Imaginez une ville plongée dans l’obscurité, privée d’électricité pendant des jours, alors que les températures chutent et que les besoins essentiels deviennent un luxe. C’est la réalité à Gaza depuis qu’Israël a décidé de couper l’approvisionnement énergétique, une mesure qui fait trembler la communauté internationale. Mais pourquoi cette décision, et que disent ceux qui s’y opposent ?
Une Crise qui Secoue le Monde
Depuis plus de 15 mois, la bande de Gaza vit sous le poids d’un conflit dévastateur. Récemment, une nouvelle escalade a vu Israël débrancher la dernière ligne électrique alimentant le territoire palestinien. Cette action, survenue le dimanche précédent, vise à augmenter la pression sur le Hamas avant des négociations cruciales à Doha. Mais elle a surtout déclenché une vague de condamnations internationales.
L’Arabie Saoudite Monte au Créneau
D’après une source proche du dossier, le royaume saoudien n’a pas mâché ses mots. Cette coupure est vue comme une **punition collective**, un acte qui touche indistinctement civils et combattants. Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son indignation, dénonçant une mesure qui aggrave une situation déjà intenable pour les habitants de Gaza.
Le royaume appelle à une réponse ferme de la communauté internationale. Mais pourquoi une telle prise de position ? Pour beaucoup, il s’agit d’un signal clair : même les alliés traditionnels d’Israël dans la région refusent de fermer les yeux sur cette escalade.
Le Qatar, Médiateur sous Pression
Le Qatar, connu pour son rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, n’est pas resté silencieux. Selon des déclarations officielles, cette coupure est une **violation flagrante du droit humanitaire international**. Ce pays, qui a contribué à négocier une trêve fragile en janvier, se retrouve dans une position délicate : condamner Israël tout en poursuivant les pourparlers à Doha.
Cette décision met en péril des mois de médiation et les espoirs d’une paix durable.
– Source anonyme proche des négociations
En coupant l’électricité, Israël ne cible pas seulement le Hamas, mais aussi les civils qui dépendent de cette énergie pour survivre. L’usine de dessalement d’eau de Deir el-Balah, désormais à l’arrêt, était un lifeline pour des milliers de personnes.
La Jordanie Dénonce un Siège Renforcé
Pour la Jordanie, cette coupure s’inscrit dans une stratégie plus large. Un porte-parole officiel a qualifié cela de **politique de famine** imposée aux Palestiniens. Le pays, voisin direct d’Israël, appelle à une intervention urgente pour forcer la remise en service de l’électricité.
- Une population déjà affaiblie par 15 mois de guerre.
- Une usine de dessalement hors service, privant d’eau potable.
- Un message clair : la pression sur le Hamas passe par les civils.
Ce n’est pas la première fois que la Jordanie hausse le ton, mais cette fois, elle insiste sur la responsabilité collective du monde face à cette crise.
Pourquoi Israël a-t-il Franchi ce Pas ?
Pour comprendre cette décision, il faut remonter au contexte. Après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a vu 251 personnes enlevées, Israël a juré de démanteler le mouvement palestinien. La trêve de janvier, négociée par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, a permis des avancées : 33 otages libérés par le Hamas, contre environ 1 800 détenus palestiniens relâchés.
Mais cette trêve reste fragile. En coupant l’électricité, Israël cherche à accentuer la pression avant les discussions à Doha. Une délégation israélienne est d’ailleurs sur place depuis lundi pour ces négociations indirectes. Objectif ? Obtenir la libération des 58 otages encore retenus, dont 34 seraient déjà morts selon des sources militaires.
Une Crise Humanitaire en Chiffres
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 15 mois de guerre ont laissé Gaza exsangue. Avec cette coupure, la situation devient encore plus critique :
| Aspect | Impact | Conséquence |
| Électricité | Coupure totale | Hôpitaux et écoles paralysés |
| Eau potable | Usine à l’arrêt | Pénurie aggravée |
| Population | Plus de 2 millions | Conditions de vie intenables |
Ces données montrent l’ampleur du désastre. Sans électricité, les infrastructures de base s’effondrent, laissant les civils dans une précarité extrême.
Une Trêve en Péril
La trêve de janvier avait suscité un espoir prudent. Après des mois de combats, elle a marqué une pause dans une guerre déclenchée par l’attaque historique du Hamas. Mais cette coupure menace de tout remettre en question. Les médiateurs – États-Unis, Qatar, Égypte – travaillent sans relâche pour éviter une reprise des hostilités.
Pourtant, les tensions restent vives. La délégation israélienne à Doha doit jongler entre exigences sécuritaires et pressions internationales. Pendant ce temps, à Gaza, les habitants paient le prix fort d’un conflit qui semble sans fin.
Que Peut Faire la Communauté Internationale ?
Face à cette crise, les appels se multiplient. L’Arabie Saoudite, le Qatar et la Jordanie demandent une action concertée. Mais quelles options s’offrent vraiment au monde ?
- Pression diplomatique : Sanctions ou résolutions à l’ONU.
- Aide humanitaire : Envoi d’équipements pour pallier la coupure.
- Médiation renforcée : Soutien aux négociations de Doha.
Chaque solution a ses limites. Les sanctions divisent, l’aide met du temps à arriver, et la médiation dépend de la bonne volonté des parties. Pourtant, l’urgence est là, palpable.
Un Avenir Incertain pour Gaza
Alors que les pourparlers se poursuivent, une question demeure : jusqu’où ira cette escalade ? Pour les habitants de Gaza, chaque jour sans électricité est un jour de trop. La coupure, bien plus qu’une tactique, est devenue le symbole d’une crise qui dépasse les frontières du territoire palestinien.
Les condamnations internationales continueront-elles à n’être que des mots ? Ou verrons-nous enfin une réponse concrète ? L’histoire nous le dira, mais pour l’instant, Gaza reste dans le noir, au propre comme au figuré.
Et vous, que pensez-vous de cette situation explosive ?
