Le paisible quartier du Val de Cagne à Cagnes-sur-Mer a été le théâtre d’une scène d’une rare violence ce dimanche. Didier, un riverain, a été sauvagement agressé sous les yeux horrifiés de sa famille. Son seul tort ? Avoir eu le courage de demander à de jeunes conducteurs inconscients de lever le pied, eux qui semaient la terreur au volant de leur voiture sans permis, slalomant à toute allure dans les rues…
L’engrenage infernal de la violence gratuite
Tout est allé très vite. Après un bref échange cordial selon Didier, le ton est monté d’un cran. Invectivé par le jeune conducteur qui lui ordonne de « la fermer », il reçoit d’abord un violent coup de poing au visage. Sonné, à terre, son calvaire ne fait que commencer. Roué de coups par ses agresseurs déchaînés, aux cris de « Tue-le ! », c’est un miracle s’il s’en sort vivant. Même sa femme Patricia, tentant de s’interposer, n’est pas épargnée et se retrouve à son tour au sol, molestée.
Je me suis agrippé à la jambe de l’un deux pour me débattre et le passager s’est mis à crier “tue le ! Tue-le !”
Didier, la victime
L’insécurité grandissante, un fléau qui ronge nos villes
Cette agression ultra-violente, d’une sauvagerie inouïe, est malheureusement symptomatique d’une insécurité galopante qui gangrène nos villes. Agressions, incivilités, délinquance… Le sentiment d’impunité de certains jeunes, persuadés d’être au-dessus des lois, n’a plus de limites. Et ce sont des citoyens ordinaires, comme Didier, qui en paient le prix fort. La peur change de camp et les braves gens vivent désormais dans la hantise des représailles au moindre rappel à l’ordre.
L’urgence d’une réponse pénale ferme
Face à cette dérive inquiétante, il est plus que temps pour les autorités de réagir. Tolérance zéro, sanctions exemplaires, responsabilisation des parents… Des mesures fortes doivent être prises pour endiguer ce fléau. Car derrière chaque fait divers sordide, ce sont des vies brisées, des familles endeuillées. Personne n’est à l’abri et le drame n’est jamais très loin… Si rien n’est fait, demain, ce pourrait être vous ou vos proches qui serez les nouvelles victimes de cette spirale infernale.
L’émoi et la colère de tout un quartier
Dans le quartier du Val de Cagne, c’est la consternation. Abasourdis par tant de violence, les habitants oscillent entre peur et colère. Beaucoup ne se sentent plus en sécurité et craignent de sortir de chez eux. Certains envisagent même de déménager, ne supportant plus ce climat délétère. Des voix s’élèvent pour exiger plus de fermeté, des mesures concrètes pour que ce genre de scène ne se reproduise plus. Car personne ne veut revivre ce cauchemar éveillé.
Une société en perte de repères ?
Au-delà de l’horreur de cette agression, c’est toute une société qui doit s’interroger. Que s’est-il passé pour qu’on en arrive là ? Dérive éducative, perte de valeurs, désocialisation d’une partie de la jeunesse ? Les causes sont sans doute multiples et complexes. Mais une chose est sûre : il y a urgence à agir, à renouer le dialogue, à réaffirmer l’autorité là où elle fait défaut. Avant que l’irréparable ne se produise à nouveau. Car des drames comme celui de Cagnes-sur-Mer, personne n’en veut plus. Il en va de notre capacité à vivre ensemble, en paix.