Imaginez un instant : une petite station balnéaire normande, un parc peuplé de paons majestueux, et une foule de 300 personnes captivée par des cris d’oiseaux imités avec une précision désarmante. Ce n’est pas une scène tirée d’un film, mais bien la réalité du premier concours de cri du paon, qui a secoué Luc-sur-Mer, en Normandie, le 17 mai 2025. Un événement aussi insolite que fédérateur, où un juriste caennais, poussé par ses amis, a décroché la victoire grâce à son talent d’imitateur. Plongeons dans cette journée mémorable qui a fait vibrer la côte normande !
Un Concours Pas Comme les Autres
Luc-sur-Mer, petite commune du Calvados, est connue pour ses plages, son charme côtier et… ses paons. Ces oiseaux majestueux, qui déambulent librement dans le parc de la Baleine, sont devenus des figures emblématiques de la ville. Mais qui aurait cru qu’ils inspireraient un concours aussi original ? Ce samedi 17 mai 2025, la municipalité a organisé la toute première édition d’un événement dédié à l’imitation du cri du paon, attirant curieux, amateurs et compétiteurs dans une ambiance à la fois festive et décalée.
L’idée peut sembler loufoque, mais elle s’inscrit dans une tradition d’événements insolites qui gagnent en popularité en France, à l’image du championnat du cri de la mouette à Dunkerque. Avec 18 participants, des costumes colorés et un public enthousiaste, ce concours a dépassé toutes les attentes, marquant les esprits par son originalité et sa bonne humeur.
Gaël, l’Homme au Cri Parfait
Le héros de cette journée n’est autre qu’un juriste caennais d’une trentaine d’années, Gaël Rihouet. Poussé par ses amis, qui connaissaient son talent pour imiter les animaux, Gaël s’est présenté sur scène avec un masque artisanal confectionné par ses proches. « Mes amis m’ont inscrit sans me prévenir, ils savaient que j’avais un don pour ça », confie-t-il avec un rire. Et pour cause : Gaël avait déjà eu l’occasion de s’entraîner en observant les paons du parc de la Baleine, situé à deux pas de son village natal, Cresserons.
« Quand j’ai poussé mon cri, le public a lâché un grand ‘oooh’ d’admiration. J’ai su que j’avais marqué des points ! »
Gaël Rihouet, vainqueur du concours
Son imitation, un léééooon à la fois puissant et nuancé, a conquis le jury municipal. Mais ce n’était pas qu’une question de spontanéité. Gaël a révélé avoir peaufiné son cri en visionnant des vidéos de paons la veille du concours, étudiant les subtilités de leur vocalisation. « Il y a une note pincée, une variation dans le son qu’il faut reproduire avec précision », explique-t-il. Cette préparation, alliée à son absence de peur du ridicule, lui a valu la première place.
Un Événement qui Fait Écho
Ce qui devait être une simple animation locale a pris une ampleur inattendue. Filmé par des médias régionaux, l’événement a attiré l’attention bien au-delà des frontières du Calvados. Gaël, par exemple, a été invité sur une radio nationale pour raconter son exploit. « Depuis ma victoire, je fais le paon 25 fois par jour ! », plaisante-t-il, notant que sa petite célébrité commence à se répandre, même au travail.
Le concours a également suscité des comparaisons avec d’autres événements insolites, comme le championnat du cri de la mouette à Dunkerque. Les organisateurs, ravis du succès, rêvent déjà de faire de cette compétition une tradition aussi emblématique. « On sent que ça inspire des vocations », glisse Gaël, qui prévoit de défendre son titre l’année prochaine face à une concurrence qui s’annonce rude.
Pourquoi un tel engouement ?
- Originalité : Un concours qui sort des sentiers battus et célèbre la créativité.
- Proximité : Les paons du parc de la Baleine sont des figures locales adorées.
- Humour : L’absence de peur du ridicule crée une ambiance conviviale.
- Participation : Un événement accessible à tous, amateurs comme passionnés.
L’Art d’Imiter le Paon : Une Technique à Part
Imiter le cri du paon n’est pas une mince affaire. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas simplement de crier léééooon. Le cri du paon est complexe, mêlant des sonorités stridentes et des variations subtiles. Gaël, avec son oreille affûtée, a su capter ces nuances. « Il faut écouter attentivement, repérer les inflexions, et reproduire ce côté pincé qui fait toute la différence », explique-t-il.
Pour mieux comprendre la difficulté, voici les étapes clés pour imiter un paon :
- Observation : Étudier le cri via des vidéos ou en direct.
- Entraînement : Reproduire les sons en travaillant la gorge et le souffle.
- Nuance : Maîtriser les variations pour un rendu authentique.
- Confiance : Oser performer devant un public, sans craindre le ridicule.
Cette approche méthodique a permis à Gaël de se démarquer, même face à des concurrents aux costumes plus élaborés. Car si certains ont misé sur l’esthétique avec des tenues éclatantes, c’est bien la justesse de son cri qui a fait la différence.
Les Paons, Stars de Luc-sur-Mer
Les véritables vedettes de cet événement restent les paons du parc de la Baleine. Ces oiseaux, au plumage flamboyant, sont une attraction locale depuis des années. Leur cri, à la fois étrange et envoûtant, résonne régulièrement dans la commune, inspirant habitants et visiteurs. Organiser un concours autour d’eux était donc une idée aussi logique que brillante.
Le parc de la Baleine, situé en plein cœur de Luc-sur-Mer, est un lieu de promenade prisé. Les paons y vivent en liberté, ajoutant une touche d’exotisme à ce coin de Normandie. Leur présence a non seulement inspiré le concours, mais aussi renforcé le lien entre les habitants et leur environnement. « Ces oiseaux font partie de notre identité », souligne un organisateur. Pas étonnant que l’événement ait attiré autant de curieux !
Un Tremplin pour la Culture Locale
Ce concours n’est pas qu’une anecdote amusante. Il illustre la capacité des petites communes à innover pour dynamiser leur territoire. En attirant des médias et en fédérant la communauté, Luc-sur-Mer s’est offert une visibilité inattendue. L’événement pourrait même devenir un rendez-vous annuel, à l’image d’autres compétitions insolites en France.
« Ce concours suscite des vocations. On veut en faire une tradition aussi connue que le cri de la mouette à Dunkerque. »
Un organisateur de l’événement
Pour les habitants, c’est aussi l’occasion de célébrer leur patrimoine local. Le parc de la Baleine, les paons, et maintenant ce concours, forment un trio gagnant qui fait rayonner Luc-sur-Mer. Et si Gaël ne compte pas briguer une carrière nationale avec son talent, il est déjà prêt à revenir en 2026 pour défendre son titre.
Un Événement Qui Inspire
Le succès de cette première édition a dépassé toutes les attentes. Avec 300 spectateurs, des costumes créatifs et une ambiance bon enfant, le concours de cri du paon a prouvé que l’originalité peut transformer une petite idée en grand moment de partage. Les organisateurs envisagent déjà d’élargir l’événement, avec peut-être plus de participants et une scène encore plus festive.
Pour les amateurs d’insolite, voici ce qui pourrait attendre la prochaine édition :
- Plus de concurrents : Une compétition encore plus disputée.
- Ateliers : Des sessions pour apprendre à imiter le paon.
- Animations : Des stands autour des paons et de la nature locale.
- Visibilité : Une couverture médiatique accrue.
En attendant, le cri du paon résonne encore dans les mémoires de Luc-sur-Mer. Gaël, lui, savoure sa petite notoriété, tout en restant fidèle à l’esprit ludique de l’événement. « C’est juste pour le fun », assure-t-il. Mais qui sait ? Peut-être que ce concours deviendra un jour une étape incontournable du calendrier normand.
Pourquoi Ça Nous Parle
Ce genre d’événement, aussi décalé soit-il, rappelle l’importance de la créativité et de la communauté. Dans un monde souvent sérieux, prendre le temps de rire, d’imiter un paon et de célébrer l’insolite fait du bien. Luc-sur-Mer a su transformer une particularité locale – ses paons – en un moment de joie collective, prouvant que l’originalité est une force.
Alors, serez-vous au rendez-vous l’année prochaine pour entendre le prochain léééooon ? Une chose est sûre : les paons du parc de la Baleine auront encore beaucoup à nous apprendre.
