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Attaque au Couteau Mortelle à Metz : Enquête en Cours

Drame à Metz : une attaque au couteau dans une épicerie exotique du quartier Borny fait 4 blessés dont 2 graves. Les enquêteurs privilégient la piste d'un règlement de compte entre migrants afghans. L'un des blessés serait entre la vie et la mort...

Ce lundi matin, la ville de Metz s’est réveillée sous le choc après qu’une terrible attaque au couteau se soit produite devant une épicerie exotique du quartier de Borny. Les faits, d’une violence inouïe, ont fait quatre blessés dont deux seraient actuellement dans un état critique. L’un d’entre eux verrait son pronostic vital engagé.

Un différend qui aurait dégénéré

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un règlement de compte entre membres de la communauté afghane. Un différend dont l’origine reste à déterminer aurait brutalement dégénéré, poussant au moins un individu à sortir une arme blanche et à attaquer sauvagement plusieurs personnes.

Les circonstances exactes de ce déchaînement de violence restent encore floues à cette heure. Les enquêteurs s’affairent à reconstituer le fil des événements et à identifier les protagonistes. Un témoin affirme avoir vu un homme blessé prendre la fuite, ce qui porterait à cinq le nombre de personnes impliquées.

Une scène de chaos

Les riverains, sous le choc, décrivent une scène digne d’un film d’horreur. « Il y avait du sang partout, des gens qui criaient. On aurait dit un carnage », confie une habitante du quartier, encore tremblante. Les secours ont été dépêchés rapidement sur place pour prendre en charge les blessés et les évacuer vers le centre hospitalier le plus proche.

La police a immédiatement bouclé le périmètre, le temps de procéder aux premières constatations. Des techniciens en identification criminelle s’activent pour relever toute trace ou indice susceptible d’aider à la manifestation de la vérité.

Le spectre d’un drame communautaire

Au-delà de son caractère sanglant, cette attaque ravive les craintes de tensions au sein de la communauté afghane de Metz. Beaucoup redoutent que ce drame ne soit la partie émergée d’un iceberg de rancoeurs et de vendettas importées du pays d’origine.

« Il faut absolument que la lumière soit faite sur ce qui s’est passé et que les coupables soient mis hors d’état de nuire. On ne peut pas laisser la loi du Talion s’installer chez nous », insiste un responsable associatif local.

Les élus et acteurs du quartier appellent au calme et à laisser la justice faire son travail. Beaucoup craignent une escalade des violences si chacun était tenté de vouloir se faire justice soi-même.

Une communauté sous le choc

Au sein du quartier de Borny, c’est la consternation. Les habitants peinent à croire qu’une telle explosion de violence ait pu avoir lieu au pied de chez eux, dans ce quartier réputé paisible malgré quelques difficultés.

« Borny n’est pas un coupe-gorge ! Nous sommes une communauté soudée où chacun s’entraide. Ce qui s’est passé est inacceptable et ne reflète pas l’état d’esprit du quartier », tient à souligner un commerçant du coin.

Beaucoup appellent à ne pas faire d’amalgame et à ne pas stigmatiser toute une communauté pour l’acte insensé de quelques individus. Dans les heures et jours à venir, il faudra déminer le terrain pour éviter tout risque d’embrasement des esprits et de cycle de représailles.

L’enquête progresse à grands pas

Heureusement, les investigations semblent déjà avoir bien avancé. Un véhicule suspect aurait été retrouvé abandonné à quelques rues de là. Son propriétaire, un homme déjà défavorablement connu des services de police, pourrait correspondre au signalement de l’agresseur en fuite.

Les policiers ont lancé un appel à témoins pour recueillir le maximum d’informations susceptibles d’identifier formellement le ou les auteurs. Beaucoup espèrent des interpellations rapides pour que Borny retrouve au plus vite sa tranquillité.

Les politiques montent au créneau

Face à un tel déferlement de violence, les réactions politiques n’ont pas tardé. Le maire de Metz a immédiatement condamné cet « acte inqualifiable » et promis que tout serait fait pour que les coupables soient « mis hors d’état de nuire ».

De son côté, le préfet a annoncé un renforcement immédiat des effectifs de police sur le secteur et le déploiement de médiateurs pour apaiser les esprits et prévenir toute velléité de vengeance.

« Nous ne laisserons pas le quartier de Borny sombrer dans un cycle de violence. L’État sera intraitable avec les fauteurs de trouble », a-t-il martelé lors d’une conférence de presse.

Cette attaque sanglante relance également le débat sur les moyens alloués à la sécurité et à l’intégration dans les quartiers dits sensibles. Beaucoup y voient la conséquence de décennies d’abandon et d’une politique de la ville en panne.

Borny meurtrie mais combative

Si l’horreur a frappé le quartier de Borny en ce funeste lundi matin, les habitants refusent de céder à la psychose et à la tentation du repli communautaire. Beaucoup veulent croire que ce drame, aussi terrible soit-il, restera un triste accident de parcours.

« Borny est un quartier de paix et de solidarité. Nous surmonterons cette épreuve sans perdre notre âme, en restant unis et tolérants. La haine n’a pas sa place ici », veut croire une mère de famille.

La priorité reste aux blessés, dont on espère qu’ils sortiront d’affaire sans séquelles. Pour le quartier aussi, le chemin de la guérison risque d’être long mais à Borny, on veut croire que le vivre-ensemble vaincra les démons de la division.

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