Quatre jours après les inondations tragiques qui ont frappé la banlieue de Valence en Espagne, faisant au moins 211 morts selon les derniers bilans, le cauchemar semble ne pas prendre fin pour les sinistrés. Dans les rues dévastées d’Alfafar, Sedaví et des communes alentours, les pompiers s’activent pour rechercher d’éventuelles nouvelles victimes, tandis que les habitants tentent de se relever malgré le choc et les dégâts matériels considérables.
Des scènes de désolation
En sillonnant les quartiers touchés, impossible de ne pas être marqué par l’ampleur de la catastrophe. Des voitures empilées les unes sur les autres, des enchevêtrements de débris bloquant les rues, de la boue à perte de vue… Les stigmates des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage mardi soir sont partout.
Javier Lopez, un habitant d’Alfafar, résume le sentiment partagé par beaucoup : “Nous sommes tous sous le choc”. Son domicile est sinistré, tout comme son entreprise dans la ville voisine. “Tout est perdu”, soupire-t-il, abattu.
L’angoisse des disparus
Mais au-delà des biens matériels, c’est surtout l’incertitude sur le sort des proches qui ronge. Car quatre jours après le drame, on ignore encore le nombre exact de victimes et de disparus. Charo de la Rosa confie ainsi connaître “beaucoup de personnes mortes et disparues”. Une crainte nourrie par l’activité des pompiers, qui sondent l’eau sombre des sous-sols toujours inondés, redoutant d’y découvrir de nouveaux corps.
Des gens que vous ne reverrez plus jamais et dont la mort si difficile et si cruelle aurait pu être évitée
Charo de la Rosa, habitante
Des habitants livrés à eux-mêmes
Face à l’ampleur des dégâts, beaucoup ont le sentiment d’avoir été abandonnés par les autorités. “Du côté des autorités, il n’y a personne”, s’indigne Estrella Cáceres, 66 ans, qui a vu son domicile ravagé. Un sentiment partagé par Charo de la Rosa : “ils nous ont laissés tous seuls”.
Heureusement, la solidarité s’organise entre les habitants. Chacun aide comme il peut, pour déblayer la boue, sauver ce qui peut l’être ou soutenir les plus fragiles. Un élan vital face à une catastrophe qui a bouleversé tant de vies en un instant.
Un long chemin vers la reconstruction
Malgré cette entraide, le retour à une vie normale semble encore très lointain pour les sinistrés. Entre les entreprises à l’arrêt, les maisons et les véhicules détruits, c’est toute l’économie locale qui est touchée. “Cela va prendre des mois” prédit Manuel, un ancien pompier dont la maison a été envahie par près d’1m50 d’eau.
Une période de reconstruction longue et douloureuse attend les habitants de la banlieue de Valence. Avec en toile de fond l’omniprésente question : ce drame aurait-il pu être évité, ou du moins ses conséquences atténuées, avec une meilleure anticipation et gestion de crise par les autorités ? Une interrogation qui ne fait qu’amplifier la souffrance et la colère des rescapés.
Face à ce terrible bilan humain et aux dégâts considérables, l’Espagne toute entière se mobilise pour apporter son soutien aux victimes. Mais pour les sinistrés, qui ont tout perdu en une nuit, le chemin sera long pour se reconstruire. Matériellement, psychologiquement, c’est toute une vie qu’il va falloir rebâtir, en surmontant le traumatisme de ces inondations meurtrières qui laisseront une cicatrice indélébile dans la région.
Malgré cette entraide, le retour à une vie normale semble encore très lointain pour les sinistrés. Entre les entreprises à l’arrêt, les maisons et les véhicules détruits, c’est toute l’économie locale qui est touchée. “Cela va prendre des mois” prédit Manuel, un ancien pompier dont la maison a été envahie par près d’1m50 d’eau.
Une période de reconstruction longue et douloureuse attend les habitants de la banlieue de Valence. Avec en toile de fond l’omniprésente question : ce drame aurait-il pu être évité, ou du moins ses conséquences atténuées, avec une meilleure anticipation et gestion de crise par les autorités ? Une interrogation qui ne fait qu’amplifier la souffrance et la colère des rescapés.
Face à ce terrible bilan humain et aux dégâts considérables, l’Espagne toute entière se mobilise pour apporter son soutien aux victimes. Mais pour les sinistrés, qui ont tout perdu en une nuit, le chemin sera long pour se reconstruire. Matériellement, psychologiquement, c’est toute une vie qu’il va falloir rebâtir, en surmontant le traumatisme de ces inondations meurtrières qui laisseront une cicatrice indélébile dans la région.