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Le Conseil économique, social et environnemental met en garde contre le RN

Le président du Cese met en garde contre une victoire du RN aux législatives, qui pourrait menacer l'existence même de cette institution représentant la société civile. Il appelle à ne pas prendre le risque de tester le nouveau visage de l'extrême droite...

A quelques jours du premier tour des élections législatives, les inquiétudes montent quant à une possible arrivée au pouvoir du Rassemblement national. Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), tire la sonnette d’alarme. Cette institution, qui représente la société civile au travers de ses 175 membres issus d’associations, syndicats et organisations patronales, pourrait voir son existence même remise en question par le parti d’extrême droite.

Le spectre d’une disparition du Cese

Dans un entretien accordé à La Tribune le 26 juin, Thierry Beaudet évoque sans détour la menace qui pèse sur le Cese en cas de victoire du RN. Il rappelle notamment les propos d’un député du parti en 2023, qualifiant le Conseil d’« organisme inutile et corporatiste dont nous souhaitons la disparition ». Une déclaration qui en dit long sur le sort que les élus RN pourraient réserver à cette institution pourtant inscrite dans la Constitution comme troisième chambre de la République, aux côtés de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Un projet solide en 3 semaines, mission impossible ?

Au-delà du cas du Cese, Thierry Beaudet doute de la capacité du Rassemblement national à construire un véritable projet en si peu de temps. « En trois semaines, aucune formation politique ne peut écouter les souffrances et les aspirations citoyennes, en déduire un projet solide, le confronter à ceux de ses rivaux, le verser dans le débat public, composer une liste de 577 candidats sérieux et préparés », analyse-t-il. Un constat sévère qui interroge sur la crédibilité et le sérieux de la démarche du parti lepéniste.

L’extrême droite d’hier et d’aujourd’hui

Le président du Cese n’hésite pas non plus à rappeler le lourd passif de l’extrême droite, « aujourd’hui aux portes du pouvoir », qui a historiquement « combattu la démocratie parlementaire, entretenu le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, la haine de l’autre, pourchassé les contre-pouvoirs, les droits fondamentaux et l’État de droit ». Si certains affirment que le RN aurait changé, Thierry Beaudet préfère ne pas prendre le risque « de le tester grandeur nature ».

Quel avenir pour la démocratie sociale ?

Au-delà de la survie du Cese, c’est bien la place de la société civile organisée et de la démocratie sociale qui est en jeu. Dans un contexte de défiance envers les institutions et la politique, le dialogue avec les corps intermédiaires apparaît plus que jamais nécessaire. En s’attaquant à une institution comme le Cese, le Rassemblement national enverrait un signal inquiétant quant à sa conception de la démocratie et de la participation citoyenne.

D’aucuns affirment que son visage contemporain serait réellement différent de ce sombre tableau ; mais je ne veux pas que nous prenions le risque de le tester grandeur nature.

– Thierry Beaudet, président du Cese

A l’heure des choix, les mises en garde de Thierry Beaudet invitent les électeurs à mesurer les enjeux démocratiques du scrutin à venir. Si l’avenir du Cese et plus largement celui de la démocratie sociale semblent menacés par la montée du Rassemblement national, il appartient aux citoyens de décider quel visage ils souhaitent donner à la France de demain. Un choix crucial dont les conséquences pourraient s’avérer majeures pour notre modèle républicain.

Au-delà du cas du Cese, Thierry Beaudet doute de la capacité du Rassemblement national à construire un véritable projet en si peu de temps. « En trois semaines, aucune formation politique ne peut écouter les souffrances et les aspirations citoyennes, en déduire un projet solide, le confronter à ceux de ses rivaux, le verser dans le débat public, composer une liste de 577 candidats sérieux et préparés », analyse-t-il. Un constat sévère qui interroge sur la crédibilité et le sérieux de la démarche du parti lepéniste.

L’extrême droite d’hier et d’aujourd’hui

Le président du Cese n’hésite pas non plus à rappeler le lourd passif de l’extrême droite, « aujourd’hui aux portes du pouvoir », qui a historiquement « combattu la démocratie parlementaire, entretenu le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, la haine de l’autre, pourchassé les contre-pouvoirs, les droits fondamentaux et l’État de droit ». Si certains affirment que le RN aurait changé, Thierry Beaudet préfère ne pas prendre le risque « de le tester grandeur nature ».

Quel avenir pour la démocratie sociale ?

Au-delà de la survie du Cese, c’est bien la place de la société civile organisée et de la démocratie sociale qui est en jeu. Dans un contexte de défiance envers les institutions et la politique, le dialogue avec les corps intermédiaires apparaît plus que jamais nécessaire. En s’attaquant à une institution comme le Cese, le Rassemblement national enverrait un signal inquiétant quant à sa conception de la démocratie et de la participation citoyenne.

D’aucuns affirment que son visage contemporain serait réellement différent de ce sombre tableau ; mais je ne veux pas que nous prenions le risque de le tester grandeur nature.

– Thierry Beaudet, président du Cese

A l’heure des choix, les mises en garde de Thierry Beaudet invitent les électeurs à mesurer les enjeux démocratiques du scrutin à venir. Si l’avenir du Cese et plus largement celui de la démocratie sociale semblent menacés par la montée du Rassemblement national, il appartient aux citoyens de décider quel visage ils souhaitent donner à la France de demain. Un choix crucial dont les conséquences pourraient s’avérer majeures pour notre modèle républicain.

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