L’état de santé de Joe Biden est au cœur de toutes les spéculations. Depuis plusieurs mois, les apparitions publiques du président américain de 80 ans soulèvent de nombreuses interrogations. Ses moments d’absence, ses propos confus et ses tremblements incontrôlés font craindre le pire à certains observateurs. La révélation par le New York Times des visites répétées d’un éminent neurologue spécialiste de la maladie de Parkinson à la Maison-Blanche entre l’été 2023 et ce printemps n’a fait qu’attiser les soupçons.
Un diagnostic de Parkinson pour Biden ?
Selon le journal new-yorkais, le Dr Jill Giordano, neurologue réputée pour son expertise sur la maladie de Parkinson, a été reçue à huit reprises en huit mois dans les murs de la Maison-Blanche. Une fréquence inhabituelle pour un spécialiste extérieur, qui suggère un suivi médical régulier et approfondi du locataire du Bureau ovale.
Les symptômes observés chez Joe Biden, comme les tremblements de la main, la démarche raide et les troubles de l’élocution, correspondent en effet à ceux de la maladie de Parkinson. Ce trouble neurodégénératif, causé par la dégénérescence de neurones, entraîne une dégradation progressive des capacités motrices et cognitives.
Un démenti ferme mais peu convaincant
Interrogée sur ces visites répétées, la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a apporté un démenti catégorique :
Le président n’est pas traité pour la maladie de Parkinson. Il ne prend aucun médicament contre la maladie de Parkinson.
– Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche
Mais pour beaucoup, cette dénégation sonne creux. Comment expliquer sinon la présence si fréquente d’une sommité dans le domaine de Parkinson à la Maison-Blanche ? Et pourquoi tant de signes évocateurs chez le président ?
Des précédents préoccupants
Par le passé, plusieurs présidents américains ont dissimulé de graves problèmes de santé pendant leur mandat. Woodrow Wilson a caché les séquelles d’une attaque cérébrale, Franklin Roosevelt son handicap et John F. Kennedy ses douleurs chroniques au dos et la maladie d’Addison. Plus récemment, Ronald Reagan a probablement développé la maladie d’Alzheimer pendant sa présidence.
Alors, Joe Biden est-il en train de rejouer ce scénario en cachant un Parkinson ? Beaucoup s’interrogent sur sa capacité à terminer son mandat, et encore plus à briguer un second mandat à 82 ans en 2024. Son âge avancé et son déclin physique apparent deviennent un vrai handicap politique.
L’enjeu démocratique de la transparence
Au-delà du cas Biden, c’est toute la question de la transparence sur la santé des dirigeants politiques qui est posée. Dans une démocratie, les citoyens ont le droit de savoir si la personne qu’ils élisent est en pleine possession de ses moyens pour gouverner. La dissimulation de maladies graves est une atteinte au pacte démocratique.
Il est temps d’avoir un vrai débat sur l’instauration de bilans de santé indépendants et publics pour les prétendants à la fonction suprême. Afin que les électeurs puissent choisir en toute connaissance de cause et ne soient pas pris en otage par le secret médical. La santé de nos dirigeants nous concerne tous.