Qui a dit que le Tour de France était une promenade de santé ? La 9ème étape entre Saint-Etienne et Troyes a réservé bien des surprises aux coureurs, avec pas moins de 14 chemins blancs au programme. Du jamais vu en 121 ans d’histoire de la Grande Boucle ! Entre galères, chutes et coups d’éclat, retour sur une journée pas comme les autres.
Quand le gravier fait trembler le peloton
C’est peu dire que les “chemins blancs” ont donné des sueurs froides aux cyclistes. Dès le deuxième secteur à Baroville, soit à 151 km de l’arrivée, une partie du peloton s’est retrouvée à pied, vélo à la main, tentant tant bien que mal de traverser cet océan de cailloux. Une scène surréaliste, digne d’un cyclo-cross, qui a vite fait le tour des réseaux sociaux.
Car si les plus aguerris ont réussi à garder les fesses sur la selle, pour beaucoup, l’aventure s’est terminée dans la poussière, avant de repartir sans demander leur reste. Le tout sous l’objectif des caméras, immortalisant ces instants de bravoure un brin grotesques.
Roglic piégé, Vingegaard serein
Dans la bataille, certains leaders ont connu des fortunes diverses. Primoz Roglic, le leader de l’équipe Jumbo-Visma, s’est fait piéger et a perdu le contact avec le groupe maillot jaune. Mais le Slovène a su réagir à temps pour limiter les dégâts, revenant à hauteur du peloton 15 bornes plus loin, au prix d’un effort intense.
Un coup de chaud évité de justesse, contrairement à d’autres favoris relégués à plusieurs minutes sur ce coup du sort. Le maillot jaune Jonas Vingegaard, lui, a prouvé sa maîtrise des chemins caillouteux, restant bien calé dans les roues de ses équipiers tout au long des secteurs.
Une étape pour l’histoire
Si les chemins blancs ont fait pester plus d’un coureur, ils resteront comme l’un des temps forts de ce Tour de France 2024. Une expérience inédite, entre galère et épopée, qui prouve que la Grande Boucle n’a pas fini de nous surprendre.
Les images des coureurs courant dans les graviers resteront dans les mémoires. C’était dantesque, presque irréel par moments. Le Tour ne sera plus jamais le même après ça !
Christian Prudhomme, directeur du Tour de France
Prochaine étape aujourd’hui entre Troyes et Troyes (oui, vous avez bien lu), un contre-la-montre de 25 kilomètres. L’occasion pour les favoris de se refaire une santé avant la première journée de repos. En espérant que les chemins soient plus roulants cette fois !
Un coup de chaud évité de justesse, contrairement à d’autres favoris relégués à plusieurs minutes sur ce coup du sort. Le maillot jaune Jonas Vingegaard, lui, a prouvé sa maîtrise des chemins caillouteux, restant bien calé dans les roues de ses équipiers tout au long des secteurs.
Une étape pour l’histoire
Si les chemins blancs ont fait pester plus d’un coureur, ils resteront comme l’un des temps forts de ce Tour de France 2024. Une expérience inédite, entre galère et épopée, qui prouve que la Grande Boucle n’a pas fini de nous surprendre.
Les images des coureurs courant dans les graviers resteront dans les mémoires. C’était dantesque, presque irréel par moments. Le Tour ne sera plus jamais le même après ça !
Christian Prudhomme, directeur du Tour de France
Prochaine étape aujourd’hui entre Troyes et Troyes (oui, vous avez bien lu), un contre-la-montre de 25 kilomètres. L’occasion pour les favoris de se refaire une santé avant la première journée de repos. En espérant que les chemins soient plus roulants cette fois !