle que son parti n’a pas fait « censurer le Premier ministre dès sa nomination » car il voulait « participer à l’élaboration d’un budget ». Une façon de se poser en force de proposition, tout en critiquant un exécutif qui tarde selon elle à prendre en compte ses demandes.
« J’ai des électeurs qui ont le droit d’être entendus et qui ont fait de mon mouvement le premier groupe à l’Assemblée nationale. »
Marine Le Pen
Des « lignes rouges » sur le budget
Concrètement, quelles sont les exigences de Marine Le Pen ? D’après nos informations, elle a présenté « à peine 10% » des mesures du contre-budget RN comme des « lignes rouges », notamment des baisses de taxes et d’impôts compensées par de nouvelles recettes. Des demandes « raisonnables » selon elle, mais avec lesquelles le gouvernement joue un jeu trouble, « donnant d’une main ce qu’il reprend de l’autre ».
L’ombre des affaires judiciaires
Malgré ses coups de menton, Marine Le Pen doit aussi composer avec la pression judiciaire qui pèse sur son parti et sur elle-même. Le RN est actuellement jugé pour des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. De quoi fragiliser sa position, même si elle assure rester « constructive » et ne pas demander la démission du président Macron. « C’est sa décision et celle de personne d’autre », glisse-t-elle dans une formule sibylline.
Un été décisif pour le RN
Au final, c’est dans les prochains jours que se jouera ce bras de fer à haut risque entre Marine Le Pen et le gouvernement. Si le RN met ses menaces de censure à exécution, cela ouvrira une nouvelle séquence politique incertaine, à un an des élections européennes que le parti souverainiste compte bien remporter. Mais s’il échoue dans son pari, il pourrait être renvoyé à ses propres contradictions et peiner à exister dans l’opposition. Un été décisif donc, pour le RN comme pour le gouvernement Barnier.
En jouant sur la corde raide de la censure, Marine Le Pen cherche surtout à imposer le RN comme un interlocuteur incontournable pour le gouvernement. Elle rappelle que son parti n’a pas fait « censurer le Premier ministre dès sa nomination » car il voulait « participer à l’élaboration d’un budget ». Une façon de se poser en force de proposition, tout en critiquant un exécutif qui tarde selon elle à prendre en compte ses demandes.
« J’ai des électeurs qui ont le droit d’être entendus et qui ont fait de mon mouvement le premier groupe à l’Assemblée nationale. »
Marine Le Pen
Des « lignes rouges » sur le budget
Concrètement, quelles sont les exigences de Marine Le Pen ? D’après nos informations, elle a présenté « à peine 10% » des mesures du contre-budget RN comme des « lignes rouges », notamment des baisses de taxes et d’impôts compensées par de nouvelles recettes. Des demandes « raisonnables » selon elle, mais avec lesquelles le gouvernement joue un jeu trouble, « donnant d’une main ce qu’il reprend de l’autre ».
L’ombre des affaires judiciaires
Malgré ses coups de menton, Marine Le Pen doit aussi composer avec la pression judiciaire qui pèse sur son parti et sur elle-même. Le RN est actuellement jugé pour des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. De quoi fragiliser sa position, même si elle assure rester « constructive » et ne pas demander la démission du président Macron. « C’est sa décision et celle de personne d’autre », glisse-t-elle dans une formule sibylline.
Un été décisif pour le RN
Au final, c’est dans les prochains jours que se jouera ce bras de fer à haut risque entre Marine Le Pen et le gouvernement. Si le RN met ses menaces de censure à exécution, cela ouvrira une nouvelle séquence politique incertaine, à un an des élections européennes que le parti souverainiste compte bien remporter. Mais s’il échoue dans son pari, il pourrait être renvoyé à ses propres contradictions et peiner à exister dans l’opposition. Un été décisif donc, pour le RN comme pour le gouvernement Barnier.
Pour Marine Le Pen, c’est Michel Barnier qui aura « la décision du déclenchement de la censure » s’il refuse de négocier avec le RN. Une façon habile de renvoyer la responsabilité dans le camp adverse. Mais la censure est une arme à double tranchant pour le Rassemblement national. Si le gouvernement tombait, cela ouvrirait une période d’instabilité politique dont l’issue est incertaine. Et le RN pourrait être accusé de blocage par une partie de l’opinion.
Le RN, un interlocuteur incontournable ?
En jouant sur la corde raide de la censure, Marine Le Pen cherche surtout à imposer le RN comme un interlocuteur incontournable pour le gouvernement. Elle rappelle que son parti n’a pas fait « censurer le Premier ministre dès sa nomination » car il voulait « participer à l’élaboration d’un budget ». Une façon de se poser en force de proposition, tout en critiquant un exécutif qui tarde selon elle à prendre en compte ses demandes.
« J’ai des électeurs qui ont le droit d’être entendus et qui ont fait de mon mouvement le premier groupe à l’Assemblée nationale. »
Marine Le Pen
Des « lignes rouges » sur le budget
Concrètement, quelles sont les exigences de Marine Le Pen ? D’après nos informations, elle a présenté « à peine 10% » des mesures du contre-budget RN comme des « lignes rouges », notamment des baisses de taxes et d’impôts compensées par de nouvelles recettes. Des demandes « raisonnables » selon elle, mais avec lesquelles le gouvernement joue un jeu trouble, « donnant d’une main ce qu’il reprend de l’autre ».
L’ombre des affaires judiciaires
Malgré ses coups de menton, Marine Le Pen doit aussi composer avec la pression judiciaire qui pèse sur son parti et sur elle-même. Le RN est actuellement jugé pour des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. De quoi fragiliser sa position, même si elle assure rester « constructive » et ne pas demander la démission du président Macron. « C’est sa décision et celle de personne d’autre », glisse-t-elle dans une formule sibylline.
Un été décisif pour le RN
Au final, c’est dans les prochains jours que se jouera ce bras de fer à haut risque entre Marine Le Pen et le gouvernement. Si le RN met ses menaces de censure à exécution, cela ouvrira une nouvelle séquence politique incertaine, à un an des élections européennes que le parti souverainiste compte bien remporter. Mais s’il échoue dans son pari, il pourrait être renvoyé à ses propres contradictions et peiner à exister dans l’opposition. Un été décisif donc, pour le RN comme pour le gouvernement Barnier.
Pour Marine Le Pen, c’est Michel Barnier qui aura « la décision du déclenchement de la censure » s’il refuse de négocier avec le RN. Une façon habile de renvoyer la responsabilité dans le camp adverse. Mais la censure est une arme à double tranchant pour le Rassemblement national. Si le gouvernement tombait, cela ouvrirait une période d’instabilité politique dont l’issue est incertaine. Et le RN pourrait être accusé de blocage par une partie de l’opinion.
Le RN, un interlocuteur incontournable ?
En jouant sur la corde raide de la censure, Marine Le Pen cherche surtout à imposer le RN comme un interlocuteur incontournable pour le gouvernement. Elle rappelle que son parti n’a pas fait « censurer le Premier ministre dès sa nomination » car il voulait « participer à l’élaboration d’un budget ». Une façon de se poser en force de proposition, tout en critiquant un exécutif qui tarde selon elle à prendre en compte ses demandes.
« J’ai des électeurs qui ont le droit d’être entendus et qui ont fait de mon mouvement le premier groupe à l’Assemblée nationale. »
Marine Le Pen
Des « lignes rouges » sur le budget
Concrètement, quelles sont les exigences de Marine Le Pen ? D’après nos informations, elle a présenté « à peine 10% » des mesures du contre-budget RN comme des « lignes rouges », notamment des baisses de taxes et d’impôts compensées par de nouvelles recettes. Des demandes « raisonnables » selon elle, mais avec lesquelles le gouvernement joue un jeu trouble, « donnant d’une main ce qu’il reprend de l’autre ».
L’ombre des affaires judiciaires
Malgré ses coups de menton, Marine Le Pen doit aussi composer avec la pression judiciaire qui pèse sur son parti et sur elle-même. Le RN est actuellement jugé pour des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. De quoi fragiliser sa position, même si elle assure rester « constructive » et ne pas demander la démission du président Macron. « C’est sa décision et celle de personne d’autre », glisse-t-elle dans une formule sibylline.
Un été décisif pour le RN
Au final, c’est dans les prochains jours que se jouera ce bras de fer à haut risque entre Marine Le Pen et le gouvernement. Si le RN met ses menaces de censure à exécution, cela ouvrira une nouvelle séquence politique incertaine, à un an des élections européennes que le parti souverainiste compte bien remporter. Mais s’il échoue dans son pari, il pourrait être renvoyé à ses propres contradictions et peiner à exister dans l’opposition. Un été décisif donc, pour le RN comme pour le gouvernement Barnier.