Imaginez un monde où une simple nomination pourrait propulser le cours du Bitcoin au-delà des 100 000 dollars. C’est pourtant ce qui s’est produit ce jeudi 5 décembre, lorsque le président Donald Trump a annoncé son intention de nommer un fervent défenseur des cryptomonnaies à la tête du régulateur américain des marchés financiers. Cette décision a électrisé la communauté crypto et envoyé le Bitcoin dans une folle ascension, frôlant la barre symbolique des 100 000 dollars. Mais derrière l’euphorie, les places boursières asiatiques naviguent en eaux troubles, notamment en Corée du Sud où l’incertitude politique règne. Décryptage d’une journée mouvementée sur les marchés.
Trump donne des ailes au Bitcoin
C’est un véritable coup de tonnerre qui a secoué le monde de la finance ce jeudi. Le président américain sortant Donald Trump compte nommer Paul Atkins, avocat et fervent partisan des cryptomonnaies, à la tête de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain. Cette annonce a immédiatement dopé le cours du Bitcoin qui s’est envolé de près de 4% pour tutoyer la barre mythique des 100 000 dollars, atteignant un pic à 99 225 dollars vers 1h30 du matin heure de Paris.
Paul Atkins est connu pour ses positions favorables au développement et à l’adoption des cryptomonnaies. Par le passé, il avait ouvertement critiqué l’approche trop rigide de la SEC envers les sociétés de l’écosystème crypto, estimant que cela pénalisait les entrepreneurs américains. Sa nomination renforce donc les espoirs d’un cadre réglementaire plus souple et bienveillant pour le secteur.
Depuis l’élection de Trump début novembre, le Bitcoin surfe sur un sentiment haussier, gagnant plus de 40% en un mois. Le président élu avait notamment promis de faire des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies » et évoqué l’idée de constituer une réserve stratégique nationale de Bitcoins. Des annonces qui font saliver les investisseurs.
L’Asie entre espoirs et incertitudes
Pendant ce temps, les places boursières asiatiques connaissent des fortunes diverses. La Bourse de Tokyo profite de l’élan positif des indices américains, alimenté par l’espoir d’une politique monétaire plus accommodante de la Réserve fédérale après une série d’indicateurs rassurants. Vers 1h30 heure de Paris, le Nikkei gagnait 0,49%.
Sur le continent, les Bourses chinoises sont par contre dans le rouge, les investisseurs restant sur leurs gardes malgré les rumeurs d’un vaste plan de relance qui pourrait être annoncé par Pékin la semaine prochaine. Hong Kong abandonne 0,72% et Shanghai 0,29%.
Mais c’est surtout la Corée du Sud qui inquiète les observateurs. La Bourse de Séoul tangue au lendemain d’une proclamation éphémère de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol qui a fait naître des craintes de déstabilisation politique. Malgré le soutien des autorités, l’indice Kospi lâche 0,33% et le won recule face au dollar. Les experts s’interrogent sur les réelles répercussions de cet épisode pour l’économie coréenne.
Le pétrole pris entre deux feux
Sur le front des matières premières, le marché du pétrole reste fébrile avant une décision très attendue de l’OPEP+ concernant ses quotas de production. Le baril de Brent gagne timidement 0,11% à 72,39 dollars tandis que le brut américain WTI grappille 0,18% à 68,66 dollars. Les investisseurs redoutent qu’une baisse de l’offre ne vienne accentuer les tensions inflationnistes, fragilisant la reprise mondiale.
Ainsi s’achève une séance riche en émotions et en rebondissements pour les marchés financiers. Si le Bitcoin vole au firmament porté par l’espoir d’un traitement plus favorable des régulateurs américains, l’Asie apporte une note plus contrastée, tiraillée entre optimisme prudent en Chine et incertitude en Corée du Sud. Une chose est sûre : entre cryptomonnaies et géopolitique, les investisseurs n’ont pas fini de scruter fébrilement leurs écrans de trading !
Sur le continent, les Bourses chinoises sont par contre dans le rouge, les investisseurs restant sur leurs gardes malgré les rumeurs d’un vaste plan de relance qui pourrait être annoncé par Pékin la semaine prochaine. Hong Kong abandonne 0,72% et Shanghai 0,29%.
Mais c’est surtout la Corée du Sud qui inquiète les observateurs. La Bourse de Séoul tangue au lendemain d’une proclamation éphémère de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol qui a fait naître des craintes de déstabilisation politique. Malgré le soutien des autorités, l’indice Kospi lâche 0,33% et le won recule face au dollar. Les experts s’interrogent sur les réelles répercussions de cet épisode pour l’économie coréenne.
Le pétrole pris entre deux feux
Sur le front des matières premières, le marché du pétrole reste fébrile avant une décision très attendue de l’OPEP+ concernant ses quotas de production. Le baril de Brent gagne timidement 0,11% à 72,39 dollars tandis que le brut américain WTI grappille 0,18% à 68,66 dollars. Les investisseurs redoutent qu’une baisse de l’offre ne vienne accentuer les tensions inflationnistes, fragilisant la reprise mondiale.
Ainsi s’achève une séance riche en émotions et en rebondissements pour les marchés financiers. Si le Bitcoin vole au firmament porté par l’espoir d’un traitement plus favorable des régulateurs américains, l’Asie apporte une note plus contrastée, tiraillée entre optimisme prudent en Chine et incertitude en Corée du Sud. Une chose est sûre : entre cryptomonnaies et géopolitique, les investisseurs n’ont pas fini de scruter fébrilement leurs écrans de trading !