Les habitants de la paisible commune de Gourin dans le Morbihan sont sous le choc. Mercredi 29 janvier, aux alentours de 18h, une violente déflagration a retenti dans un quartier résidentiel. Selon des sources proches de l’enquête, un homme de 47 ans venait d’ouvrir sa boîte aux lettres quand une bombe artisanale a explosé, le blessant grièvement.
Alertés par le bruit, des riverains ont découvert la victime gisant au sol dans un état critique, rapporte un témoin : « C’était un spectacle d’horreur, du sang partout. On a tout de suite compris que c’était très grave. » Pris en charge par les secours, l’homme a été héliporté en urgence au CHU de Brest. Son pronostic vital, un temps engagé, n’est plus en danger mais il gardera des séquelles à vie de ses blessures.
Un engin explosif bourré de clous et de vis
D’après les premières constatations, la bombe artisanale était bourrée de clous et de vis, projetés comme des shrapnels par la déflagration. Un mode opératoire d’une rare violence qui a immédiatement orienté l’enquête vers la piste criminelle. Le parquet de Lorient a ouvert une information judiciaire pour tentative d’assassinat et confié les investigations à la brigade de recherches.
Très vite, les soupçons se sont portés sur un proche voisin de la victime, un homme d’une quarantaine d’années vivant dans la même rue. Placé en garde à vue vendredi, il a été déféré dimanche devant un juge d’instruction puis mis en examen pour tentative d’assassinat et écroué dans la foulée. Ses motivations restent pour l’heure inconnues mais le mobile d’un règlement de comptes est à l’étude.
La victime menacée avant le drame ?
Selon des riverains interrogés par la presse locale, des inscriptions inquiétantes avaient été observées ces derniers temps sur la façade de la maison de la victime ainsi que sur sa voiture. « On pouvait lire quelque chose comme ‘tu me dois 40 000’», rapporte un voisin sous couvert d’anonymat, « mais c’était à moitié effacé. » Ces éléments accréditent la thèse d’un contentieux d’ordre privé entre les deux hommes.
Originaire de la région parisienne, la victime s’était installée à Gourin il y a quelques années sans faire de vagues selon le maire de la commune. L’élu se dit « abasourdi et révolté » par cet acte « d’une sauvagerie indicible ». Une cellule psychologique a été mise en place pour les riverains les plus choqués tandis que la victime, toujours hospitalisée, devra composer avec un lourd handicap.
Plusieurs kilos d’explosifs saisis au domicile du suspect
Une source proche du dossier a confié que les enquêteurs avaient mis la main sur plusieurs kilos de composants servant à la confection d’engins explosifs improvisés en perquisitionnant le domicile du suspect. De quoi fabriquer « une dizaine de bombes » selon cette source. Les investigations se poursuivent pour déterminer si l’individu a agi seul et s’il projetait de commettre d’autres attentats.
« On est passé à deux doigts d’un drame encore plus terrible », souffle un enquêteur. « Rien ne laissait présager un tel déchaînement de violence dans notre petite ville tranquille », renchérit une riveraine, encore sous le choc. Les habitants espèrent maintenant que toute la lumière sera faite sur les circonstances et les raisons de ce geste fou, et que leur commune retrouvera rapidement sa quiétude.
D’après les premières constatations, la bombe artisanale était bourrée de clous et de vis, projetés comme des shrapnels par la déflagration. Un mode opératoire d’une rare violence qui a immédiatement orienté l’enquête vers la piste criminelle. Le parquet de Lorient a ouvert une information judiciaire pour tentative d’assassinat et confié les investigations à la brigade de recherches.
Très vite, les soupçons se sont portés sur un proche voisin de la victime, un homme d’une quarantaine d’années vivant dans la même rue. Placé en garde à vue vendredi, il a été déféré dimanche devant un juge d’instruction puis mis en examen pour tentative d’assassinat et écroué dans la foulée. Ses motivations restent pour l’heure inconnues mais le mobile d’un règlement de comptes est à l’étude.
La victime menacée avant le drame ?
Selon des riverains interrogés par la presse locale, des inscriptions inquiétantes avaient été observées ces derniers temps sur la façade de la maison de la victime ainsi que sur sa voiture. « On pouvait lire quelque chose comme ‘tu me dois 40 000’», rapporte un voisin sous couvert d’anonymat, « mais c’était à moitié effacé. » Ces éléments accréditent la thèse d’un contentieux d’ordre privé entre les deux hommes.
Originaire de la région parisienne, la victime s’était installée à Gourin il y a quelques années sans faire de vagues selon le maire de la commune. L’élu se dit « abasourdi et révolté » par cet acte « d’une sauvagerie indicible ». Une cellule psychologique a été mise en place pour les riverains les plus choqués tandis que la victime, toujours hospitalisée, devra composer avec un lourd handicap.
Plusieurs kilos d’explosifs saisis au domicile du suspect
Une source proche du dossier a confié que les enquêteurs avaient mis la main sur plusieurs kilos de composants servant à la confection d’engins explosifs improvisés en perquisitionnant le domicile du suspect. De quoi fabriquer « une dizaine de bombes » selon cette source. Les investigations se poursuivent pour déterminer si l’individu a agi seul et s’il projetait de commettre d’autres attentats.
« On est passé à deux doigts d’un drame encore plus terrible », souffle un enquêteur. « Rien ne laissait présager un tel déchaînement de violence dans notre petite ville tranquille », renchérit une riveraine, encore sous le choc. Les habitants espèrent maintenant que toute la lumière sera faite sur les circonstances et les raisons de ce geste fou, et que leur commune retrouvera rapidement sa quiétude.
