En dépit d’un cessez-le-feu précaire à Gaza et d’une intervention musclée de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée, le nouveau secrétaire d’État américain Marco Rubio a tenu à réaffirmer le soutien indéfectible des États-Unis à Israël. Une prise de position qui intervient dans un contexte particulièrement tendu dans la région.
Washington réaffirme son alliance avec Israël
Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Marco Rubio a souligné que le « maintien du soutien inébranlable des États-Unis à Israël est une priorité absolue » pour le président Donald Trump, selon un communiqué du département d’État. Le chef de la diplomatie américaine a également salué les succès remportés par Israël contre le Hamas et le Hezbollah, s’engageant à œuvrer pour la libération des otages encore aux mains du Hamas à Gaza.
Un cessez-le-feu fragile à Gaza
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont entamé dimanche dernier la mise en œuvre d’un cessez-le-feu à Gaza, théâtre depuis 15 mois d’une guerre meurtrière. Cet accord, qui prévoit un échange de prisonniers, avait été initié en mai par l’administration Biden avant d’être finalisé grâce aux efforts diplomatiques conjoints des équipes de l’ancien et du nouveau président. Toutefois, Donald Trump s’est dit lundi « pas sûr » que la trêve tienne, quelques heures seulement après son investiture.
Opération militaire israélienne à Jénine
Mardi, soit le lendemain de l’entrée en fonction de Donald Trump et deux jours après le début du cessez-le-feu, l’armée israélienne a lancé une vaste opération « antiterroriste » à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Selon le gouverneur de la ville, la situation est « très difficile », l’armée ayant rasé au bulldozer les routes menant au camp de réfugiés et à l’hôpital sous un déluge de tirs et d’explosions. De nombreuses arrestations ont eu lieu, tandis que l’armée israélienne affirme avoir « frappé plus de dix terroristes ».
Tensions exacerbées en Cisjordanie
La Cisjordanie est le théâtre d’une flambée de violence depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023. Selon le ministère palestinien de la Santé, au moins 848 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons, tandis qu’Israël déplore la mort d’au moins 29 Israéliens dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires. Une situation explosive qui suscite l’inquiétude de la communauté internationale, la France appelant notamment Israël à la « retenue ».
Une stratégie controversée
Parmi ses premières décisions, le président Trump a levé les sanctions imposées par son prédécesseur à des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie, ravivant le débat sur une éventuelle annexion de pans de ce territoire occupé. Une perspective envisagée dans le « deal du siècle » proposé par Trump lors de son premier mandat, mais qui n’avait jamais abouti. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a justifié l’opération à Jénine par une volonté de frapper « de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés », dans le cadre d’une stratégie plus large visant l’Iran et ses alliés dans la région.
Alors que la trêve à Gaza reste précaire et que la Cisjordanie s’embrase, le soutien affiché par la nouvelle administration américaine à Israël risque d’attiser les tensions. Une équation délicate pour Washington, qui doit composer avec son allié historique tout en œuvrant à une désescalade. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de la région.
Mardi, soit le lendemain de l’entrée en fonction de Donald Trump et deux jours après le début du cessez-le-feu, l’armée israélienne a lancé une vaste opération « antiterroriste » à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Selon le gouverneur de la ville, la situation est « très difficile », l’armée ayant rasé au bulldozer les routes menant au camp de réfugiés et à l’hôpital sous un déluge de tirs et d’explosions. De nombreuses arrestations ont eu lieu, tandis que l’armée israélienne affirme avoir « frappé plus de dix terroristes ».
Tensions exacerbées en Cisjordanie
La Cisjordanie est le théâtre d’une flambée de violence depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023. Selon le ministère palestinien de la Santé, au moins 848 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons, tandis qu’Israël déplore la mort d’au moins 29 Israéliens dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires. Une situation explosive qui suscite l’inquiétude de la communauté internationale, la France appelant notamment Israël à la « retenue ».
Une stratégie controversée
Parmi ses premières décisions, le président Trump a levé les sanctions imposées par son prédécesseur à des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie, ravivant le débat sur une éventuelle annexion de pans de ce territoire occupé. Une perspective envisagée dans le « deal du siècle » proposé par Trump lors de son premier mandat, mais qui n’avait jamais abouti. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a justifié l’opération à Jénine par une volonté de frapper « de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés », dans le cadre d’une stratégie plus large visant l’Iran et ses alliés dans la région.
Alors que la trêve à Gaza reste précaire et que la Cisjordanie s’embrase, le soutien affiché par la nouvelle administration américaine à Israël risque d’attiser les tensions. Une équation délicate pour Washington, qui doit composer avec son allié historique tout en œuvrant à une désescalade. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de la région.
