Coup de tonnerre sur la scène politique française. Le premier tour des élections législatives anticipées de 2024 a vu le Rassemblement National arriver largement en tête, créant la surprise générale. Dans plusieurs circonscriptions clés, à commencer par son fief d’Hénin-Beaumont où Marine Le Pen est élue dès le premier tour, le parti d’extrême-droite réalise une percée spectaculaire. Au QG du RN, les militants ont laissé exploser leur joie à l’annonce des résultats, entrevoyant la possibilité historique de décrocher une majorité à l’Assemblée Nationale. Retour sur une soirée électorale qui bouscule en profondeur le paysage politique hexagonal.
Le Rassemblement National en pole position
Avec 34,2% des suffrages au niveau national selon les premières estimations, le parti de Marine Le Pen devance largement la Nouvelle Force Populaire (29,1%) et le camp présidentiel (21,5%). Un niveau inédit sous la Vème République pour une formation identifiée à l’extrême-droite. Dans de nombreux territoires, et pas seulement ses zones de force traditionnelles, le RN arrive en tête et vire en position favorable dans l’optique du second tour.
Confirmation de cette dynamique à Hénin-Beaumont, ville symbole pour le Rassemblement National. Avec 58% des voix, Marine Le Pen s’impose très largement et décroche son siège de députée dès le premier tour. «C’est une immense fierté et une grande responsabilité», a sobrement réagi la finaliste de la présidentielle de 2027. Avant d’ajouter, combative : «Ce n’est que le début, nous serons la surprise de ce scrutin !».
Liesse au QG du parti lepéniste
Dans son quartier général d’Hénin-Beaumont justement, les militants RN ont laissé éclater leur joie à l’annonce des résultats. Embrassades, vivats, drapeaux tricolores agités… L’ambiance était à la fête parmi les soutiens de Marine Le Pen, convaincus de vivre un moment historique.
C’est une immense victoire pour Marine et le camp national. Ce soir, nous avons prouvé que nous étions la seule opposition crédible et le premier parti de France !
s’est enthousiasmé Louis Aliot, cadre du parti.
Une liesse en décalage avec les mines défaites et inquiètes observées dans les QG des autres partis. Au RN, on veut désormais croire en ses chances de remporter une majorité de circonscriptions au second tour. Et d’installer ainsi un maximum de députés au Palais Bourbon. Du jamais vu sous la Vème République.
Le RN en mesure de s’imposer à l’Assemblée ?
Au vu de la dynamique du premier tour et des réserves de voix dont il dispose, le Rassemblement National peut légitimement espérer faire élire plusieurs dizaines de députés, bien au-delà de son record sous l’étiquette Front National (35 en 1986). Un groupe parlementaire étoffé en perspective, et peut-être même, scénario inédit, une majorité relative.
Un tel séisme serait un camouflet terrible pour le camp présidentiel. Même s’il est en mesure de sauver les meubles dans de nombreuses circonscriptions, Emmanuel Macron va devoir composer avec une Assemblée Nationale qui lui est très largement hostile et où il ne dispose plus des coudées franches. L’hypothèse d’une nouvelle dissolution est évoquée par certains, mais elle apparaît très risquée au vu du rapport de force.
Les prochains jours s’annoncent donc cruciaux et tous les regards seront braqués vers le second tour des législatives le 8 juillet. Mais une chose est sûre : fort de son résultat du premier tour, le Rassemblement National est plus que jamais en position de force. Et entend bien jouer un rôle majeur dans la future Assemblée.
Confirmation de cette dynamique à Hénin-Beaumont, ville symbole pour le Rassemblement National. Avec 58% des voix, Marine Le Pen s’impose très largement et décroche son siège de députée dès le premier tour. «C’est une immense fierté et une grande responsabilité», a sobrement réagi la finaliste de la présidentielle de 2027. Avant d’ajouter, combative : «Ce n’est que le début, nous serons la surprise de ce scrutin !».
Liesse au QG du parti lepéniste
Dans son quartier général d’Hénin-Beaumont justement, les militants RN ont laissé éclater leur joie à l’annonce des résultats. Embrassades, vivats, drapeaux tricolores agités… L’ambiance était à la fête parmi les soutiens de Marine Le Pen, convaincus de vivre un moment historique.
C’est une immense victoire pour Marine et le camp national. Ce soir, nous avons prouvé que nous étions la seule opposition crédible et le premier parti de France !
s’est enthousiasmé Louis Aliot, cadre du parti.
Une liesse en décalage avec les mines défaites et inquiètes observées dans les QG des autres partis. Au RN, on veut désormais croire en ses chances de remporter une majorité de circonscriptions au second tour. Et d’installer ainsi un maximum de députés au Palais Bourbon. Du jamais vu sous la Vème République.
Le RN en mesure de s’imposer à l’Assemblée ?
Au vu de la dynamique du premier tour et des réserves de voix dont il dispose, le Rassemblement National peut légitimement espérer faire élire plusieurs dizaines de députés, bien au-delà de son record sous l’étiquette Front National (35 en 1986). Un groupe parlementaire étoffé en perspective, et peut-être même, scénario inédit, une majorité relative.
Un tel séisme serait un camouflet terrible pour le camp présidentiel. Même s’il est en mesure de sauver les meubles dans de nombreuses circonscriptions, Emmanuel Macron va devoir composer avec une Assemblée Nationale qui lui est très largement hostile et où il ne dispose plus des coudées franches. L’hypothèse d’une nouvelle dissolution est évoquée par certains, mais elle apparaît très risquée au vu du rapport de force.
Les prochains jours s’annoncent donc cruciaux et tous les regards seront braqués vers le second tour des législatives le 8 juillet. Mais une chose est sûre : fort de son résultat du premier tour, le Rassemblement National est plus que jamais en position de force. Et entend bien jouer un rôle majeur dans la future Assemblée.