La ville sainte de Jérusalem a été le théâtre d’une scène aussi spectaculaire qu’inquiétante ce matin. Des explosions ont retenti au-dessus de la cité millénaire, accompagnées par le son strident des sirènes d’alerte. Un réveil brutal pour les habitants, qui craignent une nouvelle escalade des tensions dans la région.
L’armée israélienne confirme un tir de projectile depuis le Yémen
Selon un communiqué de l’armée israélienne, les sirènes ont été déclenchées suite au lancement d’un projectile en provenance du Yémen. Ce pays de la péninsule arabique est en proie à une guerre civile dévastatrice depuis plusieurs années, sur fond de rivalités régionales. Mais les tirs vers Israël restent exceptionnels.
D’après une source proche du dossier, les explosions entendues au-dessus de Jérusalem résulteraient de l’interception du projectile par le bouclier antimissile déployé par l’État hébreu. Un système de défense sophistiqué qui a fait ses preuves à maintes reprises face aux roquettes tirées depuis la bande de Gaza.
Le spectre d’une nouvelle escalade
Si la situation semble sous contrôle à Jérusalem, cet incident ravive les craintes d’une intensification des tensions dans une région où le moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Les relations entre Israël et ses voisins restent très tendues, en particulier avec les groupes armés palestiniens et le Hezbollah libanais.
Nous suivons la situation de très près et notre armée se tient prête à répondre à toute menace d’où qu’elle vienne.
Un porte-parole militaire israélien
Côté yéménite, aucune revendication n’a été formulée dans l’immédiat. Le pays est morcelé entre le gouvernement reconnu par la communauté internationale et les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. Ces derniers ont déjà revendiqué par le passé des tirs de missiles longue portée, mais jamais jusqu’à Israël.
Vers une implication d’autres acteurs régionaux ?
Au-delà du Yémen, certains observateurs pointent du doigt l’Iran, bête noire d’Israël qui entretient des liens étroits avec les Houthis. Téhéran pourrait chercher à ouvrir un nouveau front pour accroître la pression sur son ennemi juré. Une perspective inquiétante alors que les négociations sur le nucléaire iranien piétinent.
La Russie, autre allié de poids des Houthis, pourrait aussi avoir son mot à dire. Moscou ne cache pas son agacement face au rapprochement entre Israël et l’Ukraine ces derniers mois. Un tir de projectile yéménite, avec la bénédiction russe en coulisses, permettrait d’adresser un message clair à l’État hébreu.
La communauté internationale en alerte
Face à ces développements préoccupants, la communauté internationale suit la situation de près. L’ONU a appelé toutes les parties à la retenue pour éviter une dangereuse escalade dans une région déjà à vif. Les États-Unis, allié indéfectible d’Israël, ont condamné « avec la plus grande fermeté » ce tir de projectile.
- Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU prévue dans les prochaines heures
- Multiplication des appels à la désescalade de la part des chancelleries occidentales
- Craintes d’une propagation du conflit yéménite et de ses parrains
Alors que la pression monte, tous les regards sont désormais tournés vers Jérusalem et Sanaa. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si ce tir de projectile restera un incident isolé ou s’il marque un nouveau chapitre dans l’interminable cycle des tensions au Moyen-Orient. Une région où la guerre n’est jamais loin et la paix toujours fragile.