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L’ancien prêtre d’Orléans condamné pour viols et agressions sexuelles fait appel !

L'ancien prêtre d'Orléans fait appel de sa condamnation pour viols et agressions sexuelles. L'affaire choc qui secoue l'Église n'est pas finie. Va-t-il échapper à la prison ? #scandale #procès #Église

Le scandale de pédocriminalité qui ébranle l’Église catholique française connaît un nouveau rebondissement. L’ancien prêtre d’Orléans, condamné samedi dernier à 17 ans de réclusion criminelle pour des centaines de viols et agressions sexuelles sur mineurs, a fait appel de sa condamnation.

Âgé de 64 ans, Olivier de Scitivaux de Greische avait été reconnu coupable par la cour d’assises du Loiret d’avoir abusé sexuellement de quatre jeunes garçons dans les années 1990 et 2000, alors qu’ils étaient âgés de 7 à 20 ans. Des actes odieux commis dans différents lieux, du presbytère aux colonies de vacances.

Un appel qui choque les victimes

Sa décision de faire appel a été annoncée ce jeudi, cinq jours seulement après le verdict. Une démarche qui a suscité l’incompréhension et la colère des parties civiles. “C’est un nouveau coup dur pour les victimes“, a réagi Me Edmond-Claude Fréty, avocat de l’une d’entre elles. “Elles avaient enfin obtenu justice et pensaient pouvoir tourner la page. Cet appel les replonge dans ce cauchemar judiciaire.”

Le parquet général fait également appel

Mais l’ancien homme d’église n’est pas le seul à contester la décision. Le parquet général a lui aussi interjeté appel, ouvrant la voie à un nouveau procès où l’ensemble des faits seront rejugés. Une opportunité pour les magistrats de requérir une peine encore plus lourde à l’encontre du prévenu.

Les attouchements, les caresses, les fellations, les pénétrations digitales et péniennes avaient été commis dès leurs 7 ou 9 ans.

Rappel des faits pour lesquels l’ancien prêtre a été condamné

Des premières alertes ignorées dans les années 80

Lors du procès en première instance, il était apparu que le diocèse avait reçu des signalements dès les années 1980 sur le comportement du prêtre, de la part d’animateurs et de familles. Des alertes restées sans réponse jusqu’en 2018, quand Mgr Jacques Blaquart a enfin saisi la justice. Un silence coupable de l’institution qui a permis au prédateur d’agir pendant des décennies en toute impunité.

L’Église face à ses démons

Cette affaire s’inscrit dans la longue liste des scandales de pédocriminalité qui éclaboussent l’Église catholique. En France, un rapport accablant remis en octobre 2021 a estimé à 330 000 le nombre de victimes de prêtres, religieux ou personnes en lien avec l’Église depuis 1950. Des chiffres qui donnent le vertige et obligent l’institution à se remettre profondément en question.

Le procès en appel de l’ancien prêtre d’Orléans sera suivi avec attention. Au-delà du sort d’un homme, c’est la capacité de la justice et de l’Église à prendre la mesure de ces crimes et à protéger les plus vulnérables qui est en jeu. Un combat de longue haleine pour que plus jamais des vies d’enfants ne soient brisées dans le silence des sacristies.

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