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Nouvelle frappe aérienne au Yémen : les rebelles accusent le Royaume-Uni et les USA

Nouveau raid aérien sur la capitale yéménite, au lendemain de frappes israéliennes meurtrières. Les rebelles Houthis accusent le Royaume-Uni et les États-Unis d'être derrière cette attaque. La situation s'envenime dans la région, sur fond de jeux d'influence des puissances étrangères. Qui tire réellement les ficelles de ce conflit interminable ?

La capitale yéménite Sanaa a de nouveau été la cible d’une frappe aérienne ce vendredi, quelques heures seulement après les raids meurtriers menés par Israël sur des sites contrôlés par les rebelles Houthis. Ces derniers n’ont pas tardé à réagir, pointant un doigt accusateur vers le Royaume-Uni et les États-Unis, qu’ils soupçonnent d’être derrière cette nouvelle attaque.

Les Houthis dénoncent une « agression américaine et britannique »

Sur leur chaîne Telegram, les rebelles yéménites, qui contrôlent la capitale Sanaa, ont qualifié ce raid d’« agression américaine et britannique ». Des témoins sur place ont rapporté à l’AFP avoir entendu une puissante explosion, sans qu’aucun bilan n’ait pour l’heure été communiqué. Ni le Royaume-Uni, ni les États-Unis, pas plus qu’Israël, n’ont pour l’instant réagi à ces accusations.

La France condamne fermement les attaques des Houthis contre Israël

Dans une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, la France a vivement condamné les attaques au missile et au drone contre le territoire israélien, revendiquées par les Houthis ces derniers jours. Paris a rappelé que ces actions, comme les nombreuses autres menées par le groupe rebelle, sont « inacceptables, déstabilisatrices et doivent cesser immédiatement », réaffirmant son attachement à la stabilité régionale et à la sécurité d’Israël.

Escalade des tensions : les Houthis revendiquent de nouvelles attaques anti-israéliennes

Loin de baisser la garde, les rebelles yéménites ont assuré avoir tiré vendredi un missile en direction de l’aéroport de Tel-Aviv, et mené des attaques de drones contre la métropole israélienne ainsi qu’un navire en mer d’Arabie. Selon eux, l’agression israélienne ne fera que renforcer la détermination du peuple yéménite à soutenir la cause palestinienne. L’armée israélienne affirme de son côté avoir intercepté le projectile avant qu’il ne pénètre son espace aérien.

« L’agression israélienne ne fera qu’accroître la détermination du peuple yéménite à continuer de soutenir le peuple palestinien. »

– Communiqué des rebelles Houthis

Civils pris entre deux feux : le lourd tribut des raids aériens

Les frappes israéliennes de jeudi ont fait six victimes parmi la population yéménite, dont quatre à l’aéroport de Sanaa, un site stratégique aux mains des Houthis. Ces pertes humaines viennent s’ajouter aux dizaines de milliers de morts et aux millions de déplacés qu’a déjà causés la guerre civile qui ravage le Yémen depuis 2014, opposant le gouvernement reconnu par la communauté internationale aux rebelles soutenus par l’Iran. Un conflit aux enjeux régionaux qui ne cesse de s’enliser.

Infrastructures vitales visées : l’impact dévastateur sur les populations

Au-delà des pertes en vies humaines, les bombardements aériens ont aussi pour cible des infrastructures clés pour la population civile yéménite, déjà confrontée à l’une des pires crises humanitaires au monde. Ainsi, le raid israélien de jeudi a notamment touché une centrale électrique à Hodeïda, ville portuaire de l’ouest du pays, aggravant encore un peu plus les difficiles conditions de vie des habitants.

« Le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de Gaza est désormais hors service suite au raid israélien de ce matin. De premières informations font état de services clés incendiés et détruits. »

– Communiqué de l’OMS

Une situation humanitaire catastrophique qui empire de jour en jour

Avec un système de santé à bout de souffle, une insécurité alimentaire touchant plus des deux tiers de la population et des pénuries récurrentes d’eau potable, de carburant et d’électricité, le Yémen s’enfonce toujours plus dans une spirale infernale. Selon l’ONU, la guerre a déjà fait plus de 300 000 morts, et la moitié des 30 millions d’habitants sont au bord de la famine. Un désastre humanitaire que l’instabilité chronique et les ingérences étrangères ne font qu’aggraver.

Le grand jeu des puissances régionales et internationales

Loin d’être un simple conflit interne, la guerre au Yémen cristallise les tensions géopolitiques du Moyen-Orient. Riyad et ses alliés soutiennent le gouvernement face à la rébellion Houthis, appuyée militairement par Téhéran. Une lutte d’influence où s’invitent aussi les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël et d’autres acteurs internationaux, transformant le pays en échiquier où s’affrontent par procuration les ambitions rivales, au détriment des civils pris en étau.

Vers une désescalade ou un enlisement du conflit ?

Face à l’intensification des attaques croisées entre rebelles yéménites et Israël, et à la multiplication des ingérences étrangères, les perspectives de paix semblent plus que jamais compromises. La communauté internationale, à commencer par l’ONU et les puissances régionales, saura-t-elle trouver les leviers diplomatiques pour apaiser les tensions et œuvrer à une résolution politique du conflit ? Ou assistera-t-on à une escalade militaire aux conséquences potentiellement dévastatrices ? L’avenir du Yémen, mais aussi la stabilité déjà fragile du Moyen-Orient, en dépendent.

Les frappes israéliennes de jeudi ont fait six victimes parmi la population yéménite, dont quatre à l’aéroport de Sanaa, un site stratégique aux mains des Houthis. Ces pertes humaines viennent s’ajouter aux dizaines de milliers de morts et aux millions de déplacés qu’a déjà causés la guerre civile qui ravage le Yémen depuis 2014, opposant le gouvernement reconnu par la communauté internationale aux rebelles soutenus par l’Iran. Un conflit aux enjeux régionaux qui ne cesse de s’enliser.

Infrastructures vitales visées : l’impact dévastateur sur les populations

Au-delà des pertes en vies humaines, les bombardements aériens ont aussi pour cible des infrastructures clés pour la population civile yéménite, déjà confrontée à l’une des pires crises humanitaires au monde. Ainsi, le raid israélien de jeudi a notamment touché une centrale électrique à Hodeïda, ville portuaire de l’ouest du pays, aggravant encore un peu plus les difficiles conditions de vie des habitants.

« Le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de Gaza est désormais hors service suite au raid israélien de ce matin. De premières informations font état de services clés incendiés et détruits. »

– Communiqué de l’OMS

Une situation humanitaire catastrophique qui empire de jour en jour

Avec un système de santé à bout de souffle, une insécurité alimentaire touchant plus des deux tiers de la population et des pénuries récurrentes d’eau potable, de carburant et d’électricité, le Yémen s’enfonce toujours plus dans une spirale infernale. Selon l’ONU, la guerre a déjà fait plus de 300 000 morts, et la moitié des 30 millions d’habitants sont au bord de la famine. Un désastre humanitaire que l’instabilité chronique et les ingérences étrangères ne font qu’aggraver.

Le grand jeu des puissances régionales et internationales

Loin d’être un simple conflit interne, la guerre au Yémen cristallise les tensions géopolitiques du Moyen-Orient. Riyad et ses alliés soutiennent le gouvernement face à la rébellion Houthis, appuyée militairement par Téhéran. Une lutte d’influence où s’invitent aussi les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël et d’autres acteurs internationaux, transformant le pays en échiquier où s’affrontent par procuration les ambitions rivales, au détriment des civils pris en étau.

Vers une désescalade ou un enlisement du conflit ?

Face à l’intensification des attaques croisées entre rebelles yéménites et Israël, et à la multiplication des ingérences étrangères, les perspectives de paix semblent plus que jamais compromises. La communauté internationale, à commencer par l’ONU et les puissances régionales, saura-t-elle trouver les leviers diplomatiques pour apaiser les tensions et œuvrer à une résolution politique du conflit ? Ou assistera-t-on à une escalade militaire aux conséquences potentiellement dévastatrices ? L’avenir du Yémen, mais aussi la stabilité déjà fragile du Moyen-Orient, en dépendent.

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