Qui aurait pu prédire qu’en 2025, la Belgique serait au bord de l’implosion politique ? Le pays, autrefois modèle de stabilité en Europe, est aujourd’hui secoué par une vague d’extrémisme sans précédent. Une crise profonde qui ébranle les fondements mêmes de la nation belge et questionne son avenir.
L’irrésistible ascension des extrêmes
Tout a commencé il y a quelques mois, lors des dernières élections législatives. Contre toute attente, les partis traditionnels ont été balayés par des mouvements radicaux, aussi bien à gauche qu’à droite de l’échiquier politique. Flamands et Wallons semblent désormais unis dans leur rejet du « système » et leur volonté de changement radical.
Les gens en ont assez du statu quo, ils veulent du changement à tout prix. Quitte à tout faire exploser.
Un député belge sous couvert d’anonymat
Selon les analystes, cette poussée des extrêmes serait le symptôme d’un mal bien plus profond qui ronge la société belge depuis des années : montée des inégalités, crise identitaire, perte de confiance envers les élites… Autant de fractures qui auraient été trop longtemps ignorées.
Un pays au bord de la rupture
Aujourd’hui, la Belgique semble plus divisée que jamais. Les tensions entre communautés flamande et francophone n’ont jamais été aussi vives. Et la possibilité d’une scission du pays, autrefois impensable, est désormais ouvertement évoquée par certains.
Si ça continue comme ça, je ne donne pas cher de l’avenir de la Belgique. Le divorce est inévitable.
Un haut fonctionnaire européen à Bruxelles
Face à cette crise sans précédent, le Roi Philippe tente tant bien que mal de jouer les pompiers de service. Mais sa marge de manœuvre semble limitée. Beaucoup craignent que le pays ne s’enfonce dans une instabilité politique chronique, avec à la clé des élections anticipées à répétition.
Le spectre du chaos
Car pour l’heure, aucune majorité claire ne se dessine pour gouverner le pays. Les partis radicaux refusent de s’allier entre eux, tandis que les formations traditionnelles sont trop affaiblies pour peser. Un scénario inquiétant, qui fait craindre une paralysie totale des institutions.
Dans ce contexte explosif, c’est toute la stabilité de la Belgique qui est en jeu. Mais aussi, dans une certaine mesure, celle de l’Europe. Car Bruxelles, capitale de l’UE, se retrouve bien malgré elle au cœur de la tourmente. Une crise belge pourrait rapidement contaminer ses voisins.
La situation en Belgique est suivie de très près par toutes les chancelleries européennes. Une implosion du pays aurait des conséquences incalculables.
Une source diplomatique européenne
Vers une issue incertaine
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nul ne peut prédire comment cette crise va évoluer. Une dissolution du Parlement et de nouvelles élections semblent inéluctables. Mais pour quel résultat ?
Une chose est sûre : la Belgique est à la croisée des chemins. Le scénario du pire, celui d’une dislocation pure et simple du pays, n’est plus à exclure. À moins d’un sursaut républicain des forces modérées, pour l’heure bien improbable.
C’est toute l’histoire d’un pays qui est en train de s’écrire sous nos yeux. Ou plutôt de se défaire. Espérons que la raison l’emportera.
Un éditorialiste belge
Une page sombre de l’histoire belge est en train de s’écrire. Avec en toile de fond une Europe qui tremble. Car le réveil des vieux démons communautaires et la montée des populismes ne sont pas l’apanage de la seule Belgique. C’est tout le projet européen qui est fragilisé.
Il est encore temps pour les responsables politiques belges de stopper cette spirale infernale. En replaçant l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans. Et en œuvrant pour réconcilier une nation fracturée. Un immense défi dans un contexte aussi tendu. Mais c’est à ce prix que la Belgique pourra éviter le pire et garder sa place au cœur de l’Europe.
