En coulisses, le Paris Saint-Germain bouillonne déjà d’impatience à l’aube de cette nouvelle ère sous la houlette de Luis Enrique. Le technicien espagnol, fraîchement débarqué dans la capitale, doit déjà trancher sur des dossiers brûlants qui dessineront le visage de son équipe. Au cœur des interrogations : le poste de gardien de but et le sort réservé à Sergio Ramos, légende en quête de rebond.
Donnarumma ou Safonov, un casse-tête pour Enrique
Dans les cages parisiennes, l’équation est complexe. Gianluigi Donnarumma, portier titulaire la saison passée, fait face à une concurrence inattendue avec l’arrivée du prometteur Matveï Safonov en provenance du FK Krasnodar. À 23 ans, le géant russe (1m97) incarne l’avenir à son poste et Luis Enrique serait sous le charme de son profil atypique, alliant qualités athlétiques et aisance balle au pied.
Luis apprécie beaucoup Safonov, il le voit comme un gardien moderne, taillé pour son système de jeu. Mais écarter Donnarumma n’est pas une mince affaire, il reste l’un des meilleurs à son poste.
– Une source proche du dossier
Derrière les sourires de façade, le duel fait rage. Luis Enrique devra trancher, en sachant que son choix en dira long sur sa vision du jeu et ses ambitions pour le PSG. Miser sur la jeunesse avec Safonov ou s’appuyer sur l’expérience de Donnarumma, un dilemme qui pourrait conditionner la réussite de son projet.
Le retour de Ramos, un défi pour Enrique
Autre dossier sensible sur le bureau du technicien : Sergio Ramos. Écarté des terrains depuis de longs mois, l’ancien capitaine du Real Madrid s’apprête à faire son retour, bien décidé à prouver qu’il n’est pas fini malgré le poids des années. Une perspective qui n’enchante guère Luis Enrique, peu convaincu par son profil.
Luis n’a jamais été un grand fan de Ramos, il le trouve trop lent, pas assez discipliné tactiquement. Mais il sait aussi que son expérience et son leadership peuvent être précieux.
– Un membre du staff technique
Relancer Ramos ou miser sur la jeunesse de Bitshiabu et Skriniar, Luis Enrique joue gros sur ce dossier. Son management des egos et sa capacité à imposer ses choix seront scrutés de près, tant le vestiaire parisien peut se transformer en poudrière.
Un PSG nouveau se dessine
Derrière les questions individuelles, c’est un collectif qui se cherche encore. Luis Enrique a des idées, un projet de jeu ambitieux, mais il doit d’abord convaincre un vestiaire qui a souvent torpillé ses prédécesseurs. Son défi : fédérer les stars autour d’une identité commune, quitte à bousculer les habitudes et les hiérarchies établies.
Luis sait où il veut aller, il a une vision précise. Mais il faudra du temps pour que ça prenne, que chacun adhère à ses principes. Le plus dur reste à faire.
– Un observateur avisé du club
Entre concurrence exacerbée et retours attendus, le PSG version Luis Enrique se dessine dans la douleur, faisant le pari audacieux d’un nouveau cycle. L’été sera chaud dans la capitale, avec un entraîneur déterminé à imprimer sa patte sur un effectif en pleine mue. Réponses dans les prochaines semaines, avec des choix forts qui en diront long sur les ambitions parisiennes.