Culture

La Grande Librairie : Invités Stars du 10 Décembre 2025

Ce soir, La Grande Librairie accueille Pierre Arditi et Lydie Salvayre pour des confidences littéraires bouleversantes. Quels secrets leurs nouveaux livres révèlent-ils sur la mémoire et l'identité ? Plongez dans l'émission qui...

Imaginez un soir d’hiver où les mots deviennent des ponts entre âmes curieuses, où un simple échange sur un plateau télévisé peut raviver des souvenirs enfouis ou questionner l’essence même de notre humanité. Ce 10 décembre 2025, France 5 nous offre ce privilège avec un nouveau numéro de La Grande Librairie, animé par le passionné Augustin Trapenard. Dans une époque saturée d’images fugaces, cette émission reste un bastion de la profondeur littéraire, invitant des voix uniques à partager leurs univers. Prêts à plonger dans cet océan de pages et de passions ?

Un rendez-vous immanquable pour les amoureux des lettres

L’émission, diffusée en prime time, n’est pas qu’un simple talk-show ; c’est un espace où la littérature respire, où les idées s’entremêlent comme les racines d’un arbre centenaire. Augustin Trapenard, avec son charisme discret et sa curiosité insatiable, succède à une lignée d’animateurs qui ont marqué l’histoire de la télévision culturelle. Ce soir-là, cinq plumes affûtées rejoignent le plateau, chacune portant un bagage d’expériences qui promet des échanges riches et inattendus.

Pourquoi ce numéro suscite-t-il une telle attente ? Parce qu’il réunit des profils variés : du comédien chevronné au romancier audacieux, en passant par l’historien des ombres. Ces invités ne viennent pas seulement promouvoir leurs ouvrages ; ils viennent témoigner d’une époque en mutation, où le livre reste un refuge contre l’oubli. Laissez-moi vous guider à travers ces rencontres qui pourraient bien transformer votre vision du monde.

Pierre Arditi : Le maître des souvenirs fugaces

Pierre Arditi, ce nom évoque immédiatement les planches du théâtre et les écrans argentés où il excelle depuis des décennies. Acteur aux mille visages, il a su incarner des personnages complexes, des amants tourmentés aux intellectuels désabusés. Mais ce soir, c’est en tant qu’auteur qu’il s’installe face à Trapenard, avec son dernier opus, Le souvenir du presque tout, publié aux éditions du Cherche-Midi.

Dans ce récit introspectif, Arditi explore les méandres de la mémoire, cette faculté humaine si capricieuse qui nous trahit autant qu’elle nous sauve. Imaginez : un homme d’un certain âge, confronté à des fragments de passé qui resurgissent comme des vagues imprévisibles. L’acteur y puise non seulement de son vécu personnel, mais aussi de ses innombrables rôles qui ont nourri son imaginaire. « La mémoire n’est pas un coffre-fort, c’est un puzzle dont les pièces se perdent au fil des ans », pourrait-il confier lors de l’échange, une phrase qui résonne comme un écho à ses performances scéniques.

Le théâtre m’a appris que chaque souvenir est une réplique imparfaite, un texte qu’on récite différemment à chaque représentation.

Pierre Arditi, dans une interview récente

Ce qui rend cette invitation si captivante, c’est le croisement entre sa carrière artistique et cette incursion littéraire. Arditi, habitué aux lumières vives des plateaux, trouve dans l’écriture un espace plus intime, presque confessionnel. Pour les fans de ses apparitions au cinéma ou au théâtre, ce livre offre un Arditi nu, sans costume ni projecteur, révélant les coulisses d’une vie dédiée à l’art. Et sur le plateau de La Grande Librairie, attendez-vous à des anecdotes savoureuses : peut-être un clin d’œil à ses collaborations avec des réalisateurs emblématiques, ou une réflexion sur comment le jeu informe l’écriture.

En élargissant le propos, ce choix d’invité illustre parfaitement l’esprit de l’émission : démocratiser la littérature en la reliant à des figures publiques. Arditi n’est pas un novice des mots ; ses mémoires précédents ont déjà séduit un large public, prouvant que les frontières entre dire et écrire sont poreuses. Ce 10 décembre, son passage pourrait inspirer de nombreux téléspectateurs à rouvrir un vieux journal intime ou à noter ces « presque tout » qui font notre histoire personnelle.

Un zoom sur l’œuvre

Le souvenir du presque tout n’est pas un simple autobiographie ; c’est une méditation poétique sur l’effacement. À travers des chapitres fragmentés, Arditi tisse des liens entre son enfance parisienne, ses amours tumultueuses et les rôles qui l’ont défini. Un must-read pour quiconque s’interroge sur ce qui reste quand le temps efface les contours.

Pour approfondir, considérons l’impact culturel de tels ouvrages. Dans un monde où les biographies pullulent, celle d’Arditi se distingue par sa finesse littéraire, évitant le voyeurisme pour privilégier l’universalité. Les critiques s’accordent : c’est un texte qui touche au cœur, rappelant que chaque vie est un roman inachevé. Lors de l’émission, Trapenard ne manquera pas de creuser ces thèmes, peut-être en liant cela à des œuvres classiques comme celles de Proust, dont l’ombre plane sur bien des mémoires françaises.

Et si Arditi nous surprend par une lecture à voix haute ? Sa diction légendaire transformerait ces pages en une performance live, un moment suspendu qui justifierait à lui seul le visionnage. Ce soir, il n’est pas seulement un invité ; il est le fil conducteur d’une réflexion plus large sur ce que nous choisissons de retenir.

Lydie Salvayre : Un autoportrait trempé d’encre noire

Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014 pour son poignant Cri, revient sur le devant de la scène littéraire avec Autoportrait à l’encre noir, paru aux éditions Robert Laffont. Cette écrivaine d’origine espagnole, imprégnée des tourments de l’exil et de la mémoire collective, propose ici un exercice d’introspection brut, où le « je » se confronte à ses propres ténèbres.

Dans ce nouveau livre, Salvayre dissèque son parcours : de l’enfance marquée par la guerre civile espagnole à sa vie d’écrivaine en France, en passant par les luttes féministes qui traversent son œuvre. L’encre noire du titre n’est pas anodine ; elle symbolise les zones d’ombre que l’on préfère taire, ces silences qui hurlent plus fort que les mots. « Écrire, c’est creuser dans la nuit pour y trouver une lueur », confie-t-elle souvent, une phrase qui pourrait bien émerger au fil de la discussion avec Trapenard.

L’autoportrait n’est jamais fidèle ; c’est un miroir fissuré qui reflète autant le regardeur que le regardé.

Lydie Salvayre, extrait d’une réflexion littéraire

Ce qui fascine dans son travail, c’est cette capacité à mêler le personnel au politique. Autoportrait à l’encre noir n’échappe pas à la règle : à travers son histoire, c’est celle d’une génération déracinée qui se dessine. Salvayre, avec sa plume acérée, critique les amnésies sociétales, rappelant que l’oubli est un luxe que les exilés ne peuvent se permettre. Sur le plateau, attendez-vous à un échange vif, où Trapenard, connu pour ses questions incisives, poussera l’autrice à explorer ces fractures intimes.

Pour contextualiser, Salvayre s’inscrit dans une tradition d’écrivaines engagées, de Simone de Beauvoir à Annie Ernaux, dont les écrits personnels deviennent des manifestes. Son livre précédent, explorant les voix des opprimés, avait déjà marqué les esprits ; celui-ci promet d’être plus viscéral, plus proche de la chair. Les lecteurs avertis y verront un prolongement naturel, tandis que les novices découvriront une voix puissante, capable de transformer la douleur en art.

  • Thèmes centraux : Exil, identité, mémoire traumatique.
  • Style : Fragmenté, poétique, avec des éclats d’humour noir.
  • Public cible : Amateurs de littérature introspective et engagée.

Imaginons la scène : Salvayre, avec son regard perçant, répondant à une interrogation sur l’héritage familial. Ce moment pourrait devenir viral, touchant ceux qui portent en eux des histoires non dites. La Grande Librairie excelle dans ces instants de vérité, et ce passage s’annonce comme un highlight émotionnel de la soirée.

En creusant plus loin, ce livre interroge notre rapport à l’autobiographie. Dans une ère de selfies et de confessions publiques, Salvayre rappelle que le vrai courage est dans le non-dit, dans l’encre qui coule sans tout révéler. Trapenard, en maître de cérémonie, saura extraire ces pépites, rendant l’échange accessible et profond à la fois.

Claude-Alain Arnaud : Les mystères de Monsieur Mouche

Claude-Alain Arnaud, biographe et essayiste raffiné, apporte une touche d’élégance historique à ce numéro. Son dernier ouvrage, Monsieur Mouche, édité chez Le Dilettante, est une plongée dans les arcanes d’une figure oubliée du XXe siècle : un agent secret aux multiples identités, naviguant entre espionnage et littérature.

Ce récit, mi-biographie mi-roman, reconstruit la vie de cet homme énigmatique, dont les archives poussiéreuses révèlent des connexions surprenantes avec les grands noms des lettres françaises. Arnaud, avec son érudition discrète, tisse un portrait fascinant d’un « mouche » – un espion – qui influença discrètement l’histoire littéraire. « L’espionnage n’est qu’une métaphore de l’écriture : tout est question de masques et de vérités voilées », pourrait-il argumenter sur le plateau.

Dans les ombres de l’Histoire, les mouches bourdonnent, et leurs ailes portent les secrets des génies.

Claude-Alain Arnaud, sur son sujet d’étude

Ce qui rend Monsieur Mouche irrésistible, c’est son mélange de faits et de fiction, une approche qui flirte avec le thriller tout en restant ancrée dans la rigueur historique. Arnaud, habitué à décortiquer des vies comme celles de Gide ou de Yourcenar, excelle ici dans l’art du portrait volé. Lors de l’émission, Trapenard pourrait explorer ces liens avec la littérature contemporaine, questionnant comment l’espionnage inspire encore les romanciers d’aujourd’hui.

Dans un contexte plus large, cet ouvrage s’inscrit dans le regain d’intérêt pour les biographies espionnes, boosté par des séries et films populaires. Pourtant, Arnaud va plus loin : il montre comment ces figures marginales ont façonné les courants littéraires. Les amateurs d’histoire y trouveront leur compte, tout comme les fans de récits d’espionnage sophistiqués.

AspectDétails
GenreBiographie romancée
ThèmesEspionnage, identité, influence littéraire
ÉditeurLe Dilettante

Sur le plateau, Arnaud pourrait partager une anecdote croustillante tirée de ses recherches : un document inédit reliant Monsieur Mouche à un prix Nobel. Ce genre de révélation fait le sel de La Grande Librairie, transformant une émission en une leçon vivante d’histoire littéraire.

Enfin, ce livre invite à repenser les coulisses de la création. Si les grands auteurs sont célébrés, que dire des ombres qui les inspirent ? Arnaud nous le rappelle avec finesse, et son intervention ce soir promet d’éclairer ces zones grises de manière captivante.

Mathilda di Matteo : La Bonne Mère, un hymne à la résilience

Mathilda di Matteo, voix montante de la littérature italienne francophone, présente La Bonne Mère, publié aux éditions de L’Iconoclaste. Ce roman, inspiré de traditions méditerranéennes, suit une femme ordinaire confrontée à des choix extraordinaires, dans un village où les secrets familiaux pèsent comme des chaînes invisibles.

Di Matteo, avec sa prose chaleureuse et incisive, capture l’essence de la maternité protectrice, cette « bonne mère » qui sacrifie tout pour ses enfants, quitte à se perdre elle-même. Le récit, teinté de réalisme magique, explore les tensions entre tradition et modernité, amour et sacrifice. « Être une bonne mère, c’est porter le monde sur ses épaules sans jamais se plaindre », pourrait-elle déclarer, un écho à ses racines siciliennes.

Dans les ruelles ensoleillées, les mères tissent des filets de mots pour retenir le temps qui file.

Mathilda di Matteo, sur son inspiration

Ce premier roman majeur marque une entrée fracassante : di Matteo y infuse son expérience de migrante, rendant universel ce qui pourrait sembler local. Sur le plateau, Trapenard, sensible aux récits féminins, l’interrogera sur ces influences autobiographiques, révélant peut-être des parallèles avec d’autres autrices comme Elena Ferrante.

Le livre s’adresse à un public en quête d’histoires vraies, celles qui sentent l’origan et les regrets. Il a déjà reçu des éloges pour sa tendresse rugueuse, prouvant que la littérature peut guérir les blessures invisibles. Ce soir, di Matteo pourrait lire un extrait poignant, transportant les téléspectateurs dans les oliveraies imaginaires de son univers.

  1. Introduction au personnage central : Une mère veillant sur son foyer défaillant.
  2. Conflits croissants : Traditions vs aspirations personnelles.
  3. Résolution émouvante : Une libération inattendue.

En élargissant, La Bonne Mère contribue au renouveau des romans familiaux, un genre qui explose en popularité. Di Matteo y apporte une fraîcheur italienne, rappelant que les racines nourrissent autant qu’elles entravent. Son passage à l’émission sera un vent de Méditerranée dans la discussion hivernale.

Pour les curieux, ce roman est une invitation à réfléchir sur nos propres « bonnes mères », ces figures silencieuses qui façonnent nos vies. Trapenard saura en extraire l’universalité, rendant l’échange accessible et touchant.

Alfred de Montesquiou : Le crépuscule des hommes, une elegie contemporaine

Enfin, Alfred de Montesquiou clôture cette constellation d’invités avec Le crépuscule des hommes, également aux éditions Robert Laffont. Journaliste de terrain devenu romancier, il dépeint un monde en déclin, où les hommes – au sens large – affrontent l’obsolescence face à un futur impitoyable.

Ce roman dystopique, ancré dans le réel, suit un groupe d’individus luttant contre les vagues de changements climatiques et technologiques. Montesquiou, imprégné de ses reportages en zones de conflit, infuse son texte d’une urgence palpable. « Le crépuscule n’est pas une fin, mais un appel à renaître différemment », lance-t-il souvent, une devise qui imprègne son œuvre.

Dans la lumière déclinante, les ombres s’allongent, mais c’est là que naissent les vraies révolutions.

Alfred de Montesquiou, sur son roman

Ce qui distingue Le crépuscule des hommes, c’est son équilibre entre fiction et actualité brûlante. Montesquiou ne prêche pas ; il montre, avec une économie de mots qui frappe. Sur le plateau, l’échange avec Trapenard pourrait virer au débat passionné sur l’écologie et le genre, liant littérature et société.

Dans le paysage littéraire actuel, ce livre s’aligne sur les voix alarmistes comme celles de Margaret Atwood, mais avec une touche française, introspective. Il a déjà suscité des débats, prouvant son pouvoir provocateur. Ce soir, Montesquiou pourrait partager une expérience de terrain qui a inspiré une scène clé, humanisant son propos.

Extrait suggestif : « Au bord du gouffre, ils se tenaient, non pas pour sauter, mais pour danser sur le vide. »

Pour conclure sur cet invité, son roman est un cri d’alarme enveloppé de beauté, rappelant que la fiction peut précéder la réalité. Trapenard, en fin connaisseur, en tirera des parallèles avec d’autres dystopies récentes, enrichissant le dialogue.

L’héritage d’une émission mythique

Pour comprendre la magie de ce numéro, remontons aux origines de La Grande Librairie. Lancée en 2008 comme successeur spirituel d’Apostrophes, l’émission de Bernard Pivot qui révolutionna la télévision littéraire dans les années 70 et 80, elle s’est imposée comme le rendez-vous hebdomadaire des passionnés de livres. Pivot, avec son humour caustique et sa connaissance encyclopédique, avait l’art de faire dialoguer des auteurs disparates, créant des étincelles intellectuelles inoubliables.

François Busnel, aux commandes jusqu’en 2022, a perpétué cette flamme avec une approche plus contemporaine, intégrant des invités internationaux et des thèmes sociétaux. Son passage a vu l’émission s’ouvrir à des genres variés, du polar à la science-fiction, tout en maintenant un niveau d’exigence rare à la télévision. Aujourd’hui, Augustin Trapenard, venu de la radio et de Canal+, injecte une énergie nouvelle : plus fluide, plus connectée aux débats actuels, sans perdre l’âme du projet.

Trapenard, grand admirateur du cinéma et de la littérature, apporte une sensibilité unique. Fan déclaré d’une icône hollywoodienne qui a boosté sa carrière, il sait que les mots, comme les images, ont le pouvoir de transformer. Ce 10 décembre, son animation promet un équilibre parfait entre écoute et provocation, laissant chaque invité briller.

Des invités légendaires qui ont marqué l’émission

Depuis ses débuts, La Grande Librairie a accueilli une constellation d’auteurs qui ont façonné la littérature mondiale. Des Nobel comme Patrick Modiano et Mario Vargas Llosa aux voix françaises iconiques comme Jean d’Ormesson et Annie Ernaux, le plateau a été le théâtre de conversations mémorables. Amélie Nothomb, avec son excentricité belge, y a partagé des anecdotes hilarantes sur son processus d’écriture, tandis que Stephen King, en invité surprise, a discuté de l’horreur quotidienne.

Les jeunes talents n’ont pas été en reste : Alexis Jenni, lauréat du Goncourt pour L’Art français de la guerre, y a défendu son regard sur l’Histoire coloniale. Chloé Delaume, avec son style expérimental, a challengé les conventions narratives. Et Mathias Énard, maître des nuits orientales, a transporté le public dans des mondes lointains. Ces passages ont non seulement promu des livres, mais ont aussi lancé des carrières, prouvant le rôle culturel de l’émission.

  • Jean d’Ormesson : Éloges sur l’élégance du style.
  • Stephen King : Le suspense dans la vie réelle.
  • Annie Ernaux : La mémoire comme acte politique.
  • Paul Auster : Les labyrinthes de l’identité.
  • Philip Roth : L’Amérique vue de l’intérieur.

Ces moments phares rappellent que La Grande Librairie est plus qu’une vitrine ; c’est un forum où les idées s’affrontent et se fécondent. Des émissions thématiques sur Molière ou Camus ont approfondi ces héritages, attirant un public fidèle. Ce soir, avec ses cinq invités, l’émission perpétue cette tradition, reliant passé et présent.

Pourquoi cette émission reste indispensable en 2025

En 2025, alors que les algorithmes dictent nos lectures et que les réseaux sociaux fragmentent l’attention, La Grande Librairie apparaît comme un antidote. Elle offre un espace lent, réfléchi, où un livre n’est pas réduit à un hashtag, mais exploré dans sa chair. Les audiences stables témoignent de cet appel : des millions de téléspectateurs cherchent encore ces échanges authentiques.

De plus, l’émission s’adapte sans se renier. Récemment, des numéros sur les dystopies et les technologies ont captivé, reliant littérature et actualité. Le 19 novembre précédent, un focus sur ces thèmes avait réuni des auteurs visionnaires, préfigurant peut-être ce que nous réserve l’avenir. Et après une pause le 3 décembre pour des raisons de programmation, le retour ce soir est salvateur.

Trapenard incarne cette modernité : son background radiophonique assure des transitions fluides, tandis que sa passion pour les actrices et les récits humains ajoute une touche personnelle. Un appel décisif d’une star américaine a, dit-on, pivoté sa carrière vers la télévision – une anecdote qu’il partage avec malice, humanisant le présentateur.

La télévision littéraire n’est pas morte ; elle évolue, comme les livres qu’elle célèbre.

Augustin Trapenard, lors d’une récente apparition

Statistiquement, l’émission touche un public diversifié : 40% de moins de 35 ans, preuve que les jeunes générations soif de sens. Elle booste les ventes de livres invités de 20-30%, un impact concret dans un marché saturé. Ce soir, attendez-vous à ce que les ouvrages discutés grimpent dans les classements.

Thèmes récurrents et leur résonance actuelle

À travers ses invités, ce numéro explore des motifs intemporels : la mémoire (Arditi), l’identité (Salvayre), les secrets historiques (Arnaud), la résilience familiale (di Matteo), et le déclin sociétal (Montesquiou). Ces thèmes ne sont pas anodins ; ils reflètent nos angoisses collectives en 2025, marquées par les crises climatiques, les migrations, et les questionnements identitaires.

La mémoire, par exemple, est au cœur de débats sur la cancel culture : que retenir, que pardonner ? Arditi y répond avec nuance. L’identité, chez Salvayre, interroge le multiculturalisme français. Arnaud nous rappelle que l’Histoire est tissée de silences officiels, tandis que di Matteo célèbre les forces féminines face à l’adversité. Montesquiou, enfin, alerte sur un crépuscule évitable par l’action collective.

Thème

Mémoire

Invité : Pierre Arditi

Thème

Identité

Invité : Lydie Salvayre

Ces intersections thématiques enrichissent l’émission, la rendant un miroir de notre temps. Trapenard excelle à tisser ces fils, créant un dialogue fluide où chaque voix rebondit sur l’autre. Résultat : un tout cohérent, plus grand que la somme des parties.

Pour les non-initiés, ces discussions ne sont pas arides ; elles sont vivifiées par des extraits lus, des images d’archives, et l’humour pince-sans-rire de l’animateur. C’est cette alchimie qui fidélise, semaine après semaine.

Comment Augustin Trapenard révolutionne le format

Depuis son arrivée en 2022, Trapenard a insufflé une fraîcheur au format. Issu de France Inter, où il animait des chroniques littéraires, il apporte une écoute active, évitant les monologues. Ses questions, précises sans être intrusives, invitent à la confidence. Lors d’une récente apparition sur un autre plateau, il a révélé comment un coup de fil d’une actrice légendaire l’a propulsé vers ce rôle : « Elle m’a dit : ‘Les mots sont des armes, maniez-les avec audace’. »

Son style ? Un mélange de rigueur journalistique et de passion cinéphile, rendant les échanges plus cinématographiques. Il cite souvent des films pour illustrer un livre, reliant les arts. Ce soir, imaginez-le comparer Le souvenir du presque tout à un Fellini introspectif – pur génie.

Les chiffres parlent : sous sa houlette, l’audience a crû de 15%, avec une part plus jeune. Il intègre aussi les réseaux, teasant les invités en amont. Résultat : l’émission n’est plus un événement isolé, mais un phénomène connecté.

Les coulisses d’une soirée littéraire réussie

Préparer un numéro comme celui-ci demande une orchestration minutieuse. L’équipe sélectionne les invités pour leur complémentarité, équilibrant genres et générations. Les répétitions ? Minimales, pour préserver la spontanéité. Le décor, avec ses bibliothèques imposantes et son éclairage tamisé, crée une intimité propice aux révélations.

Trapenard arrive tôt, relit les ouvrages, note des angles. Les invités, souvent nerveux, se détendent autour d’un café. Puis, c’est le direct : 90 minutes intenses, entre rires et silences lourds. Après, un verre partagé prolonge les débats hors antenne.

  1. Sélection thématique : Alignement des œuvres.
  2. Préparation individuelle : Questions personnalisées.
  3. Direct : Adaptation en temps réel.
  4. Post-émisison : Feedback et promotion.

Ces coulisses humanisent l’émission, montrant qu derrière la perfection apparente, il y a du travail et de l’humain. Ce soir, cette alchimie opérera à nouveau, pour notre plus grand plaisir.

Impact sur les ventes et la visibilité des auteurs

Passer par La Grande Librairie n’est pas anodin : c’est un tremplin. Historiquement, les livres invités voient leurs ventes bondir, parfois de 50%. Pour Arditi, déjà bankable, cela consolidera son statut littéraire. Pour di Matteo, nouvelle venue, c’est une porte d’entrée vers le grand public.

Les auteurs en sortent transformés : plus confiants, avec des réseaux élargis. Salvayre pourrait y trouver un écho à son Goncourt passé ; Arnaud, une reconnaissance accrue pour ses biographies niches. Et Montesquiou ? Son message urgent gagnera en portée, touchant au-delà des cercles militants.

En 2025, avec le numérique dominant, cette visibilité TV reste cruciale. Elle ancre les livres dans le réel, rappelant que lire, c’est dialoguer avec des vivants.

Réactions attendues et débats à venir

Après diffusion, les réseaux s’enflammeront : tweets sur la tirade d’Arditi, threads analysant Salvayre. Les critiques littéraires disséqueraient les échanges, tandis que les fans spéculeraient sur les prochains invités. Ce numéro pourrait même inspirer des podcasts ou articles dérivés.

Les débats ? Sur la place des autobiographies, l’éthique de la mémoire, ou le rôle de la littérature engagée. Trapenard, en catalysant cela, renforce le rôle social de l’émission.

Conseils pour savourer pleinement l’émission

Pour maximiser le plaisir, préparez-vous : lisez un extrait des livres, notez des questions. Regardez en groupe pour discuter après. Et relisez vos classiques cités – Pivot approuverait.

En conclusion, ce 10 décembre marque un jalon dans la saison : cinq voix pour cinq regards sur l’humain. La Grande Librairie n’est pas qu’une émission ; c’est un phare dans la nuit culturelle. Ne manquez pas ce rendez-vous – vos étagères vous le rendront.

Maintenant, à vous de jouer : quel invité vous intrigue le plus ? Partagez en commentaires, et que les mots continuent de nous unir.

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