Pour Adam Kovacevich, dirigeant d’un lobby de la tech, la nouvelle administration Trump ne devrait pas pour autant abandonner les poursuites en cours. Mais des changements de stratégie pourraient intervenir dans la façon de les mener. Gail Slater pourrait par exemple privilégier des solutions négociées plutôt que de longues batailles judiciaires.
Une chose est sûre : avec cette nomination, Donald Trump envoie un message clair à la Silicon Valley. L’ère de la complaisance et du laisser-faire semble révolue. Les GAFAM vont devoir s’habituer à une surveillance accrue et à des coups de semonce plus fréquents. À moins qu’ils ne parviennent à s’adapter en revoyant certaines de leurs pratiques les plus contestées.
Les autres nominations à suivre
Au-delà du cas Slater, c’est toute la future équipe de Donald Trump qui sera scrutée de près par le secteur de la tech. Plusieurs autres nominations à des postes clés sont attendues dans les prochaines semaines, notamment au sein des autorités de régulation comme la Federal Communications Commission (FCC) ou la Federal Trade Commission (FTC).
Des choix qui donneront le ton de la politique qui sera menée ces quatre prochaines années dans des domaines aussi cruciaux que la protection des données personnelles, la neutralité du Net ou encore la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Autant de sujets ultra-sensibles qui cristallisent les tensions entre la Silicon Valley et Washington.
Espérons que le retour de Trump soit un réveil pour l’Europe
Michala Marcussen, chef économiste de Société Générale
Au-delà des États-Unis, ces nominations seront aussi suivies de près par les régulateurs européens. Beaucoup espèrent que la politique plus dure de l’administration Trump poussera l’UE à accélérer ses propres efforts pour mieux encadrer les géants du numérique. Des initiatives qui se multiplient mais qui peinent encore à se concrétiser, faute de moyens et de volonté politique.
Gail Slater aura en tout cas fort à faire pour remplir les objectifs fixés par le président Trump. Mais sa nomination montre que la donne est en train de changer dans les relations entre le pouvoir politique américain et les Big Tech. Une évolution à hauts risques, mais sans doute nécessaire pour rééquilibrer un rapport de force devenu trop inégal. L’avenir du numérique est plus que jamais entre les mains des régulateurs.
D’autant que cette entité a récemment remporté une victoire judiciaire retentissante contre Google. Elle cherche désormais à forcer le géant de l’Internet à se séparer de son navigateur Chrome et de certains de ses autres actifs. Un scénario du démantèlement qui semblait inimaginable il y a encore quelques années mais qui paraît de moins en moins improbable.
Quelle stratégie pour la nouvelle administration ?
Pour Adam Kovacevich, dirigeant d’un lobby de la tech, la nouvelle administration Trump ne devrait pas pour autant abandonner les poursuites en cours. Mais des changements de stratégie pourraient intervenir dans la façon de les mener. Gail Slater pourrait par exemple privilégier des solutions négociées plutôt que de longues batailles judiciaires.
Une chose est sûre : avec cette nomination, Donald Trump envoie un message clair à la Silicon Valley. L’ère de la complaisance et du laisser-faire semble révolue. Les GAFAM vont devoir s’habituer à une surveillance accrue et à des coups de semonce plus fréquents. À moins qu’ils ne parviennent à s’adapter en revoyant certaines de leurs pratiques les plus contestées.
Les autres nominations à suivre
Au-delà du cas Slater, c’est toute la future équipe de Donald Trump qui sera scrutée de près par le secteur de la tech. Plusieurs autres nominations à des postes clés sont attendues dans les prochaines semaines, notamment au sein des autorités de régulation comme la Federal Communications Commission (FCC) ou la Federal Trade Commission (FTC).
Des choix qui donneront le ton de la politique qui sera menée ces quatre prochaines années dans des domaines aussi cruciaux que la protection des données personnelles, la neutralité du Net ou encore la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Autant de sujets ultra-sensibles qui cristallisent les tensions entre la Silicon Valley et Washington.
Espérons que le retour de Trump soit un réveil pour l’Europe
Michala Marcussen, chef économiste de Société Générale
Au-delà des États-Unis, ces nominations seront aussi suivies de près par les régulateurs européens. Beaucoup espèrent que la politique plus dure de l’administration Trump poussera l’UE à accélérer ses propres efforts pour mieux encadrer les géants du numérique. Des initiatives qui se multiplient mais qui peinent encore à se concrétiser, faute de moyens et de volonté politique.
Gail Slater aura en tout cas fort à faire pour remplir les objectifs fixés par le président Trump. Mais sa nomination montre que la donne est en train de changer dans les relations entre le pouvoir politique américain et les Big Tech. Une évolution à hauts risques, mais sans doute nécessaire pour rééquilibrer un rapport de force devenu trop inégal. L’avenir du numérique est plus que jamais entre les mains des régulateurs.
D’autant que cette entité a récemment remporté une victoire judiciaire retentissante contre Google. Elle cherche désormais à forcer le géant de l’Internet à se séparer de son navigateur Chrome et de certains de ses autres actifs. Un scénario du démantèlement qui semblait inimaginable il y a encore quelques années mais qui paraît de moins en moins improbable.
Quelle stratégie pour la nouvelle administration ?
Pour Adam Kovacevich, dirigeant d’un lobby de la tech, la nouvelle administration Trump ne devrait pas pour autant abandonner les poursuites en cours. Mais des changements de stratégie pourraient intervenir dans la façon de les mener. Gail Slater pourrait par exemple privilégier des solutions négociées plutôt que de longues batailles judiciaires.
Une chose est sûre : avec cette nomination, Donald Trump envoie un message clair à la Silicon Valley. L’ère de la complaisance et du laisser-faire semble révolue. Les GAFAM vont devoir s’habituer à une surveillance accrue et à des coups de semonce plus fréquents. À moins qu’ils ne parviennent à s’adapter en revoyant certaines de leurs pratiques les plus contestées.
Les autres nominations à suivre
Au-delà du cas Slater, c’est toute la future équipe de Donald Trump qui sera scrutée de près par le secteur de la tech. Plusieurs autres nominations à des postes clés sont attendues dans les prochaines semaines, notamment au sein des autorités de régulation comme la Federal Communications Commission (FCC) ou la Federal Trade Commission (FTC).
Des choix qui donneront le ton de la politique qui sera menée ces quatre prochaines années dans des domaines aussi cruciaux que la protection des données personnelles, la neutralité du Net ou encore la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Autant de sujets ultra-sensibles qui cristallisent les tensions entre la Silicon Valley et Washington.
Espérons que le retour de Trump soit un réveil pour l’Europe
Michala Marcussen, chef économiste de Société Générale
Au-delà des États-Unis, ces nominations seront aussi suivies de près par les régulateurs européens. Beaucoup espèrent que la politique plus dure de l’administration Trump poussera l’UE à accélérer ses propres efforts pour mieux encadrer les géants du numérique. Des initiatives qui se multiplient mais qui peinent encore à se concrétiser, faute de moyens et de volonté politique.
Gail Slater aura en tout cas fort à faire pour remplir les objectifs fixés par le président Trump. Mais sa nomination montre que la donne est en train de changer dans les relations entre le pouvoir politique américain et les Big Tech. Une évolution à hauts risques, mais sans doute nécessaire pour rééquilibrer un rapport de force devenu trop inégal. L’avenir du numérique est plus que jamais entre les mains des régulateurs.
C’est une nomination qui en dit long sur les intentions de la future administration Trump en matière de régulation des géants du numérique. Le président élu vient en effet d’annoncer qu’il nommera Gail Slater, une lobbyiste connue pour ses positions critiques envers les Big Tech, à la tête du département antitrust du ministère de la Justice. Un signal fort envoyé à des entreprises comme Google, Meta ou encore Amazon.
Gail Slater, la bête noire des GAFAM
Gail Slater n’est pas une inconnue dans le milieu de la tech. Cette ancienne lobbyiste pour de grandes entreprises du numérique a souvent fait entendre sa voix pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles des géants du secteur. Selon des spécialistes, sa nomination est « une affirmation très forte de Trump sur le fait qu’il veut défier les Big Tech ».
Dans son message annonçant ce choix, le président élu n’a d’ailleurs pas mâché ses mots, affirmant que « les Big Tech ont fait ce qu’ils ont voulu pendant des années, étouffant la concurrence dans notre secteur le plus innovant. » Un constat partagé par de nombreux observateurs et qui pourrait bien se traduire par une politique antitrust beaucoup plus agressive durant le prochain mandat.
Cinq dossiers judiciaires majeurs en cours
Si sa nomination est confirmée, Gail Slater aura en tout cas du pain sur la planche. Le ministère de la Justice et l’Autorité américaine de la concurrence (FTC) ont actuellement cinq dossiers judiciaires en cours contre des mastodontes de la tech, dont Amazon, Apple et Meta. Des procédures qui pourraient prendre un nouveau tournant avec ce changement à la tête du département antitrust.
D’autant que cette entité a récemment remporté une victoire judiciaire retentissante contre Google. Elle cherche désormais à forcer le géant de l’Internet à se séparer de son navigateur Chrome et de certains de ses autres actifs. Un scénario du démantèlement qui semblait inimaginable il y a encore quelques années mais qui paraît de moins en moins improbable.
Quelle stratégie pour la nouvelle administration ?
Pour Adam Kovacevich, dirigeant d’un lobby de la tech, la nouvelle administration Trump ne devrait pas pour autant abandonner les poursuites en cours. Mais des changements de stratégie pourraient intervenir dans la façon de les mener. Gail Slater pourrait par exemple privilégier des solutions négociées plutôt que de longues batailles judiciaires.
Une chose est sûre : avec cette nomination, Donald Trump envoie un message clair à la Silicon Valley. L’ère de la complaisance et du laisser-faire semble révolue. Les GAFAM vont devoir s’habituer à une surveillance accrue et à des coups de semonce plus fréquents. À moins qu’ils ne parviennent à s’adapter en revoyant certaines de leurs pratiques les plus contestées.
Les autres nominations à suivre
Au-delà du cas Slater, c’est toute la future équipe de Donald Trump qui sera scrutée de près par le secteur de la tech. Plusieurs autres nominations à des postes clés sont attendues dans les prochaines semaines, notamment au sein des autorités de régulation comme la Federal Communications Commission (FCC) ou la Federal Trade Commission (FTC).
Des choix qui donneront le ton de la politique qui sera menée ces quatre prochaines années dans des domaines aussi cruciaux que la protection des données personnelles, la neutralité du Net ou encore la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Autant de sujets ultra-sensibles qui cristallisent les tensions entre la Silicon Valley et Washington.
Espérons que le retour de Trump soit un réveil pour l’Europe
Michala Marcussen, chef économiste de Société Générale
Au-delà des États-Unis, ces nominations seront aussi suivies de près par les régulateurs européens. Beaucoup espèrent que la politique plus dure de l’administration Trump poussera l’UE à accélérer ses propres efforts pour mieux encadrer les géants du numérique. Des initiatives qui se multiplient mais qui peinent encore à se concrétiser, faute de moyens et de volonté politique.
Gail Slater aura en tout cas fort à faire pour remplir les objectifs fixés par le président Trump. Mais sa nomination montre que la donne est en train de changer dans les relations entre le pouvoir politique américain et les Big Tech. Une évolution à hauts risques, mais sans doute nécessaire pour rééquilibrer un rapport de force devenu trop inégal. L’avenir du numérique est plus que jamais entre les mains des régulateurs.