Un rebondissement inattendu vient de se produire dans l’affaire opposant la célèbre chanteuse malienne Rokia Traoré à son ex-compagnon belge Jan Goossens. Selon des sources proches du dossier, l’artiste a été transférée ce vendredi de l’Italie, où elle avait été arrêtée en juin dernier, vers la Belgique pour y être jugée dans le cadre d’un litige familial complexe.
Rokia Traoré Écrouée en Belgique
Âgée de 50 ans, la star de la musique mondiale risque une peine de deux ans de prison pour non-représentation d’enfant, suite à une condamnation par défaut prononcée en octobre dernier par un tribunal bruxellois. Dès son arrivée sur le sol belge, elle a été conduite à la prison de Haren, dans la banlieue de la capitale.
Cette affaire remonte à 2019, lorsqu’un conflit a éclaté entre Rokia Traoré et le dramaturge Jan Goossens concernant la garde de leur fille née en 2015. Le père affirme ne pas avoir vu l’enfant depuis plus de cinq ans et demi.
Une Bataille Judiciaire Internationale
Malgré une interdiction de quitter le territoire français suite à une première arrestation à Paris en mars 2020, la chanteuse s’était envolée avec sa fille pour le Mali, refusant de se soumettre à la décision d’un juge belge. Son interpellation en Italie fin juin, alors qu’elle venait y donner un concert, a marqué un nouveau tournant dans ce bras de fer juridique international.
Après avoir épuisé tous les recours possibles devant la justice italienne, dont le dernier rejeté le 20 novembre par la Cour de cassation, Rokia Traoré a finalement été remise aux autorités belges. Son avocat, Me Vincent Lurquin, espère parvenir à un accord avec la partie adverse dans l’intérêt de l’enfant, afin d’éviter une nouvelle condamnation.
Le Cœur du Litige : La Résidence de l’Enfant
Au centre des désaccords entre les parents : le lieu de résidence principal de la fillette, aujourd’hui âgée de 9 ans et demi et scolarisée à Bamako. Jan Goossens souhaiterait une garde alternée permettant à l’enfant de passer ses vacances avec lui en Belgique. Ses avocats assurent qu’il œuvre depuis le début pour une «solution équilibrée» garantissant la présence des deux parents dans la vie de leur fille, entre deux pays et deux cultures.
Vers un Nouveau Procès
La chanteuse devra rapidement signifier à la justice belge son opposition à sa condamnation par défaut, afin d’être rejugée en sa présence. Dans cette hypothèse, elle restera en détention le temps de ce second procès qui pourrait se tenir dès décembre, a précisé le parquet.
Ce feuilleton judiciaire vient assombrir la brillante carrière de celle qui s’est illustrée autant par sa musique que par son engagement auprès de l’ONU en faveur des réfugiés. Une affaire familiale douloureuse qui prend une tournure de plus en plus dramatique et médiatique, loin des projecteurs que l’artiste malienne a l’habitude de côtoyer sur scène.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives dans ce conflit parental international hautement complexe. La justice belge parviendra-t-elle à concilier les intérêts divergents des deux parties tout en préservant le bien-être de l’enfant ? L’issue de cette saga reste plus que jamais incertaine. Une chose est sûre, les projecteurs seront braqués sur ce nouveau procès qui promet de faire couler beaucoup d’encre.
Malgré une interdiction de quitter le territoire français suite à une première arrestation à Paris en mars 2020, la chanteuse s’était envolée avec sa fille pour le Mali, refusant de se soumettre à la décision d’un juge belge. Son interpellation en Italie fin juin, alors qu’elle venait y donner un concert, a marqué un nouveau tournant dans ce bras de fer juridique international.
Après avoir épuisé tous les recours possibles devant la justice italienne, dont le dernier rejeté le 20 novembre par la Cour de cassation, Rokia Traoré a finalement été remise aux autorités belges. Son avocat, Me Vincent Lurquin, espère parvenir à un accord avec la partie adverse dans l’intérêt de l’enfant, afin d’éviter une nouvelle condamnation.
Le Cœur du Litige : La Résidence de l’Enfant
Au centre des désaccords entre les parents : le lieu de résidence principal de la fillette, aujourd’hui âgée de 9 ans et demi et scolarisée à Bamako. Jan Goossens souhaiterait une garde alternée permettant à l’enfant de passer ses vacances avec lui en Belgique. Ses avocats assurent qu’il œuvre depuis le début pour une «solution équilibrée» garantissant la présence des deux parents dans la vie de leur fille, entre deux pays et deux cultures.
Vers un Nouveau Procès
La chanteuse devra rapidement signifier à la justice belge son opposition à sa condamnation par défaut, afin d’être rejugée en sa présence. Dans cette hypothèse, elle restera en détention le temps de ce second procès qui pourrait se tenir dès décembre, a précisé le parquet.
Ce feuilleton judiciaire vient assombrir la brillante carrière de celle qui s’est illustrée autant par sa musique que par son engagement auprès de l’ONU en faveur des réfugiés. Une affaire familiale douloureuse qui prend une tournure de plus en plus dramatique et médiatique, loin des projecteurs que l’artiste malienne a l’habitude de côtoyer sur scène.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives dans ce conflit parental international hautement complexe. La justice belge parviendra-t-elle à concilier les intérêts divergents des deux parties tout en préservant le bien-être de l’enfant ? L’issue de cette saga reste plus que jamais incertaine. Une chose est sûre, les projecteurs seront braqués sur ce nouveau procès qui promet de faire couler beaucoup d’encre.