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Vive inquiétude du CNOSF face à la baisse du budget des sports

Le Comité national olympique et sportif français tire la sonnette d'alarme : le budget alloué aux sports pour 2025 est en chute libre. Quelles conséquences pour l'avenir du sport français, à l'aube des JO de Paris 2024 ? Décryptage.

L’inquiétude grandit au sein du mouvement sportif français. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) vient en effet de tirer la sonnette d’alarme concernant le budget qui sera alloué aux sports dans le projet de loi de finance pour 2025. Une baisse drastique qui soulève de vives préoccupations quant à l’avenir du sport tricolore, à seulement un an des Jeux olympiques de Paris 2024.

Un budget des sports amputé de plus de 100 millions d’euros

Selon les informations communiquées par le CNOSF, le projet de loi de finances 2025 prévoit une réduction de plus de 100 millions d’euros du budget alloué au ministère des Sports par rapport aux années précédentes. Une coupe budgétaire massive qui ramènerait les crédits à un niveau jugé « marginal » par l’instance, représentant à peine 0,2% du budget total de l’État.

Déjà considéré comme insuffisant par de nombreux acteurs du sport français, ce budget se voit donc encore davantage rogné, menaçant directement le financement de nombreux projets et structures sportives. Le CNOSF craint que cette décision ne fragilise durablement le modèle sportif français, pourtant souvent cité en exemple.

« Réduire les moyens alloués au sport, c’est fragiliser notre capacité à relever les défis de l’inclusion, de la santé publique et de la cohésion sociale »

Denis Masseglia, président du CNOSF

Un coup dur à un an des JO de Paris

Cette annonce tombe au plus mal, alors que la France s’apprête à accueillir les Jeux olympiques à l’été 2024. Un événement planétaire qui devait justement servir de tremplin pour dynamiser la pratique sportive dans l’Hexagone et pérenniser l’héritage des Jeux. Mais avec un budget en berne, difficile d’envisager des lendemains qui chantent pour le sport français.

Malgré les investissements consentis pour l’organisation des JO, le CNOSF s’inquiète des répercussions à long terme de cette cure d’austérité budgétaire. Comment maintenir des infrastructures de qualité, soutenir les clubs amateurs et détecter les champions de demain avec des moyens revus drastiquement à la baisse ? Autant de questions qui taraudent aujourd’hui le mouvement sportif.

Le sport, un investissement d’avenir

Pour le CNOSF, rogner sur le budget des sports est un calcul à courte vue. L’instance rappelle que le sport n’est pas un simple loisir mais un véritable outil de politiques publiques aux bénéfices multiples pour la société :

  • Un levier de santé publique qui permet de prévenir de nombreuses maladies et de réduire les dépenses de santé
  • Un vecteur d’éducation et de transmission de valeurs comme le dépassement de soi, la discipline, le respect
  • Un formidable outil d’inclusion sociale qui favorise le vivre-ensemble et la cohésion nationale
  • Une filière économique à part entière, pourvoyeuse d’emplois

Autant d’externalités positives qui justifieraient au contraire des investissements accrus dans le sport, à l’instar de l’éducation ou de la culture. Une prise de conscience que le CNOSF appelle de ses vœux, espérant un sursaut des pouvoirs publics.

Un appel à un modèle de financement plus vertueux

Conscient des contraintes qui pèsent sur les finances publiques, le CNOSF en appelle toutefois à un modèle de financement plus pérenne et cohérent pour le sport français. L’instance demande notamment que les recettes de la taxe Buffet prélevée sur les droits TV des événements sportifs soient intégralement fléchées vers le sport, ce qui est loin d’être le cas actuellement.

« Nous demandons simplement que le sport finance le sport »

Un responsable du CNOSF

D’autres pistes sont évoquées comme un meilleur encadrement du sponsoring sportif pour éviter les dérives ou encore le développement du mécénat sportif via des incitations fiscales. L’objectif : sécuriser et sanctuariser les ressources propres du mouvement sportif pour le rendre moins dépendant des arbitrages budgétaires de l’État.

Mais dans l’immédiat, c’est bien un cri d’alarme que lancent les dirigeants du sport français, inquiets pour l’avenir de tout un écosystème. Clubs amateurs, athlètes de haut-niveau, pratique pour tous… c’est toute la pyramide du sport tricolore qui pourrait vaciller si rien n’est fait pour enrayer la spirale du désinvestissement. Un constat amer au moment où la France s’apprête à briller sous les projecteurs olympiques.

Le sport, un investissement d’avenir

Pour le CNOSF, rogner sur le budget des sports est un calcul à courte vue. L’instance rappelle que le sport n’est pas un simple loisir mais un véritable outil de politiques publiques aux bénéfices multiples pour la société :

  • Un levier de santé publique qui permet de prévenir de nombreuses maladies et de réduire les dépenses de santé
  • Un vecteur d’éducation et de transmission de valeurs comme le dépassement de soi, la discipline, le respect
  • Un formidable outil d’inclusion sociale qui favorise le vivre-ensemble et la cohésion nationale
  • Une filière économique à part entière, pourvoyeuse d’emplois

Autant d’externalités positives qui justifieraient au contraire des investissements accrus dans le sport, à l’instar de l’éducation ou de la culture. Une prise de conscience que le CNOSF appelle de ses vœux, espérant un sursaut des pouvoirs publics.

Un appel à un modèle de financement plus vertueux

Conscient des contraintes qui pèsent sur les finances publiques, le CNOSF en appelle toutefois à un modèle de financement plus pérenne et cohérent pour le sport français. L’instance demande notamment que les recettes de la taxe Buffet prélevée sur les droits TV des événements sportifs soient intégralement fléchées vers le sport, ce qui est loin d’être le cas actuellement.

« Nous demandons simplement que le sport finance le sport »

Un responsable du CNOSF

D’autres pistes sont évoquées comme un meilleur encadrement du sponsoring sportif pour éviter les dérives ou encore le développement du mécénat sportif via des incitations fiscales. L’objectif : sécuriser et sanctuariser les ressources propres du mouvement sportif pour le rendre moins dépendant des arbitrages budgétaires de l’État.

Mais dans l’immédiat, c’est bien un cri d’alarme que lancent les dirigeants du sport français, inquiets pour l’avenir de tout un écosystème. Clubs amateurs, athlètes de haut-niveau, pratique pour tous… c’est toute la pyramide du sport tricolore qui pourrait vaciller si rien n’est fait pour enrayer la spirale du désinvestissement. Un constat amer au moment où la France s’apprête à briller sous les projecteurs olympiques.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.