L’année 2024 a été riche en sorties jazz de premier plan, avec des artistes confirmés et de nouveaux talents qui ont su nous faire vibrer par leur créativité et leur virtuosité. Des mélodies envoûtantes aux improvisations époustouflantes, retour sur 10 albums qui ont marqué cette année jazzy.
Baptiste Herbin rend hommage à Django Reinhardt
Le saxophoniste alto Baptiste Herbin a sorti l’album le plus abouti de sa carrière avec ce vibrant hommage à Django Reinhardt. Entouré de Sylvain Romano à la contrebasse et du légendaire André Ceccarelli à la batterie, il revisite avec brio et énergie les compositions du maître de la guitare jazz manouche. Un trio sans guitare qui swingue avec une intensité rare.
Pierrick Pédron sur les traces d’Ornette Coleman
Autre hommage de haut vol, celui de Pierrick Pédron au génial saxophoniste Ornette Coleman. Avec son formidable quartet (Carl-Henri Morisset au piano, Thomas Bramerie à la contrebasse, Elie Martin-Charrière à la batterie), il reprend l’intégralité d’un des albums phares du free jazz tout en y insufflant un groove et une fougue bien à lui.
Kyle Eastwood, tel père tel fils
Le fils de Clint Eastwood est devenu lui-même un contrebassiste et compositeur de jazz reconnu. Son dernier album en date, enregistré avec son fidèle quintet, s’aventure du côté d’un jazz fusion teinté de sonorités électro et hip-hop des plus actuelles. Mais toujours avec ce sens inné de la mélodie et du groove hédoniste qu’on lui connaît.
Roberto Fonseca et son Yesun Tour
Le pianiste cubain Roberto Fonseca, révélé par le Buena Vista Social Club, est en état de grâce sur ce nouvel album en trio qui mêle avec un naturel déconcertant jazz, classique, electro et bien sûr musique cubaine. Enregistré lors de sa dernière tournée, cet opus témoigne de toute sa virtuosité et son lyrisme.
Macha Gharibian transcende les frontières
La pianiste et chanteuse Macha Gharibian continue son exploration des musiques d’ailleurs et notamment de ses racines arméniennes sur ce troisième album en leader. Avec son jazz empreint de sonorités orientales, de mélodies limpides et d’improvisations audacieuses, elle confirme qu’elle est bien l’une des voix singulières du jazz actuel.
Thomas de Pourquery, l’inclassable
Impossible de classer Thomas de Pourquery dans une case. Saxophoniste émérite, il est aussi un chanteur à la voix de crooner et un entertainer hors pair. Son dernier projet en date mêle compositions originales et reprises allant de David Bowie à la chanson française. Le tout porté par une énergie et un groove irrésistibles.
Anne Paceo réinvente le jazz vocal
La jeune et talentueuse batteuse Anne Paceo s’est entourée de trois chanteuses aux univers différents pour ce projet aussi ambitieux que réussi. Entre compositions et reprises audacieuses, elles réinventent avec une grande liberté les contours du jazz vocal, tout en grooves imparables et improvisations inspirées.
Avishai Cohen, la contrebasse magique
Le contrebassiste et compositeur israélien Avishai Cohen est considéré comme l’un des maîtres de l’instrument. Sur son nouvel album, il délaisse un peu le jazz épuré de ses débuts pour des compositions plus accessibles aux accents pop et world. Mais toujours avec ce son chaud et profond et ce sens du lyrisme qui font sa patte.
Youn Sun Nah, l’étoile coréenne du jazz
Considérée comme l’une des plus belles voix du jazz actuel, la coréenne Youn Sun Nah revient avec un album de reprises piochées dans le répertoire de la chanson française (Piaf, Barbara…) mais aussi américaine et coréenne. Un disque intimiste mettant en avant toute la délicatesse et l’émotion de son chant cristallin.
Laurent de Wilde aux frontières de l’électro
Le pianiste Laurent de Wilde est un pionnier des rencontres entre jazz et musiques électroniques. Sur ce nouvel opus, il pousse le curseur encore plus loin en n’hésitant pas à truffer ses compositions de beats electro, de nappes de synthés et de sons futuristes. Tout en gardant un indéniable sens du groove et un vrai souci mélodique.
2024 aura donc été un grand cru qui témoigne de la variété et de la vitalité d’un genre en perpétuel mouvement. Et vous, quel a été votre coup de cœur jazz de l’année ?
Autre hommage de haut vol, celui de Pierrick Pédron au génial saxophoniste Ornette Coleman. Avec son formidable quartet (Carl-Henri Morisset au piano, Thomas Bramerie à la contrebasse, Elie Martin-Charrière à la batterie), il reprend l’intégralité d’un des albums phares du free jazz tout en y insufflant un groove et une fougue bien à lui.
Kyle Eastwood, tel père tel fils
Le fils de Clint Eastwood est devenu lui-même un contrebassiste et compositeur de jazz reconnu. Son dernier album en date, enregistré avec son fidèle quintet, s’aventure du côté d’un jazz fusion teinté de sonorités électro et hip-hop des plus actuelles. Mais toujours avec ce sens inné de la mélodie et du groove hédoniste qu’on lui connaît.
Roberto Fonseca et son Yesun Tour
Le pianiste cubain Roberto Fonseca, révélé par le Buena Vista Social Club, est en état de grâce sur ce nouvel album en trio qui mêle avec un naturel déconcertant jazz, classique, electro et bien sûr musique cubaine. Enregistré lors de sa dernière tournée, cet opus témoigne de toute sa virtuosité et son lyrisme.
Macha Gharibian transcende les frontières
La pianiste et chanteuse Macha Gharibian continue son exploration des musiques d’ailleurs et notamment de ses racines arméniennes sur ce troisième album en leader. Avec son jazz empreint de sonorités orientales, de mélodies limpides et d’improvisations audacieuses, elle confirme qu’elle est bien l’une des voix singulières du jazz actuel.
Thomas de Pourquery, l’inclassable
Impossible de classer Thomas de Pourquery dans une case. Saxophoniste émérite, il est aussi un chanteur à la voix de crooner et un entertainer hors pair. Son dernier projet en date mêle compositions originales et reprises allant de David Bowie à la chanson française. Le tout porté par une énergie et un groove irrésistibles.
Anne Paceo réinvente le jazz vocal
La jeune et talentueuse batteuse Anne Paceo s’est entourée de trois chanteuses aux univers différents pour ce projet aussi ambitieux que réussi. Entre compositions et reprises audacieuses, elles réinventent avec une grande liberté les contours du jazz vocal, tout en grooves imparables et improvisations inspirées.
Avishai Cohen, la contrebasse magique
Le contrebassiste et compositeur israélien Avishai Cohen est considéré comme l’un des maîtres de l’instrument. Sur son nouvel album, il délaisse un peu le jazz épuré de ses débuts pour des compositions plus accessibles aux accents pop et world. Mais toujours avec ce son chaud et profond et ce sens du lyrisme qui font sa patte.
Youn Sun Nah, l’étoile coréenne du jazz
Considérée comme l’une des plus belles voix du jazz actuel, la coréenne Youn Sun Nah revient avec un album de reprises piochées dans le répertoire de la chanson française (Piaf, Barbara…) mais aussi américaine et coréenne. Un disque intimiste mettant en avant toute la délicatesse et l’émotion de son chant cristallin.
Laurent de Wilde aux frontières de l’électro
Le pianiste Laurent de Wilde est un pionnier des rencontres entre jazz et musiques électroniques. Sur ce nouvel opus, il pousse le curseur encore plus loin en n’hésitant pas à truffer ses compositions de beats electro, de nappes de synthés et de sons futuristes. Tout en gardant un indéniable sens du groove et un vrai souci mélodique.
2024 aura donc été un grand cru qui témoigne de la variété et de la vitalité d’un genre en perpétuel mouvement. Et vous, quel a été votre coup de cœur jazz de l’année ?