Le Mozambique est en deuil après le passage dévastateur du cyclone Chido qui a fait au moins 73 morts selon un nouveau bilan communiqué par les autorités. Cette catastrophe naturelle a plongé le pays dans la détresse, détruisant des milliers d’habitations et blessant des centaines de personnes.
Un cyclone d’une rare violence
D’après les informations rapportées par des sources officielles, le cyclone Chido a frappé le Mozambique avec une intensité rarement observée. Des rafales de vent dépassant les 200 km/h ont balayé le pays, ne laissant que désolation sur leur passage, en particulier dans les zones les plus vulnérables.
Des dégâts matériels considérables
Outre le lourd bilan humain, le cyclone a causé des dommages matériels d’une ampleur inédite. Selon les chiffres communiqués, près de 40 000 habitations ont été complètement détruites, laissant des dizaines de milliers de personnes sans abri. Les infrastructures du pays ont également été durement touchées.
Cette catastrophe naturelle affecte près de 330 000 personnes au Mozambique, principalement dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays.
Institut national de gestion des risques et désastres
Le pays décrète un deuil national
Face à l’ampleur de la tragédie, le gouvernement du Mozambique a décrété deux jours de deuil national en hommage aux victimes. Tout le pays est uni dans la douleur et la solidarité envers les populations sinistrées.
Le président du pays a exprimé sa profonde tristesse et appelé la communauté internationale à se mobiliser pour venir en aide au Mozambique, l’un des pays les plus pauvres au monde, qui peine à faire face seul aux conséquences dramatiques du cyclone.
Des risques sanitaires inquiétants
Au-delà des dégâts matériels, les organisations humanitaires présentes sur place s’inquiètent des risques sanitaires liés à cette catastrophe. Selon un responsable de l’UNICEF au Mozambique, la propagation de maladies comme le choléra ou le paludisme, favorisée par les eaux stagnantes, fait craindre une crise sanitaire, en particulier chez les enfants, plus vulnérables.
Les pays voisins également touchés
Si le Mozambique paie le plus lourd tribut, les pays alentours n’ont pas été épargnés par la furie du cyclone Chido. Au Malawi voisin, on déplore déjà 13 morts selon un bilan encore provisoire. Les Comores, qui revendiquent la souveraineté sur Mayotte, ont également décrété un deuil national, même si aucun décès n’est à déplorer sur leur territoire.
Mayotte, département français situé dans l’océan Indien, à seulement 70km des côtes comoriennes, a pour sa part subi les vents les plus violents depuis 1990. Une large partie du territoire demeure privée d’eau et d’électricité. L’archipel, qui compte une population pour moitié étrangère, dont une grande majorité de Comoriens arrivés clandestinement, panse douloureusement ses plaies.
Vers un long processus de reconstruction
Au lendemain de cette catastrophe naturelle, l’heure est à la mobilisation pour secourir les populations sinistrées et entamer le processus de reconstruction. Un défi immense pour le Mozambique et les pays affectés, qui devront bénéficier d’un important soutien international pour se relever.
Les prochains jours seront déterminants pour acheminer l’aide d’urgence aux victimes et éviter une aggravation de la crise humanitaire. La solidarité internationale sera plus que jamais nécessaire pour permettre au Mozambique et à la région de surmonter cette terrible épreuve. Le chemin sera long et difficile, mais avec l’appui de tous, l’espoir demeure permis.
