Dans un verdict qui a suscité l’indignation, l’opposant russe Alexeï Gorinov, déjà emprisonné pour avoir dénoncé l’offensive en Ukraine, a été condamné à 3 années de prison supplémentaires. Son crime ? « Apologie du terrorisme », pour avoir tenu des propos critiques lors de conversations avec des codétenus. Une peine qui porte sa condamnation totale à 10 ans d’emprisonnement, témoignant de l’implacable répression qui s’abat sur les voix dissidentes en Russie.
Un pionnier de la contestation anti-guerre
Alexeï Gorinov, 63 ans, est entré dans l’histoire en 2022 en devenant le premier Russe condamné à de la prison ferme pour avoir dénoncé l’assaut contre l’Ukraine. Conseiller municipal de Moscou, il avait écopé de 7 ans de réclusion en vertu d’une loi réprimant la « diffusion de fausses informations » sur l’armée, promulguée peu après le début du conflit pour museler toute critique.
Lors de l’énoncé de ce nouveau verdict, Gorinov a lancé au juge : « Je suis pour la paix, mais vous aimez la guerre ». Des paroles fortes qui résonnent comme un cri dans le silence imposé par le Kremlin.
Des propos qui dérangent
Cette condamnation supplémentaire fait suite à des conversations tenues par Gorinov avec des codétenus, alors qu’il était hospitalisé pour une pneumonie en janvier 2023. Selon l’accusation, il aurait justifié les frappes ukrainiennes sur le pont de Crimée et les actions de deux unités militaires ukrainiennes classées « organisations terroristes » par Moscou.
Avant le verdict, l’opposant a une nouvelle fois appelé à « arrêter le massacre sanglant et inutile » en Ukraine, s’interrogeant : « N’est-il pas temps de laisser nos voisins en paix et de régler nos propres problèmes ? ». Un message de paix qui lui a valu d’être davantage sanctionné.
Faire taire les voix critiques
Le cas d’Alexeï Gorinov est emblématique de la répression qui s’est abattue en Russie sur les opposants à la guerre en Ukraine. Des centaines, voire des milliers de personnes ont été jetées en prison pour avoir exprimé leur désaccord avec l’offensive militaire. Des peines très lourdes sont régulièrement prononcées pour « trahison », « sabotage » ou « extrémisme ».
Lors de sa première condamnation en juillet 2022, Gorinov avait été sanctionné pour avoir dénoncé « l’agression militaire en cours en Ukraine » lors d’une séance du conseil municipal diffusée sur YouTube. Un acte de courage qui lui a valu 7 ans derrière les barreaux.
Un combat pour la liberté d’expression
Tout au long de ses procès, Alexeï Gorinov n’a cessé de dénoncer la « persécution des citoyens qui expriment leurs opinions » en Russie. Lors de sa dernière audience, il a brandi une pancarte proclamant « Arrêtez de tuer ! Arrêtons la guerre ! », un geste fort malgré les risques encourus.
Son avocat a cependant expliqué qu’en raison des particularités du système carcéral russe, Gorinov pourrait ne pas purger la totalité des deux peines cumulées. Une maigre lueur d’espoir pour cet homme qui paie au prix fort son engagement pour la paix.
Ma culpabilité réside dans le fait que, en tant que citoyen de mon pays, j’ai permis cette guerre et n’ai pas su l’arrêter.
Alexeï Gorinov, lors de son procès
Le cas d’Alexeï Gorinov met en lumière le climat de répression qui règne en Russie, où toute voix dissonante est impitoyablement réprimée. Son combat pour la liberté d’expression et contre la guerre en fait un symbole de la résistance face à un régime de plus en plus autoritaire. Son sort rappelle celui de nombreux autres opposants, réduits au silence par un système judiciaire aux ordres du pouvoir.
Malgré les lourdes condamnations qui s’accumulent, Alexeï Gorinov reste droit dans ses bottes, fidèle à ses convictions pacifistes. Son courage et sa détermination forcent le respect et l’admiration. Son calvaire judiciaire souligne l’urgence de défendre les droits humains et les libertés fondamentales, mis à mal par le régime de Vladimir Poutine.
Tandis que la guerre en Ukraine se poursuit, faisant chaque jour de nouvelles victimes, la voix d’Alexeï Gorinov continue de résonner depuis sa cellule, appelant à la raison et à l’humanité. Son histoire est celle d’un homme qui a choisi de se dresser contre la folie guerrière, au péril de sa liberté. Un exemple de bravoure qui ne doit pas rester vain, et qui en appelle à la mobilisation de tous les défenseurs de la paix et de la démocratie.
Le cas d’Alexeï Gorinov est emblématique de la répression qui s’est abattue en Russie sur les opposants à la guerre en Ukraine. Des centaines, voire des milliers de personnes ont été jetées en prison pour avoir exprimé leur désaccord avec l’offensive militaire. Des peines très lourdes sont régulièrement prononcées pour « trahison », « sabotage » ou « extrémisme ».
Lors de sa première condamnation en juillet 2022, Gorinov avait été sanctionné pour avoir dénoncé « l’agression militaire en cours en Ukraine » lors d’une séance du conseil municipal diffusée sur YouTube. Un acte de courage qui lui a valu 7 ans derrière les barreaux.
Un combat pour la liberté d’expression
Tout au long de ses procès, Alexeï Gorinov n’a cessé de dénoncer la « persécution des citoyens qui expriment leurs opinions » en Russie. Lors de sa dernière audience, il a brandi une pancarte proclamant « Arrêtez de tuer ! Arrêtons la guerre ! », un geste fort malgré les risques encourus.
Son avocat a cependant expliqué qu’en raison des particularités du système carcéral russe, Gorinov pourrait ne pas purger la totalité des deux peines cumulées. Une maigre lueur d’espoir pour cet homme qui paie au prix fort son engagement pour la paix.
Ma culpabilité réside dans le fait que, en tant que citoyen de mon pays, j’ai permis cette guerre et n’ai pas su l’arrêter.
Alexeï Gorinov, lors de son procès
Le cas d’Alexeï Gorinov met en lumière le climat de répression qui règne en Russie, où toute voix dissonante est impitoyablement réprimée. Son combat pour la liberté d’expression et contre la guerre en fait un symbole de la résistance face à un régime de plus en plus autoritaire. Son sort rappelle celui de nombreux autres opposants, réduits au silence par un système judiciaire aux ordres du pouvoir.
Malgré les lourdes condamnations qui s’accumulent, Alexeï Gorinov reste droit dans ses bottes, fidèle à ses convictions pacifistes. Son courage et sa détermination forcent le respect et l’admiration. Son calvaire judiciaire souligne l’urgence de défendre les droits humains et les libertés fondamentales, mis à mal par le régime de Vladimir Poutine.
Tandis que la guerre en Ukraine se poursuit, faisant chaque jour de nouvelles victimes, la voix d’Alexeï Gorinov continue de résonner depuis sa cellule, appelant à la raison et à l’humanité. Son histoire est celle d’un homme qui a choisi de se dresser contre la folie guerrière, au péril de sa liberté. Un exemple de bravoure qui ne doit pas rester vain, et qui en appelle à la mobilisation de tous les défenseurs de la paix et de la démocratie.