La guerre en Ukraine vient de prendre un nouveau tournant explosif. Alors que le conflit s’enlise depuis plus de deux ans, un ministre lituanien vient de faire une déclaration fracassante qui risque de mettre le feu aux poudres. Selon lui, l’Ukraine devrait avoir le feu vert pour frapper directement le territoire russe avec les armes fournies par les pays occidentaux. Une escalade militaire qui fait trembler l’Europe.
La Lituanie plaide pour une riposte ukrainienne musclée
Gabrielius Landsbergis, le chef de la diplomatie lituanienne, n’y est pas allé de main morte. Lors d’un entretien accordé à la chaîne française LCI ce lundi 20 mai, il a affirmé sans détour que les Ukrainiens devaient pouvoir utiliser l’armement livré par les alliés pour viser des cibles stratégiques en Russie. Une position radicale qui tranche avec la prudence affichée jusqu’ici par la plupart des capitales européennes.
On doit permettre aux Ukrainiens d’employer les équipements qu’on leur a fournis afin qu’ils puissent atteindre des objectifs stratégiques. Ils doivent pouvoir frapper dans le territoire russe, les lignes d’approvisionnement, les unités militaires qui se préparent à attaquer l’Ukraine.
– Gabrielius Landsbergis, ministre lituanien des Affaires étrangères
Pour le dirigeant balte, les pays occidentaux ont fait l’erreur depuis le début du conflit de trop limiter la marge de manœuvre de Kiev par peur d’une escalade avec Moscou. Un excès de précaution qui, selon lui, a empêché l’Ukraine de reprendre l’avantage militaire face à l’agresseur russe. Il est temps, martèle-t-il, d’abandonner ces restrictions et de laisser les forces ukrainiennes riposter sans entraves.
Renforcer l’aide militaire et la formation des troupes
Mais le ministre lituanien ne s’est pas contenté d’appeler à plus de fermeté face au Kremlin. Il a également plaidé pour intensifier le soutien occidental à l’Ukraine, tant en termes d’équipements que de formation. Concrètement, il propose de renvoyer sur le terrain les instructeurs militaires qui étaient présents avant l’invasion de février 2022, afin d’accélérer l’entraînement et la montée en compétences de l’armée ukrainienne.
On pourrait renvoyer les instructeurs en Ukraine qui étaient déjà présents. La Lituanie est prête à rejoindre une coalition menée par exemple par la France, qui ferait la formation des soldats en Ukraine.
– Gabrielius Landsbergis
Enfin, il suggère que Paris prenne les devants en déployant des éléments de défense antiaérienne dans les pays baltes, avant de convaincre d’autres alliés d’en faire de même. Un appel du pied à peine voilé au président Macron pour qu’il assume un leadership plus marqué au sein de l’OTAN face à la menace russe.
Regain de tension sur le front et inquiétudes humanitaires
Cette prise de position musclée intervient alors que la situation se dégrade à nouveau sur le terrain. Depuis le 10 mai, la région de Kharkiv dans le nord-est de l’Ukraine est la cible d’une offensive russe d’envergure. Des bombardements meurtriers, dont un sur un centre de loisirs dimanche, y ont fait au moins 11 morts parmi les civils selon les autorités locales. Kiev assure avoir stoppé la progression ennemie, ce que Moscou dément.
Parallèlement, l’ONU tire la sonnette d’alarme sur le front humanitaire. L’agence pour les réfugiés (HCR) déplore un manque criant de fonds pour venir en aide aux populations, alors même que les besoins explosent après deux ans de guerre. Un constat alarmant qui souligne le risque de voir la communauté internationale se désintéresser peu à peu de ce conflit qui s’éternise.
Un verdict qui illustre la fébrilité croissante du Kremlin face à la montée de la contestation interne contre la guerre. Et ce alors que l’armée russe enchaîne les revers sur le front ukrainien, avec dernièrement la perte de 29 drones de combat abattus par la défense antiaérienne de Kiev dans la nuit de dimanche à lundi.
Dans ce contexte, l’appel lituanien à desserrer la bride pour permettre à l’Ukraine de porter le fer directement en Russie représente un véritable tournant. Cette petite république balte, farouche opposante de Moscou, semble décidée à bousculer le statu quo. Reste à savoir si ses partenaires européens, France en tête, oseront franchir le pas. L’avenir du conflit en dépend largement.
Un verdict qui illustre la fébrilité croissante du Kremlin face à la montée de la contestation interne contre la guerre. Et ce alors que l’armée russe enchaîne les revers sur le front ukrainien, avec dernièrement la perte de 29 drones de combat abattus par la défense antiaérienne de Kiev dans la nuit de dimanche à lundi.
Dans ce contexte, l’appel lituanien à desserrer la bride pour permettre à l’Ukraine de porter le fer directement en Russie représente un véritable tournant. Cette petite république balte, farouche opposante de Moscou, semble décidée à bousculer le statu quo. Reste à savoir si ses partenaires européens, France en tête, oseront franchir le pas. L’avenir du conflit en dépend largement.
L’étau se resserre autour de Poutine
Le régime de Vladimir Poutine semble lui aussi perdre pied. En témoigne la lourde condamnation prononcée ce lundi à l’encontre d’un militaire russe accusé d’avoir voulu incendier un centre de recrutement à Novossibirsk en Sibérie. Ilia Babourine a écopé de 25 ans de prison, la peine maximale.
Un verdict qui illustre la fébrilité croissante du Kremlin face à la montée de la contestation interne contre la guerre. Et ce alors que l’armée russe enchaîne les revers sur le front ukrainien, avec dernièrement la perte de 29 drones de combat abattus par la défense antiaérienne de Kiev dans la nuit de dimanche à lundi.
Dans ce contexte, l’appel lituanien à desserrer la bride pour permettre à l’Ukraine de porter le fer directement en Russie représente un véritable tournant. Cette petite république balte, farouche opposante de Moscou, semble décidée à bousculer le statu quo. Reste à savoir si ses partenaires européens, France en tête, oseront franchir le pas. L’avenir du conflit en dépend largement.
L’étau se resserre autour de Poutine
Le régime de Vladimir Poutine semble lui aussi perdre pied. En témoigne la lourde condamnation prononcée ce lundi à l’encontre d’un militaire russe accusé d’avoir voulu incendier un centre de recrutement à Novossibirsk en Sibérie. Ilia Babourine a écopé de 25 ans de prison, la peine maximale.
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Dans ce contexte, l’appel lituanien à desserrer la bride pour permettre à l’Ukraine de porter le fer directement en Russie représente un véritable tournant. Cette petite république balte, farouche opposante de Moscou, semble décidée à bousculer le statu quo. Reste à savoir si ses partenaires européens, France en tête, oseront franchir le pas. L’avenir du conflit en dépend largement.