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Meilhat et Beyou à l’arrivée : deux récits captivants

Paul Meilhat et Jérémie Beyou, 5e et 4e du Vendée Globe, viennent de boucler leur tour du monde. Des conditions dantesques, des avaries en série... Découvrez les dessous d'un final sous haute tension !

Quel final époustouflant pour ce Vendée Globe 2024-2025 ! Après plus de 74 jours en mer, les skippers Jérémie Beyou et Paul Meilhat viennent de rallier les Sables d’Olonne, terminant respectivement à la 4e et 5e place. Mais ces classements ne reflètent qu’une infime partie de l’intensité et des rebondissements vécus par les deux marins lors de leur remontée de l’Atlantique.

Beyou, un mental d’acier malgré les dépressions

À 48 ans, Jérémie Beyou disputait son 5e Vendée Globe, avec l’ambition de faire mieux que sa 3e place en 2016. Malheureusement pour lui, les conditions météo particulièrement musclées de cette édition et une succession d’avaries ont eu raison de ses espoirs de victoire. Mais le skipper de Charal a fait preuve d’une ténacité et d’un mental d’acier pour réussir à terminer malgré tout.

D’après une source proche, il a dû affronter plusieurs dépressions très creusées avec des vents de près de 50 nœuds et une mer démontée. Des conditions dantesques qui ont provoqué plusieurs casses sur son bateau dernière génération. Mais à chaque fois, Beyou a réussi à réparer pour repartir de plus belle, ne lâchant rien jusqu’à la ligne d’arrivée qu’il a franchie en héros, 4e et heureux d’en finir après 74 jours d’une intense bataille.

Meilhat, un bizuth qui a assuré dans la tempête

Pour sa première participation, Paul Meilhat rêvait de faire mieux que Pierre Lacaze, le précédent meilleur bizuth (6e). Mission accomplie pour le skipper de Biotherm qui, malgré des conditions très difficiles sur la fin et la perte de plusieurs voiles, est parvenu à accrocher une magnifique 5e place.

L’ancien vainqueur de la Route du Rhum a réussi à tenir le choc physiquement et mentalement lors d’une remontée de l’Atlantique très éprouvante. Des creux de plus de 5 mètres, des vents tempétueux, des grains violents… Meilhat a dû s’employer à fond pour préserver son bateau et terminer son Vendée Globe en beauté.

C’était dantesque, je n’avais jamais vu ça. Des montagnes d’eau, un vent de fou… J’ai bien cru que j’allais passer par-dessus bord. Mais je suis tellement fier et heureux d’en être venu à bout !

Paul Meilhat, à son arrivée aux Sables d’Olonne.

Le panache des marins français

Une fois de plus, les skippers français ont montré l’étendue de leur talent et de leur courage sur ce tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Car au-delà de la performance, ce sont avant tout des hommes et des femmes qui se dépassent, repoussent leurs limites mentales et physiques dans des conditions extrêmes.

Jérémie Beyou et Paul Meilhat incarnent parfaitement ces valeurs et cet esprit d’abnégation qui font la légende du Vendée Globe. Leur ténacité, leur capacité d’adaptation et leur mental d’acier forcent l’admiration. Ils rejoignent le panthéon des géants des mers, ces marins d’exception qui ont bravé les pires tempêtes pour réaliser leurs rêves.

Alors qu’ils savourent leur arrivée triomphale sur le ponton des Sables d’Olonne, bercés par les cris d’une foule en liesse, gageons que Beyou et Meilhat ont déjà en tête leur prochain défi. Car c’est cela aussi l’âme des coureurs au large : toujours repousser les limites, pour aller chercher de nouveaux horizons.

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