Les flammes dévorent les collines de Los Angeles, plongeant Hollywood dans la stupeur. Alors que la saison des prix bat son plein, la Cité des Anges se retrouve prise dans un terrible brasier. Des quartiers entiers partent en fumée, laissant stars et anonymes sur le carreau. L’industrie du cinéma, si brillante d’ordinaire, se retrouve tétanisée face à ce spectacle apocalyptique.
Des tournages interrompus, des Oscars en suspens
Caméras au point mort, plateaux désertés… Les incendies ont eu raison de l’effervescence habituelle. « Tout s’est arrêté du jour au lendemain », confie une source proche des studios. « On ne sait pas quand on pourra reprendre. » Une incertitude qui plane aussi sur la grand-messe annuelle du 7e Art : les Oscars. « Dans ces circonstances, maintenir la cérémonie serait indécent », s’indigne un producteur. « Beaucoup plaident pour un report, voire une annulation. »
Malibu et Pacific Palisades, quartiers des stars en cendres
Vue sur l’océan, villas de rêve… Ces écrins hollywoodiens n’ont pas résisté aux assauts du feu. Selon des témoins, les demeures de nombreuses célébrités auraient été réduites en cendres. Une situation inédite qui bouleverse le microcosme. « On a tout perdu, c’est un cauchemar », sanglote une actrice oscarisée au téléphone. D’autres ont eu plus de chance, mais l’angoisse demeure. « On vit avec la boule au ventre. Personne n’est à l’abri », résume un réalisateur de renom.
Altadena, le refuge des « petites mains » ravagé
Loin des paillettes, ce quartier abrite scénaristes, techniciens, espoirs du cinéma… Un vivier créatif parti en fumée. « C’est tout un écosystème qui s’effondre », analyse un agent artistique. « Des carrières, des rêves brisés. Comment se relever ? » Une question qui hante les nuits des sinistrés, entassés dans des refuges. « On a tout misé sur Hollywood. Maintenant, on n’a plus rien », lâche, amère, une monteuse free-lance.
C’est un drame qui touche toute une industrie, toute une ville. La sidération est totale.
Un grand studio hollywoodien
La solidarité s’organise, les dons affluent
Face à l’ampleur des dégâts, le monde du cinéma retrousse ses manches. Plusieurs voix influentes appellent à reverser les recettes publicitaires des Oscars, si maintenus, aux victimes et aux pompiers. « C’est la moindre des choses. On ne peut pas faire comme si de rien n’était », martèle un ponte de l’Académie. Des initiatives solidaires qui réchauffent les cœurs meurtris. « Cette ville a bâti nos carrières, à nous de l’épauler », insiste une star engagée. « Les caméras finiront par se rallumer. D’ici là, on doit serrer les rangs. »
Sous un ciel de cendres, Hollywood retient son souffle. Son avenir semble suspendu aux caprices des flammes, qui narguent les dorures et les paillettes. Un coup du sort qui bouscule les certitudes d’une industrie souvent hors-sol. Face au malheur, les masques tombent, l’entraide prévaut. Le cinéma, cet éternel miroir de nos vies, se retrouve soudain projeté dans une réalité trop brûlante. Les feux de Los Angeles laisseront des cicatrices indélébiles sur les collines, mais aussi dans les mémoires. La Cité des Anges, blessée, devra se réinventer. Car après la stupeur viendra le temps de la reconstruction. Et nul doute qu’Hollywood saura puiser dans ses réserves de résilience et de créativité pour renaître de ses cendres. Tel est le pouvoir des rêves, celui de toujours finir par triompher du réel.
