Imaginez un président dont la popularité s’effondre à un niveau jamais vu en huit décennies, à peine 100 jours après son entrée en fonction. C’est la réalité de Donald Trump en ce printemps 2025, alors que son second mandat suscite des vagues de mécontentement. Selon un récent sondage, seulement 39 % des Américains soutiennent sa politique, un record historique qui dépasse même les scores les plus bas de son premier mandat. Que s’est-il passé pour que l’élan initial se transforme en désillusion, même parmi ses soutiens traditionnels ?
Cet article plonge dans les raisons de cette chute vertigineuse, des craintes économiques aux controverses sociales, en passant par des décisions politiques qui divisent profondément. Entre promesses audacieuses et réalités complexes, le bilan des 100 premiers jours de Trump révèle un pays fracturé, où chaque mesure semble alimenter le débat. Accrochez-vous, car ce voyage dans l’Amérique de 2025 promet des révélations saisissantes.
Un Bilan Historique : La Popularité au Plus Bas
Les 100 premiers jours d’un président américain sont une période charnière, un moment où les premières mesures sont scrutées et jugées par le public. Pour Trump, cette période s’est transformée en un véritable cauchemar médiatique. Avec seulement 39 % d’approbation, il enregistre le score le plus bas pour un président à ce stade depuis 80 ans, surpassant son propre record de 42 % en 2017. Ce chiffre, issu d’un sondage récent, met en lumière une désaffection massive, même dans des domaines où Trump avait autrefois brillé, comme l’économie.
Ce n’est pas seulement une question de chiffres. Les Américains expriment un malaise profond face à la direction prise par le pays. 55 % désapprouvent la manière dont Trump exerce son rôle, une critique qui s’étend à presque tous les aspects de sa gouvernance. Pourquoi un tel rejet ? Les réponses se trouvent dans les politiques controversées et les promesses non tenues qui marquent ce début de mandat.
L’Économie : Une Promesse Brisée
L’économie a toujours été un pilier de la popularité de Trump. En 2016, il avait séduit des millions d’électeurs avec des promesses de prospérité et de relance. Pourtant, en 2025, ces espoirs semblent s’effondrer. Un chiffre frappant : 72 % des Américains craignent que les politiques économiques actuelles ne plongent le pays dans une récession à court terme. Ce sentiment est particulièrement alarmant au sein même de l’électorat républicain, où 51 % partagent cette inquiétude.
« L’ampleur des opinions négatives sur l’économie est un signal d’alarme pour Trump, qui avait fait de la prospérité sa carte maîtresse. »
Les critiques pointent du doigt des décisions jugées risquées, comme la dérégulation massive et les réductions fiscales favorisant les grandes entreprises. Si ces mesures visaient à stimuler la croissance, elles ont suscité des craintes d’instabilité. Par ailleurs, les électeurs blancs sans diplôme, un groupe clé pour Trump, expriment leur frustration : 43 % estiment que l’économie s’est détériorée depuis son retour au pouvoir, et un tiers déclare être en moins bonne santé financière.
En résumé :
- 72 % des Américains anticipent une récession.
- 51 % des Républicains partagent cette crainte.
- Les électeurs blancs sans diplôme, jadis fidèles, se détournent.
Immigration : Un Soutien Fragile
Si l’économie déçoit, l’immigration reste le domaine où Trump conserve un certain soutien. Avec 46 % d’approbation, sa politique migratoire, centrée sur des déportations strictes, séduit encore une partie de la population. Notamment, les mesures visant à expulser sans jugement des migrants illégaux suspectés d’appartenir à des gangs recueillent un soutien relatif, avec seulement 51 % d’opposition. Cependant, cette approbation est loin d’être unanime.
Les Américains sont divisés : 34 % soutiennent la politique de déportation, 48 % la jugent trop dure, et 16 % estiment qu’elle ne va pas assez loin. Cette polarisation reflète la complexité du débat migratoire, où les mesures radicales de Trump séduisent ses partisans mais repoussent une large partie de la population. Les récentes expulsions controversées, notamment de familles avec enfants malades, ont également terni l’image de cette politique.
Questions Sociales : Un Rejet Massif
Au-delà de l’économie et de l’immigration, les politiques sociales de Trump suscitent un rejet quasi unanime. Par exemple, 77 % des Américains s’opposent à la réduction des financements pour la recherche médicale, une décision perçue comme un recul scientifique majeur. De même, 66 % critiquent la fermeture du ministère de l’Éducation, vue comme une attaque contre l’accès à l’enseignement.
La question des universités privées est particulièrement explosive. L’ingérence du gouvernement fédéral dans leur fonctionnement, notamment les critiques virulentes contre des institutions prestigieuses comme Harvard, est désapprouvée par 70 % des sondés. Ces mesures, présentées comme une lutte contre les élites, sont perçues par beaucoup comme une atteinte à la liberté académique.
| Politique | Taux de désapprobation |
|---|---|
| Réduction des financements médicaux | 77 % |
| Fermeture du ministère de l’Éducation | 66 % |
| Ingérence dans les universités | 70 % |
Environnement et Diversité : Des Choix Contestés
Sur le plan environnemental, les décisions de Trump ne font pas l’unanimité. La réduction des normes pour le forage pétrolier et gazier est désapprouvée par 61 % des Américains, contre 37 % qui y sont favorables. Cette politique, visant à stimuler l’industrie énergétique, est critiquée pour ses impacts climatiques à long terme.
Par ailleurs, la lutte contre les programmes de diversité dans les entreprises et le gouvernement divise profondément. 51 % des sondés estiment que ces mesures vont trop loin, tandis que 35 % les soutiennent. Cette croisade contre ce que Trump appelle le « wokisme » rallie sa base, mais aliène une majorité qui y voit une régression sociale.
« Trump semble vouloir remodeler le pays à son image, mais beaucoup craignent qu’il ne s’éloigne des valeurs fondatrices de l’Amérique. »
Un Électorat Fidèle, Mais Fragilisé
Malgré ces critiques, Trump conserve un soutien solide au sein du Parti républicain, avec 83 % d’approbation parmi les Républicains. Étonnamment, seulement 6 % des électeurs ayant voté pour lui en novembre 2024 regrettent leur choix. Cependant, des fissures apparaissent, notamment parmi les électeurs blancs sans diplôme, dont le soutien chute à 54 %, en baisse de 10 points.
Cette érosion est particulièrement visible sur les questions économiques, où même ses partisans expriment des doutes. Pourtant, Trump bénéficie d’un avantage : l’opposition démocrate reste impopulaire. 69 % des Américains jugent les Démocrates déconnectés, contre 60 % pour Trump, ce qui lui permet de maintenir une certaine crédibilité face à ses adversaires.
Un Pays Divisé : Vers Où Va l’Amérique ?
À l’aube de ce second mandat, l’Amérique de Trump apparaît plus divisée que jamais. Ses politiques, qu’il s’agisse de l’immigration, de l’économie ou des questions sociales, polarisent profondément. Si sa base reste fidèle, la chute de sa popularité, même parmi ses soutiens traditionnels, soulève des questions sur la viabilité de son projet.
Les 100 premiers jours ont mis en lumière un paradoxe : Trump, porté par une rhétorique de rupture, semble à la fois galvaniser et aliéner. Alors que 49 % des Américains estiment qu’il éloigne le pays de ses principes fondateurs, 34 % pensent qu’il le ramène à ses racines. Ce fossé idéologique promet des mois agités, où chaque décision sera un test pour l’avenir de la nation.
Points clés à retenir :
- Popularité à 39 %, un record historique.
- Crainte d’une récession partagée par 72 % des Américains.
- Politiques sociales et environnementales largement critiquées.
- Soutien républicain solide, mais érosion chez les électeurs clés.
En conclusion, les 100 jours de Trump en 2025 dessinent un portrait contrasté : un leader qui galvanise une minorité fervente, mais qui lutte pour convaincre au-delà de sa base. Alors que les défis s’accumulent, de l’économie à l’environnement, l’Amérique se trouve à un carrefour. La question reste ouverte : Trump parviendra-t-il à inverser la tendance, ou cette chute de popularité marquera-t-elle le début d’un mandat encore plus tumultueux ?
