La tension monte à l’Assemblée nationale alors que les oppositions LFI et RN s’apprêtent à dégainer leurs redoutables motions de censure. Un véritable compte à rebours s’est enclenché, menaçant directement la stabilité du gouvernement. Les jeux sont faits, les cartes sur table. Place au suspense !
L’ultimatum de LFI arrive à échéance
Tel un couperet s’abattant, l’ultimatum posé par La France insoumise il y a un mois de cela touche à sa fin. Sans projet de loi de finances rectificative à l’horizon, le parti compte bien mettre ses menaces à exécution.
Si en milieu de semaine le gouvernement n’a toujours pas déposé de projet de loi rectificative, nous déposerons une motion de censure.
– Manuel Bompard, coordinateur national de LFI
Un avertissement on ne peut plus clair. La balle est dans le camp de l’exécutif, mais celui-ci semble camper sur ses positions. Le bras de fer s’annonce intense.
Le RN prêt à dégainer aussi
Dans cette partie d’échecs politiques, le Rassemblement national n’est pas en reste. Le parti lepéniste avait fixé le même ultimatum fin avril. Et il compte bien joindre l’acte à la parole.
Elle arrive, on va la déposer. Ce sera l’occasion de voir ce que vont faire les LR.
– Laure Lavalette, députée RN
Les Républicains se retrouvent ainsi au cœur des spéculations. Soutiendront-ils le gouvernement ou se rallieront-ils aux motions de censure ? Le suspense est à son comble.
Un examen sous haute tension
Si les motions sont déposées, un examen dans un délai de 48 heures sera de mise. Un véritable compte à rebours qui pourrait faire vaciller le gouvernement à quelques jours des élections européennes.
- Les oppositions vent debout, unies dans leur fronde
- Le gouvernement dos au mur, contraint de jouer serré
- Les débats s’annoncent électriques et passionnés
Une chose est sûre : l’Assemblée nationale risque de connaître des heures agitées. Les prochains jours seront décisifs et lourds de conséquences pour l’avenir politique du pays. Les Français retiennent leur souffle.