La nuit du mardi 18 juin a été marquée par un événement d’une rare violence dans la capitale tchadienne N’Djamena. Un important incendie s’est déclaré au sein d’un des principaux dépôts de munitions de l’armée, situé dans le quartier de Goudji, à proximité de l’aéroport international. Les habitants ont été réveillés en sursaut par de puissantes déflagrations qui ont retenti à intervalles réguliers pendant plusieurs heures, projetant des débris enflammés dans le ciel nocturne.
Explosions en série et panique généralisée
Dès les premières explosions, une vive panique s’est emparée des quartiers environnants. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues, fuyant leurs habitations de peur d’être touchées par des projectiles. Les détonations étaient si fortes qu’elles ont été entendues dans un rayon de plusieurs kilomètres, faisant trembler les vitres des bâtiments.
Des témoins rapportent avoir vu des boules de feu s’élever dans le ciel, suivies d’épais nuages de fumée noire et de cendres retombant sur la ville. Les flammes, attisées par les déflagrations en chaîne des stocks de munitions, ont rapidement atteint des proportions impressionnantes, conférant au ciel une inquiétante lueur orangée visible à des kilomètres à la ronde.
C’était comme si le ciel était en feu. On aurait dit la fin du monde !
– Témoignage d’un habitant de N’Djamena
L’armée en alerte maximale
Rapidement, l’armée tchadienne s’est déployée en nombre pour boucler le périmètre et tenter de circonscrire le sinistre. Des centaines de soldats ont été dépêchés sur place, appuyés par des engins de secours et des camions-citernes. Toutefois, l’intensité du brasier et la dangerosité du site rendaient toute approche extrêmement périlleuse. L’incendie a ainsi pu se propager sans entrave pendant une bonne partie de la nuit, libérant dans l’atmosphère des volutes de fumées chargées de substances toxiques.
Malgré le gigantesque dispositif de sécurité déployé, la psychose d’une attaque s’est propagée comme une trainée de poudre parmi la population. Beaucoup redoutaient que ces explosions soient le fait d’un groupe armé ou d’une tentative de putsch. Cependant, les autorités se sont voulues rassurantes en affirmant rapidement qu’il s’agissait d’un accident.
Les premières constatations laissent penser à un incendie d’origine accidentelle. Il n’y a aucune raison de céder à la panique.
– Général Mahamat Saleh, porte-parole de l’armée
Une catastrophe aux lourdes conséquences
Alors que le jour se levait sur la capitale tchadienne, l’incendie a finalement pu être maitrisé aux alentours de 6h du matin, après près de 7h d’un combat acharné. Le bilan, bien que non définitif, s’annonce d’ores et déjà très lourd :
- Des dizaines de milliers de munitions et d’équipements militaires détruits
- De nombreux blessés parmi les riverains touchés par des projections
- D’importants dégâts matériels sur les habitations alentours
- Une pollution atmosphérique et des retombées toxiques à craindre
Une catastrophe qui risque de peser lourd, tant pour l’armée tchadienne, qui voit partir en fumée une part importante de ses stocks, que pour les habitants, fortement choqués. Une enquête a d’ores et déjà été ouverte pour déterminer l’origine exacte du sinistre et d’éventuelles responsabilités.
Le Tchad est un pays qui fait régulièrement face à des troubles sécuritaires et à l’activité de divers groupes armés. Néanmoins, un tel incident en plein cœur de la capitale constitue un événement sans précédent, qui risque de marquer durablement les esprits et d’affaiblir la confiance envers les autorités. La priorité est désormais au soutien des populations touchées et au rétablissement d’un climat de sécurité durable.
Des témoins rapportent avoir vu des boules de feu s’élever dans le ciel, suivies d’épais nuages de fumée noire et de cendres retombant sur la ville. Les flammes, attisées par les déflagrations en chaîne des stocks de munitions, ont rapidement atteint des proportions impressionnantes, conférant au ciel une inquiétante lueur orangée visible à des kilomètres à la ronde.
C’était comme si le ciel était en feu. On aurait dit la fin du monde !
– Témoignage d’un habitant de N’Djamena
L’armée en alerte maximale
Rapidement, l’armée tchadienne s’est déployée en nombre pour boucler le périmètre et tenter de circonscrire le sinistre. Des centaines de soldats ont été dépêchés sur place, appuyés par des engins de secours et des camions-citernes. Toutefois, l’intensité du brasier et la dangerosité du site rendaient toute approche extrêmement périlleuse. L’incendie a ainsi pu se propager sans entrave pendant une bonne partie de la nuit, libérant dans l’atmosphère des volutes de fumées chargées de substances toxiques.
Malgré le gigantesque dispositif de sécurité déployé, la psychose d’une attaque s’est propagée comme une trainée de poudre parmi la population. Beaucoup redoutaient que ces explosions soient le fait d’un groupe armé ou d’une tentative de putsch. Cependant, les autorités se sont voulues rassurantes en affirmant rapidement qu’il s’agissait d’un accident.
Les premières constatations laissent penser à un incendie d’origine accidentelle. Il n’y a aucune raison de céder à la panique.
– Général Mahamat Saleh, porte-parole de l’armée
Une catastrophe aux lourdes conséquences
Alors que le jour se levait sur la capitale tchadienne, l’incendie a finalement pu être maitrisé aux alentours de 6h du matin, après près de 7h d’un combat acharné. Le bilan, bien que non définitif, s’annonce d’ores et déjà très lourd :
- Des dizaines de milliers de munitions et d’équipements militaires détruits
- De nombreux blessés parmi les riverains touchés par des projections
- D’importants dégâts matériels sur les habitations alentours
- Une pollution atmosphérique et des retombées toxiques à craindre
Une catastrophe qui risque de peser lourd, tant pour l’armée tchadienne, qui voit partir en fumée une part importante de ses stocks, que pour les habitants, fortement choqués. Une enquête a d’ores et déjà été ouverte pour déterminer l’origine exacte du sinistre et d’éventuelles responsabilités.
Le Tchad est un pays qui fait régulièrement face à des troubles sécuritaires et à l’activité de divers groupes armés. Néanmoins, un tel incident en plein cœur de la capitale constitue un événement sans précédent, qui risque de marquer durablement les esprits et d’affaiblir la confiance envers les autorités. La priorité est désormais au soutien des populations touchées et au rétablissement d’un climat de sécurité durable.
