À l’approche des élections législatives anticipées de 2024, une inquiétante surenchère fiscale s’empare des programmes des partis extrêmes. Le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP) rivalisent de propositions démagogiques pour séduire l’électorat, avec en ligne de mire un retour vers le passé en matière de fiscalité. Décryptage d’un phénomène préoccupant pour l’économie française.
Le grand retour de l’ISF, version climatique ou financière
Fer de lance des programmes du RN et du NFP : la résurrection de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), supprimé en 2018. Le Nouveau Front populaire propose une mouture « climatique » de cet impôt quand le Rassemblement national plaide pour une version ciblant la fortune financière. Des projets en décalage complet avec les réalités économiques actuelles.
Nos voisins belges appellent l’ISF l’« invitation à sortir de France » tout en disant qu’il a été institué par les socialistes afin de faire la fortune de leur plat pays.
– Frédéric Douet, professeur à l’Université de Rouen-Normandie
Alourdissement des droits de succession et héritage maximum
Dans la même veine, le NFP appelle de ses vœux un alourdissement des droits de succession couplé à la mise en place d’un héritage maximum. Des mesures profondément anti-économiques qui menacent la transmission des patrimoines et le dynamisme des entreprises familiales, pourtant essentielles au tissu entrepreneurial français.
Vers une progressivité excessive de l’impôt sur le revenu
Enfin, le Nouveau Front populaire souhaite porter le nombre de tranches d’impôt sur le revenu de 5 à 14, pour une progressivité excessive rappelant les heures sombres du premier septennat de François Mitterrand. Une mesure qui découragerait immanquablement l’initiative individuelle et l’ascension sociale.
La fiscalité verte, alibi d’une confiscation de la richesse nationale
Sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, les projets de fiscalité « verte » portés par les extrêmes s’apparentent davantage à une confiscation pure et simple de la richesse nationale. Et ce au profit de nos concurrents étrangers, la France ne pesant que pour moins de 1% des émissions mondiales de CO2.
Persistance dans l’erreur et déconnexion des réalités
Plus que jamais, les programmes fiscaux extrémistes traduisent une profonde déconnexion des élites politiques vis-à-vis des préoccupations réelles des Français. Quand le pouvoir d’achat est au cœur des inquiétudes, le NFP et le RN persistent dans des schémas idéologiques d’un autre temps.
À l’heure où la question du pouvoir d’achat est obsessionnelle pour l’immense majorité des Français, il est temps de rompre avec cette logique délétère.
– Frédéric Douet
Pour une disruption fiscale pragmatique et innovante
Face à ces surenchères démagogiques, il est urgent d’envisager une véritable disruption fiscale alliant efficacité, pragmatisme et équité. Au programme : chasse aux dépenses inutiles, recentrage de l’État sur ses missions essentielles, révision des impôts obsolètes comme l’IR ou les droits de succession. Le tout au service d’une fiscalité lisible, juste et porteuse de sens pour les contribuables.
À l’aube de ce scrutin crucial pour l’avenir du pays, il est temps de tourner le dos aux vieilles lunes fiscales pour embrasser une approche résolument moderne et européenne de l’impôt. L’exacte opposée de la funeste équation « toujours plus de prélèvements » portée par les extrêmes. L’économie française et les Français méritent mieux que ce retour vers le futur.
Enfin, le Nouveau Front populaire souhaite porter le nombre de tranches d’impôt sur le revenu de 5 à 14, pour une progressivité excessive rappelant les heures sombres du premier septennat de François Mitterrand. Une mesure qui découragerait immanquablement l’initiative individuelle et l’ascension sociale.
La fiscalité verte, alibi d’une confiscation de la richesse nationale
Sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, les projets de fiscalité « verte » portés par les extrêmes s’apparentent davantage à une confiscation pure et simple de la richesse nationale. Et ce au profit de nos concurrents étrangers, la France ne pesant que pour moins de 1% des émissions mondiales de CO2.
Persistance dans l’erreur et déconnexion des réalités
Plus que jamais, les programmes fiscaux extrémistes traduisent une profonde déconnexion des élites politiques vis-à-vis des préoccupations réelles des Français. Quand le pouvoir d’achat est au cœur des inquiétudes, le NFP et le RN persistent dans des schémas idéologiques d’un autre temps.
À l’heure où la question du pouvoir d’achat est obsessionnelle pour l’immense majorité des Français, il est temps de rompre avec cette logique délétère.
– Frédéric Douet
Pour une disruption fiscale pragmatique et innovante
Face à ces surenchères démagogiques, il est urgent d’envisager une véritable disruption fiscale alliant efficacité, pragmatisme et équité. Au programme : chasse aux dépenses inutiles, recentrage de l’État sur ses missions essentielles, révision des impôts obsolètes comme l’IR ou les droits de succession. Le tout au service d’une fiscalité lisible, juste et porteuse de sens pour les contribuables.
À l’aube de ce scrutin crucial pour l’avenir du pays, il est temps de tourner le dos aux vieilles lunes fiscales pour embrasser une approche résolument moderne et européenne de l’impôt. L’exacte opposée de la funeste équation « toujours plus de prélèvements » portée par les extrêmes. L’économie française et les Français méritent mieux que ce retour vers le futur.