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La Maison-Blanche rejette les appels à la démission de Biden

La Maison-Blanche contre-attaque face aux appels à la démission de Biden. Une porte-parole juge ces demandes « ridicules » et nie tout lien avec l'état de santé du président, qui renonce à un second mandat. Mais l'avenir s'annonce compliqué pour les démocrates, qui doivent se réinventer en 106 jours...

Alors que le président américain Joe Biden vient d’annoncer qu’il renonçait à briguer un second mandat en 2024, la Maison-Blanche est montée au créneau mercredi pour balayer les appels à sa démission anticipée. Lors d’un point presse, la porte-parole Karine Jean-Pierre a qualifié de « ridicule » toute suggestion en ce sens, martelant que la décision de Biden n’avait « rien à voir avec sa santé ».

Un président affaibli mais pas un « canard boiteux »

À 81 ans, Joe Biden fait face à des interrogations croissantes sur ses capacités physiques et mentales à assumer la fonction suprême pour quatre années supplémentaires. Son forfait pour 2024, annoncé dimanche, a ravivé les spéculations sur un départ anticipé de la Maison-Blanche. Mais pour Karine Jean-Pierre, il n’est pas question de le considérer comme un « canard boiteux », terme désignant un élu en fin de mandat et privé d’influence.

Pas de « dissimulation » sur la santé de Biden

L’exécutif américain s’est aussi employé à balayer les soupçons de problèmes de santé cachés qui auraient précipité le renoncement de Joe Biden. « Ce n’est pas une dissimulation. Je sais que c’est ce que vous voulez entendre. Ce n’est pas le cas », a assuré la porte-parole, répondant à des journalistes suspicieux.

L’avenir incertain des démocrates

Le retrait de Joe Biden rebat les cartes pour la présidentielle de 2024. Chez les démocrates, la vice-présidente Kamala Harris, adoubée par le président sortant, part avec une longueur d’avance. Mais son duel annoncé avec l’ancien président Donald Trump, déjà lancé dans la course côté républicain, s’annonce compliqué au vu des sondages.

Les démocrates ont 106 jours, jusqu’au 3 novembre, pour se réinventer après le forfait de Joe Biden.

Le Figaro

D’autres prétendants pourraient émerger dans le camp démocrate, à l’image du gouverneur de Californie Gavin Newsom ou du ministre des Transports Pete Buttigieg. Mais le chemin s’annonce semé d’embûches pour endosser l’héritage économique et politique mitigé laissé par Joe Biden après un seul mandat.

Les appels à la démission immédiate de Biden paraissent ainsi prématurés et infondés aux yeux de la Maison-Blanche. Mais ils illustrent le climat de doute qui entoure désormais ce président affaibli, et les défis qui attendent son camp pour garder les rênes du pouvoir en 2024. Une nouvelle page incertaine s’ouvre dans la vie politique américaine.

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