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Brésil-Allemagne 1-7 : l’humiliation historique en demi-finale de Coupe du monde

8 juillet 2014. Un jour qui restera à jamais gravé dans l'histoire du football brésilien. En demi-finale de sa Coupe du monde à domicile, la Seleção s'incline 7-1 face à l'Allemagne, dans un Mineirão médusé. Retour sur 90 minutes qui ont plongé tout un pays dans la détresse...

Le 8 juillet 2014 restera à jamais une date maudite dans l’histoire du football brésilien. Ce jour-là, en demi-finale de “sa” Coupe du monde organisée à domicile, le Brésil a vécu la pire humiliation de son histoire en s’inclinant 7 buts à 1 face à l’Allemagne. Un revers terrible et inattendu pour toute une nation qui rêvait d’un 6ème sacre planétaire, 12 ans après son dernier triomphe.

Un contexte particulier avant le coup d’envoi

Cette demi-finale se présentait dans un contexte délicat pour la Seleçao. Le Brésil était certes poussé par tout un peuple enthousiaste à l’idée de remporter la Coupe du monde à domicile, 64 ans après le “Maracanazo” de 1950. Mais il devait composer avec deux absences majeures : celle de son maître à jouer Neymar, blessé au dos en quart de finale, et de son capitaine Thiago Silva, suspendu. Deux coups durs dans une équipe qui avançait jusque-là sans réellement convaincre.

Un début de match cauchemardesque

Dès les premières minutes de jeu, le scénario tourne au cauchemar pour le Brésil. Muller ouvre le score dès la 11ème minute, suivi d’un doublé express de Klose et Kroos. À la 29ème, l’Allemagne mène déjà 5-0 ! Un scénario surréaliste, presque humiliant pour des joueurs brésiliens complètement dépassés et hagards sur la pelouse du Mineirão.

C’était comme si le Brésil avait cessé d’exister sur le terrain. Comme si on jouait à 11 contre 0…

Toni Kroos après le match

Les hommes de Joachim Löw n’ont même pas besoin de forcer pour écraser leurs adversaires. Face à des défenseurs aux abois, les attaquants allemands s’en donnent à cœur joie. Klose inscrit même son 16ème but en Coupe du monde, record absolu. Schürrle, entré en jeu, marque un doublé en deuxième période. Autant de coups de poignard dans le cœur de tout un peuple.

Les larmes d’une nation

Dans les tribunes médusées du stade, sur les écrans géants installés aux quatre coins du pays, des milliers de supporters brésiliens fondent en larmes devant ce spectacle cauchemardesque. L’incompréhension et la tristesse se lisent sur tous les visages. Du jamais vu pour ce peuple mordu de foot. Un sentiment de fin du monde.

Oscar sauvera l’honneur en fin de match en inscrivant l’unique but brésilien. Une maigre consolation pour la Seleçao, qui vient de subir le pire affront de son histoire. Après le coup de sifflet final, les joueurs sont inconsolables, en larmes pour certains. Tout un pays est sous le choc.

  • Le Brésil n’avait plus encaissé 7 buts depuis 1934
  • Pire revers de l’histoire pour un pays hôte en Coupe du monde
  • Défaite la plus lourde en demi-finale d’un Mondial

Un traumatisme profond et durable

Cette humiliation restera comme une blessure indélébile dans le cœur des Brésiliens. Tout le pays est en état de choc, plongé dans une immense tristesse. Dans les jours qui suivent, de nombreux incidents sont à déplorer, comme des bus incendiés et des magasins vandalisés. La colère du peuple gronde.

Quelques jours plus tard, le Brésil s’inclinera à nouveau lors de la petite finale contre les Pays-Bas (3-0), terminant à une triste 4ème place. Cette génération dorée de Neymar, Thiago Silva ou Marcelo restera à jamais marquée par cet échec cuisant à domicile. L’Allemagne, elle, triomphera en finale contre l’Argentine pour décrocher sa 4ème étoile mondiale. Pas de quoi consoler les Brésiliens…

La cicatrice est toujours là, c’est indélébile. Ce souvenir hantera le football brésilien pour toujours.

Juninho, ex-international brésilien

Dix ans après, le traumatisme est toujours vivace chez les amoureux de la Seleçao. Cette déroute face à l’Allemagne en 2014 reste comme la pire humiliation de l’histoire du football brésilien. Un sombre souvenir que ni les joueurs, ni les supporters auriverde n’oublieront jamais. Une plaie éternelle dans l’âme d’une nation…

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