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Israël vise le QG du Hezbollah : Le Chef Nasrallah Indemne

Un raid aérien d'une rare violence a frappé le cœur du Hezbollah à Beyrouth, visant directement son chef. Malgré l'intensité de l'attaque, le leader controversé aurait survécu. Une nouvelle escalade qui fait craindre le pire pour la stabilité de la région...

C’est un réveil brutal pour les habitants de la banlieue sud de Beyrouth. Vendredi, de violentes frappes aériennes israéliennes ont secoué le bastion du Hezbollah, ciblant selon plusieurs sources le quartier général du mouvement et son leader controversé, Hassan Nasrallah. Une escalade spectaculaire dans un conflit qui couvait depuis des années.

Beyrouth sous les bombes : le Hezbollah dans le viseur

Selon des télévisions israéliennes, l’objectif de ce raid d’une rare intensité était clair : éliminer Hassan Nasrallah, le charismatique et sulfureux chef du Hezbollah. Six immeubles auraient été entièrement détruits par les frappes, les plus violentes depuis la guerre de 2006 entre Israël et le mouvement chiite libanais.

Des scènes de panique ont été rapportées, des habitants fuyant leurs maisons en ruines tandis que les sirènes des ambulances résonnaient dans toute la capitale libanaise. Les explosions ont creusé d’énormes cratères et des colonnes de fumée s’élevaient au-dessus des décombres.

Nasrallah, cible numéro 1 d’Israël

Si Israël a confirmé avoir mené une « frappe précise » sur le quartier général du Hezbollah, le sort de Hassan Nasrallah restait incertain dans les heures suivant l’attaque. Selon une source proche du mouvement chiite, le leader aurait survécu au déluge de feu.

Cette tentative d’élimination illustre la détermination d’Israël à décapiter le Hezbollah, considéré comme une grave menace à sa sécurité. Nasrallah, orateur habile et stratège redoutable, est depuis longtemps dans le collimateur de l’État hébreu.

Israël mène une guerre génocidaire au Liban en faisant fi des appels internationaux au cessez-le-feu

– Najib Mikati, Premier ministre libanais

Washington pris de court, Beyrouth appelle à l’aide

La réaction internationale ne s’est pas faite attendre. Les États-Unis, pourtant alliés indéfectibles d’Israël, ont affirmé ne pas avoir été prévenus en amont de cette opération. Une situation embarrassante pour Washington, régulièrement accusé de donner un blanc-seing à l’État hébreu.

De son côté, le Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé une « guerre génocidaire » menée par Israël contre son pays, appelant la communauté internationale à réagir face à cette nouvelle escalade meurtrière.

Le spectre d’un embrasement régional

Cette frappe d’une ampleur inédite fait craindre un engrenage incontrôlable dans une région déjà à vif. Le raid de vendredi fait suite à une série d’attaques ciblées menées par Israël contre le Hezbollah ces derniers jours, éliminant plusieurs hauts commandants du mouvement.

Malgré l’intensité des bombardements, le Hezbollah semble avoir préservé ses capacités de nuisance. Son vaste arsenal de roquettes reste une épée de Damoclès au-dessus d’Israël. Beaucoup redoutent une riposte d’ampleur, qui pourrait dégénérer en guerre ouverte.

Dans ce contexte explosif, les appels à la désescalade semblent bien dérisoires. Le Liban, déjà plongé dans une profonde crise économique et politique, apparaît plus que jamais comme un baril de poudre sur le point de s’embraser. Jusqu’où ira ce nouveau cycle de violences ?

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