Et si certains députés européens étaient en réalité des agents infiltrés à la solde de puissances étrangères ? C’est ce que suggère un ex-espion iranien, Matthieu Ghadiri, dans des révélations exclusives qui risquent de faire l’effet d’une bombe dans le monde politique.
Un ancien agent double iranien témoigne
Matthieu Ghadiri n’est pas n’importe qui. Cet ancien policier franco-iranien a été recruté dans les années 80 par les services secrets iraniens pour espionner le parti socialiste français. Mais ce que les mollahs ignoraient, c’est qu’il travaillait en réalité pour le contre-espionnage français. Pendant plusieurs années, il a ainsi pu observer de l’intérieur les méthodes d’ingérence et de recrutement de la République islamique d’Iran.
Aujourd’hui, il a décidé de briser le silence et de révéler certaines informations sur la façon dont l’Iran tisse sa toile d’influence au sein de la gauche européenne. Et ses révélations sont pour le moins troublantes…
Une députée européenne dans le collimateur
Ainsi, en août dernier, la députée européenne Rima Hassan a été filmée à Amman en Jordanie lors d’une manifestation en hommage à Ismail Haniyeh, le chef du Hamas tué fin juillet à Téhéran. Sa présence à un tel événement a suscité de vives critiques. Mais pour Matthieu Ghadiri, cela cache quelque chose de plus profond :
Les services iraniens cherchent des personnes qui ont le potentiel pour devenir responsable associatif ou politique. Dès qu’ils les ont trouvées, ils se lancent dans un travail de longue haleine, afin qu’elles entament une grande carrière, et qu’elles deviennent plus tard leur porte-parole.
– Matthieu Ghadiri, ex-espion franco-iranien
Selon lui, Rima Hassan, de par ses origines et sa personnalité, serait considérée comme “une perle rare” par les services iraniens et leurs relais au Proche-Orient. Le but : en faire un jour leur représentante au cœur des institutions européennes.
Un cas isolé ou un réseau d’influence ?
Si les soupçons de Matthieu Ghadiri sur Rima Hassan s’avéraient fondés, cela soulèverait de nombreuses questions. Cette députée européenne est-elle un cas isolé ou la partie émergée de l’iceberg ? D’autres élus pourraient-ils être, comme elle, des agents d’influence à la solde de l’Iran ?
Pour l’ancien espion, il ne fait guère de doute que la République islamique mène un vaste travail d’infiltration et de recrutement dans les milieux politiques européens, en particulier à gauche. Son témoignage met en lumière la nécessité pour les services de renseignement de redoubler de vigilance face à ces tentatives d’ingérence.
Vers de nouvelles révélations ?
Les déclarations de Matthieu Ghadiri ne manqueront pas de faire réagir dans les instances européennes comme dans les chancelleries. Mais au-delà du cas de Rima Hassan, elles pourraient n’être que le premier acte d’une série de révélations embarrassantes.
Car l’ex-agent a laissé entendre qu’il détenait d’autres informations sur l’étendue des réseaux d’influence iraniens en Europe. Nul doute que ses prochaines confidences seront scrutées avec la plus grande attention, tant elles pourraient ébranler certaines certitudes sur l’étanchéité entre la politique européenne et les ingérences étrangères.
Une chose est sûre : l’affaire Rima Hassan pourrait n’être que la partie émergée d’un vaste scandale d’espionnage qui risque de secouer les institutions européennes dans les mois à venir. Les révélations de Matthieu Ghadiri sonnent comme un avertissement : la menace de l’infiltration politique par des puissances étrangères n’a jamais été aussi présente. Aux dirigeants européens d’en tirer toutes les conséquences…