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Marches féministes contre l’extrême droite : le combat continue

Les associations féministes sonnent l'alerte contre l'extrême droite à l'approche des législatives. Elles dénoncent le "féminisme de façade" du RN et appellent à une mobilisation générale pour défendre les droits chèrement acquis. Seront-elles entendues ?

À l’approche des élections législatives, où le Rassemblement national part favori, les associations féministes tirent la sonnette d’alarme. Ce dimanche, elles appellent à une mobilisation générale dans toute la France pour dénoncer le danger que représente l’extrême droite pour les droits des femmes. Sous ses airs de “féminisme de façade”, le RN dissimulerait une idéologie profondément réactionnaire et hostile aux combats féministes.

Le spectre d’une régression des droits des femmes

Pour les associations, l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite fait planer une menace très concrète sur les droits chèrement acquis par les femmes ces dernières décennies. Elles pointent du doigt les exemples de pays européens comme la Pologne ou l’Italie, où l’accession de partis nationalistes et populistes s’est accompagnée de reculs majeurs en matière d’égalité femmes-hommes et de droit à l’avortement.

C’est un sombre tableau qui s’offre à nous: si le Rassemblement national l’emporte, nous allons être les premières attaquées, avec les personnes LGBTQ+ et les immigrés.

– Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes

En France, les associations redoutent notamment des coupes budgétaires dans les subventions publiques allouées aux organisations féministes et de planning familial. Ce qui impacterait directement leur capacité à agir sur le terrain pour aider et orienter les femmes.

Le “féminisme de façade” de l’extrême droite

Face à ces accusations, le RN a tenté une opération de communication en publiant une vidéo de son président Jordan Bardella promettant de défendre les droits des femmes. Mais pour les associations, il ne s’agit que d’une instrumentalisation et d’une imposture féministe.

Elles rappellent que par le passé, les eurodéputés RN se sont abstenus sur des textes cruciaux comme la directive européenne sur l’égalité salariale. Le parti est aussi accusé de n’évoquer les violences faites aux femmes que lorsque les agresseurs sont étrangers, ignorant que l’immense majorité ont lieu dans la sphère familiale.

Une mobilisation pour envoyer un message fort

En descendant dans la rue ce dimanche partout en France, les associations féministes veulent envoyer un message clair :

  • Dénoncer le danger de l’extrême droite pour les droits des femmes
  • Mettre en garde contre son féminisme de façade
  • Appeler à faire barrage à ses idées réactionnaires

Car au-delà des promesses de façade, c’est bien un retour en arrière pour la cause des femmes qui se profile si l’extrême droite arrive au pouvoir. Face à cette menace, la mobilisation s’annonce déterminée pour défendre un avenir féministe et progressiste.

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