Une étudiante vit un véritable cauchemar après avoir été violée à plusieurs reprises par un cambrioleur clandestin, sous la menace d’une arme blanche, dans son propre appartement. Kelly*, 19 ans, venait de s’installer à Maisons-Alfort pour ses études quand l’impensable s’est produit. Son calvaire, qui a duré près de deux heures, soulève une nouvelle fois la question des clandestins multirécidivistes laissés en liberté malgré des obligations de quitter le territoire.
Une soirée qui tourne au drame
Kelly débute une nouvelle vie d’étudiante pleine d’espoir. Son appartement en rez-de-chaussée dans un quartier résidentiel semble idéal. Mais le 27 août 2022, un homme s’introduit chez elle par effraction, armé d’un couteau. Comprenant ce qui l’attend, Kelly décide de ne pas résister :
J’ai très vite compris ce qui allait se passer. Je me suis dit que c’était plus prudent d’être calme plutôt que de tenter de m’échapper.
Kelly, étudiante violée
Un clandestin déjà connu de la justice
L’agresseur, un Algérien de 28 ans, était entré clandestinement en France en 2020. Déjà condamné et visé par deux OQTF (obligation de quitter le territoire français), il circulait pourtant librement. Le système judiciaire s’est montré incapable de faire appliquer ses propres décisions, exposant Kelly et d’autres à un danger inacceptable.
Un traumatisme indélébile
Pour Kelly, ces deux heures resteront à jamais gravées. Selon une psychologue, la jeune femme a vécu un « vécu de mort imminente », préférant subir un viol que risquer d’être tuée. Une situation effroyable qu’aucune femme ne devrait avoir à affronter.
L’échec des politiques migratoires en question
Ce drame remet sur le devant de la scène les graves dysfonctionnements dans l’application des mesures d’éloignement des clandestins délinquants. Malgré deux OQTF, cet individu a pu rester sur le territoire pour commettre l’irréparable. Combien de drames supplémentaires avant une réelle prise de conscience ?
- Des milliers d’OQTF prononcées mais non exécutées chaque année
- Un sentiment d’impunité pour les clandestins multirécidivistes
- Des victimes innocentes face à l’impuissance de l’État
Il est temps de remettre en question la gestion calamiteuse des flux migratoires et le laxisme vis-à-vis des clandestins criminels. L’histoire de Kelly illustre tragiquement les conséquences humaines dévastatrices de ces manquements. Sa vie ne sera plus jamais la même, hantée par ce calvaire qui n’aurait jamais dû se produire.