C’est un exploit retentissant que vient de signer Paula Badosa à l’Open d’Australie. Ce mardi, l’Espagnole s’est offert le scalp de la numéro 3 mondiale Coco Gauff en deux sets (7-5, 6-4). Grâce à cette victoire de prestige, elle se qualifie pour les demi-finales, une première pour elle en Grand Chelem. Un résultat qui confirme son retour au premier plan après une période difficile.
Badosa renoue avec son meilleur niveau
Ancienne numéro 2 mondiale, Paula Badosa a connu une trajectoire en dents de scie ces derniers mois. Éloignée des courts par des blessures, elle a dégringolé au classement. Mais à Melbourne, elle semble avoir retrouvé son tennis. Face à Coco Gauff, grande favorite du tournoi et invaincue depuis novembre, Badosa a livré une prestation d’une grande maîtrise.
Un succès en deux temps
La première manche fut âprement disputée. Les deux joueuses ont fait jeu égal jusqu’à 5-5, avant que Badosa ne parvienne à breaker pour empocher le set. Dans la second, l’Espagnole a rapidement pris les devants pour mener 4-1. Malgré un sursaut de Gauff, elle a tenu bon pour s’imposer 6-4 et décrocher son billet pour les demies.
Je suis super fière de mon niveau de jeu. Pour moi, c’est un rêve qui se concrétise.
Paula Badosa
La consécration pour Paula Badosa
À 25 ans, Paula Badosa goûte pour la première fois au dernier carré d’un Majeur. Après plusieurs belles victoires dont une contre la Française Caroline Garcia, Badosa franchit un nouveau cap face à Coco Gauff. Il s’agit de son premier succès face à une joueuse du Top 10 en Grand Chelem. Une victoire référence pour l’Espagnole qui rêve désormais de soulever le trophée.
Sabalenka ou Pavlyuchenkova au prochain tour
En demi-finale, Paula Badosa retrouvera la gagnante du choc 100% russe entre Aryna Sabalenka, numéro 5 mondiale, et Anastasia Pavlyuchenkova, 32e à la WTA. Un défi XXL en perspective pour l’Espagnole qui tentera d’atteindre la première finale de Grand Chelem de sa carrière. Vu son parcours australien et la confiance accumulée, tous les espoirs semblent permis pour Paula Badosa.
