Face à la montée des pressions et des restrictions budgétaires qui menacent la liberté de création artistique, près de 200 institutions culturelles européennes tirent la sonnette d’alarme. Théâtres, opéras et festivals de renom se mobilisent à travers un appel solennel baptisé « Resistance now : free culture », exhortant les parlementaires européens à agir de toute urgence pour protéger ce droit fondamental.
Une situation critique pour la culture en Europe
Si les signataires reconnaissent le principe de non-ingérence de l’Union Européenne dans les politiques culturelles nationales, ils dressent néanmoins un constat alarmant de la situation. Coupes budgétaires drastiques, lois liberticides, pressions de l’extrême-droite… Les menaces qui pèsent sur la liberté d’expression artistique se multiplient aux quatre coins du continent.
Parmi les pays pointés du doigt, la Hongrie et la Pologne font figure de cas d’école, avec des gouvernements ouvertement hostiles à certaines formes d’art jugées « subversives ». Mais le phénomène touche aussi des démocraties établies comme la France, où des créations font régulièrement l’objet de tentatives de censure.
Nous constatons une propagation alarmante de l’autocensure, de la peur et de la dépression parmi les artistes et les institutions.
– Extrait de l’appel « Resistance now : free culture »
L’autocensure, une menace insidieuse
Au-delà des pressions extérieures, c’est aussi un climat délétère qui s’installe dans le milieu culturel. Par crainte de s’attirer les foudres ou de perdre des financements, nombre d’artistes et d’institutions en viennent à s’autocensurer, renonçant à des projets potentiellement polémiques.
Un phénomène dangereux qui met en péril la vitalité et la diversité de la création, comme le soulignent les signataires :
L’existence même de la culture européenne, dans sa diversité, est aujourd’hui en jeu
Un appel à l’action des parlementaires européens
Face à cette situation critique, les institutions culturelles en appellent à la responsabilité des élus européens. Elles les exhortent à prendre clairement position en faveur de la liberté d’expression artistique et à user de leur influence pour faire pression sur les États membres qui entravent ce droit fondamental.
Parmi les leviers d’action suggérés, la mise en place de mécanismes de suivi et d’alerte au niveau européen, le conditionnement des financements au respect de la liberté de création ou encore le soutien actif aux artistes et structures menacés.
Sensibiliser l’opinion publique, un enjeu crucial
Mais les signataires en sont conscients, la bataille pour la liberté artistique ne se gagnera pas sans l’adhésion des citoyens. C’est pourquoi leur appel s’accompagne d’actions de sensibilisation du grand public, à commencer par un débat organisé ce samedi au théâtre du Maillon à Strasbourg, ville du Parlement européen.
L’enjeu : faire prendre conscience que la liberté de création n’est pas un caprice d’artistes, mais un pilier essentiel de nos démocraties. Qu’entraver cette liberté, c’est ouvrir une brèche dans laquelle peuvent s’engouffrer d’autres formes de censure et de contrôle de la pensée.
Défendre la liberté d’expression artistique, c’est défendre la liberté d’expression tout court. C’est refuser que d’autres décident à notre place ce qu’il est acceptable de voir, de dire ou de penser.
– Une metteuse en scène signataire de l’appel
La culture, un rempart contre les dérives autoritaires
Car ne nous y trompons pas : les attaques contre la liberté de création sont souvent le signe avant-coureur de dérives autoritaires plus larges. En muselant les voix dissidentes, en normalisant certaines formes d’expression au détriment d’autres, c’est le pluralisme et le débat démocratique que l’on met en péril.
Les artistes et les lieux de culture ont justement pour vocation de bousculer nos certitudes, de nous confronter à d’autres visions du monde. Ils sont les sentinelles de nos libertés, les garants d’une société ouverte et dynamique. Les laisser être réduits au silence, c’est s’engager sur une pente glissante dont il sera difficile de remonter.
Une mobilisation européenne indispensable
Voilà pourquoi cet appel de la communauté culturelle européenne est si crucial. Il rappelle que la liberté artistique n’est pas un luxe ou une option, mais un droit fondamental qui doit être défendu sans relâche et sans compromis.
Face aux vents contraires qui soufflent sur le continent, il est plus que jamais nécessaire que les démocrates de tous bords se rassemblent pour réaffirmer leur attachement à ce principe cardinal. Les parlementaires européens, en tant que représentants des citoyens et gardiens des valeurs de l’Union, ont un rôle majeur à jouer dans ce combat.
Espérons que cet appel sera entendu et qu’il marquera le point de départ d’une contre-offensive résolue pour la liberté sous toutes ses formes. Car c’est bien de l’avenir de notre modèle de société dont il est question. Un modèle où la culture, dans sa richesse et sa diversité, doit pouvoir continuer à nous éclairer, à nous élever et à nourrir notre humanité commune.
Mais les signataires en sont conscients, la bataille pour la liberté artistique ne se gagnera pas sans l’adhésion des citoyens. C’est pourquoi leur appel s’accompagne d’actions de sensibilisation du grand public, à commencer par un débat organisé ce samedi au théâtre du Maillon à Strasbourg, ville du Parlement européen.
L’enjeu : faire prendre conscience que la liberté de création n’est pas un caprice d’artistes, mais un pilier essentiel de nos démocraties. Qu’entraver cette liberté, c’est ouvrir une brèche dans laquelle peuvent s’engouffrer d’autres formes de censure et de contrôle de la pensée.
Défendre la liberté d’expression artistique, c’est défendre la liberté d’expression tout court. C’est refuser que d’autres décident à notre place ce qu’il est acceptable de voir, de dire ou de penser.
– Une metteuse en scène signataire de l’appel
La culture, un rempart contre les dérives autoritaires
Car ne nous y trompons pas : les attaques contre la liberté de création sont souvent le signe avant-coureur de dérives autoritaires plus larges. En muselant les voix dissidentes, en normalisant certaines formes d’expression au détriment d’autres, c’est le pluralisme et le débat démocratique que l’on met en péril.
Les artistes et les lieux de culture ont justement pour vocation de bousculer nos certitudes, de nous confronter à d’autres visions du monde. Ils sont les sentinelles de nos libertés, les garants d’une société ouverte et dynamique. Les laisser être réduits au silence, c’est s’engager sur une pente glissante dont il sera difficile de remonter.
Une mobilisation européenne indispensable
Voilà pourquoi cet appel de la communauté culturelle européenne est si crucial. Il rappelle que la liberté artistique n’est pas un luxe ou une option, mais un droit fondamental qui doit être défendu sans relâche et sans compromis.
Face aux vents contraires qui soufflent sur le continent, il est plus que jamais nécessaire que les démocrates de tous bords se rassemblent pour réaffirmer leur attachement à ce principe cardinal. Les parlementaires européens, en tant que représentants des citoyens et gardiens des valeurs de l’Union, ont un rôle majeur à jouer dans ce combat.
Espérons que cet appel sera entendu et qu’il marquera le point de départ d’une contre-offensive résolue pour la liberté sous toutes ses formes. Car c’est bien de l’avenir de notre modèle de société dont il est question. Un modèle où la culture, dans sa richesse et sa diversité, doit pouvoir continuer à nous éclairer, à nous élever et à nourrir notre humanité commune.
