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Crise politique en Corée du Sud : l’économie ralentit fin 2024

La tentative manquée d'imposer la loi martiale par le président sud-coréen Yoon Suk Yeol fin 2024 a plongé le pays dans une grave crise politique et économique, provoquant sa destitution par le Parlement. Retranché puis finalement arrêté, son sort sera tranché par...

L’économie sud-coréenne a subi un coup dur au quatrième trimestre 2024, dans un contexte de crise politique majeure déclenchée par la tentative avortée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale dans le pays. Cette manœuvre choc a sidéré la nation et plongé la Corée du Sud dans des turbulences sans précédent.

Un coup de frein brutal pour la croissance

Selon les données publiées par la banque centrale, le PIB sud-coréen n’a progressé que de 0,1% par rapport au trimestre précédent et de 1,2% en glissement annuel, signant sa plus faible performance trimestrielle de l’année. Sur l’ensemble de 2024, la croissance de la quatrième économie d’Asie s’est limitée à 2%, en deçà des 2,2% initialement prévus.

Ces chiffres en berne interviennent alors même que la Banque de Corée a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, anticipant désormais une progression du PIB comprise entre 1,6% et 1,7%, contre 1,9% auparavant. L’institut d’émission impute cette révision à la crise politique inédite qui ébranle le pays depuis plusieurs semaines.

Une tentative de coup de force qui tourne au fiasco

Le 3 décembre dernier, le président Yoon Suk Yeol a pris tout le monde de court en décrétant subitement la loi martiale et en dépêchant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Face à la pression des députés et des manifestants, il a été contraint de faire machine arrière quelques heures plus tard. Un recul cuisant pour le dirigeant conservateur, élu en 2022 avec la promesse de redresser l’économie.

Cette tentative de coup de force a sidéré le pays et déclenché la colère de la population.

D’après une source proche du dossier

Une destitution qui prolonge l’instabilité

Suite à cet épisode rocambolesque, le Parlement a voté la destitution de Yoon Suk Yeol le 14 décembre, le suspendant de ses fonctions avec effet immédiat. Une enquête pour « rébellion » a été ouverte à son encontre. Après s’être retranché durant des semaines dans sa résidence de Séoul sous la protection de sa garde rapprochée, l’ex-président a finalement été arrêté le 15 janvier.

L’avenir politique de Yoon Suk Yeol est désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer d’ici mi-juin sur la confirmation ou non de sa destitution. Si celle-ci est entérinée, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un nouveau scrutin qui ne manquerait pas de prolonger la période d’instabilité traversée par le pays.

Une crise politique qui assombrit les perspectives économiques

Cette grave crise institutionnelle pèse lourdement sur les perspectives de croissance de la Corée du Sud. L’incertitude politique freine les investissements des entreprises et la consommation des ménages, mettant à mal le dynamisme économique du pays.

Par ailleurs, les violences qui ont éclaté en marge des manifestations contre Yoon Suk Yeol ont affecté de nombreux commerces et perturbé l’activité dans plusieurs grandes villes, aggravant encore le ralentissement économique. Un coup dur pour le pays qui peinait déjà à retrouver son rythme de croisière après la pandémie.

Pour tenter de soutenir l’économie, la Banque de Corée pourrait être tentée d’assouplir sa politique monétaire dans les mois à venir. Mais elle devra naviguer prudemment, afin de ne pas raviver les tensions inflationnistes dans un contexte toujours volatil.

Quoi qu’il en soit, cette crise politique aura laissé des traces durables sur le paysage économique sud-coréen. Il faudra du temps au pays pour panser ses plaies et retrouver la stabilité nécessaire à une croissance soutenue. Un défi de taille pour la 12e économie mondiale, qui devra aussi composer avec un environnement international toujours incertain.

Suite à cet épisode rocambolesque, le Parlement a voté la destitution de Yoon Suk Yeol le 14 décembre, le suspendant de ses fonctions avec effet immédiat. Une enquête pour « rébellion » a été ouverte à son encontre. Après s’être retranché durant des semaines dans sa résidence de Séoul sous la protection de sa garde rapprochée, l’ex-président a finalement été arrêté le 15 janvier.

L’avenir politique de Yoon Suk Yeol est désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer d’ici mi-juin sur la confirmation ou non de sa destitution. Si celle-ci est entérinée, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un nouveau scrutin qui ne manquerait pas de prolonger la période d’instabilité traversée par le pays.

Une crise politique qui assombrit les perspectives économiques

Cette grave crise institutionnelle pèse lourdement sur les perspectives de croissance de la Corée du Sud. L’incertitude politique freine les investissements des entreprises et la consommation des ménages, mettant à mal le dynamisme économique du pays.

Par ailleurs, les violences qui ont éclaté en marge des manifestations contre Yoon Suk Yeol ont affecté de nombreux commerces et perturbé l’activité dans plusieurs grandes villes, aggravant encore le ralentissement économique. Un coup dur pour le pays qui peinait déjà à retrouver son rythme de croisière après la pandémie.

Pour tenter de soutenir l’économie, la Banque de Corée pourrait être tentée d’assouplir sa politique monétaire dans les mois à venir. Mais elle devra naviguer prudemment, afin de ne pas raviver les tensions inflationnistes dans un contexte toujours volatil.

Quoi qu’il en soit, cette crise politique aura laissé des traces durables sur le paysage économique sud-coréen. Il faudra du temps au pays pour panser ses plaies et retrouver la stabilité nécessaire à une croissance soutenue. Un défi de taille pour la 12e économie mondiale, qui devra aussi composer avec un environnement international toujours incertain.

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