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Viol d’une Adolescente à Leamington Spa : Deux Afghans Condamnés

Une soirée entre amis qui vire au cauchemar. À Leamington Spa, deux adolescents afghans fraîchement débarqués par small boat en 2024 ont été condamnés à de lourdes peines pour avoir violé une fille de 15 ans complètement ivre. Elle a filmé son propre calvaire… Ce que la justice britannique a révélé est glaçant. À lire absolument.

Imaginez une soirée d’été qui commence comme tant d’autres entre adolescents. Rires, musique, un peu d’alcool qui circule, l’insouciance de quinze ans. Et puis, en quelques minutes à peine, tout bascule dans l’horreur absolue. C’est exactement ce qui est arrivé à une jeune fille de Leamington Spa, dans les Midlands anglais, au printemps dernier. Une histoire qui glace le sang et qui, une nouvelle fois, met en lumière les zones d’ombre d’une immigration hors contrôle.

Un viol filmé par la victime elle-même

Les faits se sont déroulés en mai 2025 dans un parc du centre de Leamington Spa. La victime, une adolescente britannique de 15 ans, passait la soirée avec des amies. Très alcoolisée – au point de ne plus vraiment maîtriser ses gestes –, elle s’est retrouvée isolée du groupe. C’est à ce moment que deux jeunes hommes se sont approchés d’elle.

Jan Jahanzeb et Israr Niazal, tous deux âgés de 17 ans, sont des demandeurs d’asile afghans arrivés seuls au Royaume-Uni au cours de l’année 2024 – très probablement via les fameux small boats qui traversent la Manche. Ils ont profité de l’état de la jeune fille pour l’entraîner à l’écart et commettre l’impensable.

Ce qui rend cette affaire encore plus insoutenable, c’est que la victime, malgré son état, a réussi à déclencher l’enregistrement vidéo de son téléphone. Les images, visionnées à l’audience, sont d’une violence psychologique rare. On y entend la jeune fille sangloter, supplier : « S’il vous plaît, aidez-moi… laissez-moi partir… je veux rentrer chez moi ». Des mots qui résonnent encore dans la salle du tribunal de Warwick Crown Court.

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« Le viol que j’ai subi ce jour-là m’a changée à jamais. C’était ma première expérience sexuelle. »

La victime, dans sa déclaration lue à l’audience

Dix et neuf ans de prison : une peine enfin à la hauteur ?

Lundi 8 décembre 2025, le verdict est tombé. Jan Jahanzeb a été condamné à dix ans de détention dans un centre pour jeunes délinquants, Israr Niazal à neuf ans. Des peines lourdes pour des mineurs – ou supposés mineurs –, ce qui montre la gravité extrême des faits reconnus par la cour.

Le juge a insisté sur le caractère « opportuniste et brutal » de l’agression, sur l’état de vulnérabilité extrême de la victime et sur l’absence totale de remords des deux accusés durant le procès. Ils ont nié jusqu’au bout, obligeant la jeune fille à revivre son calvaire lors des audiences.

Ces peines sont parmi les plus sévères prononcées ces dernières années au Royaume-Uni pour des auteurs présentés comme mineurs. Un signal fort ? Peut-être. Mais beaucoup, Outre-Manche, estiment qu’il arrive bien tard.

2024 : l’année où les small boats ont battu tous les records

Jan Jahanzeb et Israr Niazal font partie de la vague record de 2024. Plus de 50 000 personnes ont traversé la Manche sur des embarcations de fortune cette année-là, dont une proportion très importante de jeunes hommes afghans, albanais ou érythréens.

Beaucoup se déclarant mineurs à leur arrivée, ils sont placés dans des hôtels ou des foyers spécifiques, bénéficiant d’un suivi allégé. Problème : les tests d’âge sont rares, et de nombreux « mineurs isolés » ont en réalité plus de 20 ans. Une faille béante du système que les associations dénoncent… dans l’autre sens.

Le gouvernement britannique, même sous Keir Starmer, n’est jamais parvenu à endiguer le phénomène. Le plan Rwanda a été abandonné, les accords avec la France restent lettre morte, et les traversées continuent. Résultat : des milliers de jeunes hommes, souvent sans famille ni repères, se retrouvent livrés à eux-mêmes dans des villes de province.

Un phénomène qui n’est hélas pas isolé

Cette affaire de Leamington Spa n’est malheureusement pas un cas unique. Ces dernières années, plusieurs agressions sexuelles graves impliquant des demandeurs d’asile récemment arrivés ont défrayé la chronique au Royaume-Uni.

On se souvient du viol collectif de Brighton en 2023 par quatre jeunes Afghans, ou encore de l’agression d’une octogénaire à Rotherham par un migrant pakistanais déjà connu des services. À chaque fois, le même schéma : arrivée récente, absence de casier dans le pays d’origine (ou non communiqué), et une victime choisie parce que vulnérable.

Les statistiques officielles sont éloquentes : les ressortissants étrangers sont surreprésentés dans les crimes sexuels au Royaume-Uni, particulièrement ceux arrivés après 2015. Un sujet tabou que la presse mainstream évite soigneusement.

La victime : une vie brisée à quinze ans

Au-delà des chiffres et des débats politiques, il y a une jeune fille de 15 ans dont la vie a basculé en une soirée. Dans sa déclaration lue à l’audience, elle explique ne plus dormir, être suivie par un psychiatre psychiatrique, avoir abandonné l’école.

Sa première expérience sexuelle aura été un viol filmé, sous les rires de ses bourreaux. Elle dit se sentir « sale », « brisée », « volée ». Des mots qui devraient faire réfléchir tous ceux qui minimisent ces drames au nom du « pas d’amalgame ».

Ses parents, présents chaque jour au procès, ont décrit une adolescente autrefois joyeuse, devenue l’ombre d’elle-même. Une famille détruite par l’acte de deux individus qui, quelques mois plus tôt, n’étaient même pas sur le sol britannique.

Et maintenant ?

Jan Jahanzeb et Israr Niazal purgeront leur peine au Royaume-Uni. Ensuite ? Très probablement une expulsion vers l’Afghanistan – un pays que le Royaume-Uni ne reconnaît plus comme sûr, mais où les renvois restent théoriquement possibles.

Mais combien de temps avant qu’un avocat ne saisisse la Cour européenne des droits de l’homme ? Combien de temps avant que ces deux individus, une fois majeurs, ne soient relâchés avec un nouveau titre de séjour ? L’histoire récente montre que l’expulsion effective reste l’exception.

Pendant ce temps, la jeune victime, elle, restera marquée à vie. Et d’autres jeunes filles continueront peut-être à croiser le chemin de ceux que le système persiste à accueillir sans filtre.

Cette affaire de Leamington Spa n’est pas qu’un fait divers. C’est le symptôme d’une politique migratoire qui a perdu tout sens du réel. Et tant que rien ne changera vraiment, d’autres adolescentes paieront le prix fort.

Une pensée pour cette jeune fille de 15 ans, et pour toutes celles qui n’ont pas osé porter plainte. Puissent-elles un jour obtenir justice. Vraie justice.

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