En cette période d’entre-deux-tours des élections législatives, alors que le Rassemblement National (RN) espère réaliser une percée historique à l’Assemblée, la gauche semble plus divisée que jamais. Une tentative de mobilisation initiée par l’artiste engagée Maud Wyler, figure de l’extrême-gauche, a ainsi tourné court, se heurtant à de vives dissensions internes, notamment au sujet de l’humoriste controversée Rima Hassan.
Un appel à l’union qui tourne au fiasco
D’après des sources proches du dossier, Maud Wyler aurait tenté ces derniers jours de réactiver un collectif informel de personnalités issues du monde du théâtre, farouchement hostiles au RN et déterminées à lui barrer la route. L’objectif était clair : appeler à faire front commun, en soutenant partout les candidats de gauche les mieux placés face à l’extrême-droite.
Mais cette initiative, pourtant en phase avec les convictions de l’artiste, n’a pas produit les résultats escomptés. Les discussions entre les membres pressentis de ce « groupe de réflexion » auraient rapidement viré à l’aigre, faisant resurgir de profondes lignes de fracture.
La pomme de discorde Rima Hassan
Au cœur des débats houleux : le cas de l’humoriste Rima Hassan. Cette dernière, connue pour son style provocateur et ses positions tranchées, cristallise les tensions. Si certains estiment indispensable de la rallier à la cause anti-RN, d’autres jugent au contraire sa présence contre-productive, craignant qu’elle ne braque une partie de l’électorat par ses outrances.
C’est un véritable dialogue de sourds. Chacun campe sur ses positions, sans volonté de compromis. On court à la catastrophe.
– Un proche du dossier
Un milieu artistique en ébullition
Plus largement, cet épisode illustre le climat délétère qui règne actuellement dans certains cercles artistiques de gauche. Entre puritains et pragmatiques, entre anciens et modernes, les lignes de front se multiplient, rendant difficile toute action concertée face au RN.
Sollicitée, Maud Wyler n’a pas souhaité commenter ces informations. Mais son entourage ne cache pas une certaine amertume. « Elle a voulu tirer la sonnette d’alarme, pousser chacun à prendre ses responsabilités. Résultat, c’est la foire d’empoigne. Pendant ce temps, Marine Le Pen se frotte les mains », glisse un intime.
Une gauche en ordre dispersé face au RN
À l’heure où le RN rêve d’un groupe puissant à l’Assemblée, la gauche, elle, part en ordre dispersé. Les appels à l’unité et à la « discipline républicaine » face à l’extrême-droite semblent à ce stade inaudibles, chaque chapelle préférant régler ses comptes plutôt que de regarder l’adversaire en face.
Un constat amer pour beaucoup de militants et sympathisants, qui assistent impuissants à cette valse des ego et des postures. « Pendant qu’on se déchire sur des détails, l’essentiel nous échappe. Si ça continue, le réveil risque d’être douloureux au soir du 19 juin », alerte un cadre socialiste.
L’échec de l’initiative de Maud Wyler apparaît à cet égard symptomatique d’une gauche en perte de repères, incapable de faire bloc quand l’heure est grave. Une situation qui n’est pas sans rappeler les heures sombres des années 30. À l’époque déjà, les guerres de chapelles à gauche avaient contribué à ouvrir un boulevard aux ligues d’extrême-droite. Près d’un siècle plus tard, l’histoire bégaierait-elle ?
Au cœur des débats houleux : le cas de l’humoriste Rima Hassan. Cette dernière, connue pour son style provocateur et ses positions tranchées, cristallise les tensions. Si certains estiment indispensable de la rallier à la cause anti-RN, d’autres jugent au contraire sa présence contre-productive, craignant qu’elle ne braque une partie de l’électorat par ses outrances.
C’est un véritable dialogue de sourds. Chacun campe sur ses positions, sans volonté de compromis. On court à la catastrophe.
– Un proche du dossier
Un milieu artistique en ébullition
Plus largement, cet épisode illustre le climat délétère qui règne actuellement dans certains cercles artistiques de gauche. Entre puritains et pragmatiques, entre anciens et modernes, les lignes de front se multiplient, rendant difficile toute action concertée face au RN.
Sollicitée, Maud Wyler n’a pas souhaité commenter ces informations. Mais son entourage ne cache pas une certaine amertume. « Elle a voulu tirer la sonnette d’alarme, pousser chacun à prendre ses responsabilités. Résultat, c’est la foire d’empoigne. Pendant ce temps, Marine Le Pen se frotte les mains », glisse un intime.
Une gauche en ordre dispersé face au RN
À l’heure où le RN rêve d’un groupe puissant à l’Assemblée, la gauche, elle, part en ordre dispersé. Les appels à l’unité et à la « discipline républicaine » face à l’extrême-droite semblent à ce stade inaudibles, chaque chapelle préférant régler ses comptes plutôt que de regarder l’adversaire en face.
Un constat amer pour beaucoup de militants et sympathisants, qui assistent impuissants à cette valse des ego et des postures. « Pendant qu’on se déchire sur des détails, l’essentiel nous échappe. Si ça continue, le réveil risque d’être douloureux au soir du 19 juin », alerte un cadre socialiste.
L’échec de l’initiative de Maud Wyler apparaît à cet égard symptomatique d’une gauche en perte de repères, incapable de faire bloc quand l’heure est grave. Une situation qui n’est pas sans rappeler les heures sombres des années 30. À l’époque déjà, les guerres de chapelles à gauche avaient contribué à ouvrir un boulevard aux ligues d’extrême-droite. Près d’un siècle plus tard, l’histoire bégaierait-elle ?
