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Ligue 1: Monaco-Brest, Eric Roy Déplore Une Soirée Cauchemardesque

Grosse désillusion pour le Stade Brestois et son entraîneur Eric Roy après une cruelle défaite 3-2 face à Monaco. Entre résultat et blessures, la soirée vire au cauchemar. Analyse et réactions de l'entraîneur brestois suite à ce revers qui place le club dans une position délicate...

Vendredi soir, le Stade Brestois s’est incliné 3-2 sur la pelouse de l’AS Monaco lors de la 12e journée de Ligue 1. Un revers douloureux à plus d’un titre pour le club breton et son entraîneur Eric Roy. Après cette défaite cruelle, le technicien n’a pas mâché ses mots en conférence de presse.

Une “soirée cauchemar” pour Brest

Eric Roy n’y est pas allé par quatre chemins pour qualifier la prestation de son équipe. Entre la défaite et les potentielles blessures de certains cadres comme Pierre Lees-Melou, sorti sur coup dur, le coach brestois a parlé d’une “soirée cauchemar”.

Entre le résultat et la possible blessure de Lees-Melou, c’est une soirée cauchemar.

Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois

Malgré une réaction d’orgueil en deuxième période, les Brestois ont été plombés par un début de match catastrophique. Menés 2-0 après seulement 20 minutes de jeu, ils ont couru après le score toute la rencontre. Un handicap de taille que Roy aimerait gommer.

Une entame toujours difficile

“On a été trop tendre dans les 20 premières minutes, je regrette notre fâcheuse habitude de démarrer le match à 2-0”, a pesté l’entraîneur brestois. Un constat amer qu’il a étayé en ajoutant : “Si en plus, il faut marquer trois buts, à Monaco, pour ramener un point, ça devient une mission impossible”.

Cette incapacité à produire une performance solide sur 90 minutes irrite le technicien. “On est incapable de faire 90 minutes, c’est le problème. On ressort avec beaucoup de frustration. Ce n’est pas un bon sentiment”, a-t-il déploré.

Brest en danger au classement

Avec seulement 13 points au compteur après 12 journées, Brest se retrouve à la 15e place, à portée de tir de la zone rouge. Une situation périlleuse dont Eric Roy a pleinement conscience.

Avec 13 points, on doit regarder derrière pendant les prochaines semaines, car le bilan comptable n’est pas satisfaisant. Il va falloir batailler, peut-être pour le maintien. Il n’y a rien de déshonorant.

Eric Roy

Le coach brestois garde en mémoire le match face à Nice qui aurait pu changer le cours de la saison. “Ça ne s’est joué à pas grand-chose à un moment donné sur le match de Nice (0-1), un match bascule. Si on gagnait, on était 5e, on l’a perdu. Depuis, ça s’enchaîne”.

Eric Roy exclu, Lees-Melou blessé

Pour couronner cette soirée noire, Eric Roy a été exclu en fin de match pour avoir jeté sa casquette. “À part dire que la faute est dans notre sens, je n’ai rien dit. Le jet de casquette est sanctionné. C’est la nouvelle de la soirée”, a-t-il ironisé.

Mais sa plus grande inquiétude concerne la blessure de Pierre Lees-Melou. “Cela ne sent pas très bon, a-t-il confié. Le docteur paraissait inquiet. Entre le résultat et cette blessure, c’est une soirée cauchemar”.

Brest doit vite relever la tête

Malgré ce sombre tableau, le Stade Brestois n’aura pas le temps de gamberger. Le club breton est attendu dès mardi sur la pelouse du FC Barcelone pour un duel amical. “C’est une petite équipe, on essaiera de ne pas avoir trop de complexes de supériorité”, a ironisé Eric Roy.

Une chose est sûre, les Brestois devront impérativement relever la tête et gommer leurs lacunes rapidement s’ils ne veulent pas vivre une saison cauchemardesque en Ligue 1. La pression est désormais sur les épaules d’Eric Roy et de ses hommes.

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