Les relations diplomatiques entre la France et le Venezuela traversent une période de fortes turbulences. Suite à la décision de Caracas de limiter drastiquement le nombre de diplomates européens autorisés sur son sol, Paris a vivement réagi, promettant de riposter avec fermeté.
Le Venezuela limite les diplomates européens, la France réplique
Le bras de fer diplomatique entre le Venezuela et plusieurs pays européens vient de franchir un nouveau cap. Mardi, le gouvernement de Nicolas Maduro a annoncé son intention de restreindre à trois par pays le nombre de diplomates français, néerlandais et italiens autorisés à rester sur le territoire vénézuélien.
Une décision que Caracas justifie par « l’attitude hostile » dont feraient preuve ces gouvernements européens, quelques jours seulement après l’investiture très contestée de Nicolas Maduro pour un troisième mandat présidentiel.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.
Proclamé vainqueur du scrutin présidentiel de juillet dernier avec 52% des voix, le président socialiste de 62 ans peine à asseoir sa légitimité. Et pour cause, le Conseil national électoral vénézuélien n’a toujours pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, pourtant prévus par la loi.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.
Proclamé vainqueur du scrutin présidentiel de juillet dernier avec 52% des voix, le président socialiste de 62 ans peine à asseoir sa légitimité. Et pour cause, le Conseil national électoral vénézuélien n’a toujours pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, pourtant prévus par la loi.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.
Face à cette mesure, la réaction de la France ne s’est pas fait attendre. Le Quai d’Orsay a rapidement fait savoir que Paris prendrait « toutes les mesures de réciprocité » jugées nécessaires en retour. Une réponse ferme, coordonnée avec les autres partenaires européens visés.
Convocations et réductions du personnel diplomatique
Signe supplémentaire de l’escalade des tensions, la chargée d’affaires vénézuélienne à Paris a été convoquée dès mercredi au ministère français des Affaires étrangères. Une démarche similaire à celle de l’Italie, qui a aussi protesté officiellement auprès de la représentation diplomatique du Venezuela à Rome.
De leur côté, les Pays-Bas sont allés encore plus loin. La Haye a carrément ordonné à Caracas de réduire de quatre à deux le nombre de ses propres diplomates accrédités sur le sol néerlandais. Une véritable réplique du tac au tac.
Maintenir le dialogue malgré les tensions
Au-delà de ces représailles, le ministère français a tenu à rappeler que la France « rejette catégoriquement les allégations d’ingérence » portées à son encontre par le régime vénézuélien. Paris assure vouloir maintenir le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes afin de « faciliter une sortie de crise pacifique ».
Un objectif qui s’annonce de plus en plus difficile au vu de la dégradation des relations diplomatiques. D’autant que la réélection de Nicolas Maduro est loin de faire l’unanimité sur la scène internationale.
Maduro réélu dans la controverse
Proclamé vainqueur du scrutin présidentiel de juillet dernier avec 52% des voix, le président socialiste de 62 ans peine à asseoir sa légitimité. Et pour cause, le Conseil national électoral vénézuélien n’a toujours pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, pourtant prévus par la loi.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.
Face à cette mesure, la réaction de la France ne s’est pas fait attendre. Le Quai d’Orsay a rapidement fait savoir que Paris prendrait « toutes les mesures de réciprocité » jugées nécessaires en retour. Une réponse ferme, coordonnée avec les autres partenaires européens visés.
Convocations et réductions du personnel diplomatique
Signe supplémentaire de l’escalade des tensions, la chargée d’affaires vénézuélienne à Paris a été convoquée dès mercredi au ministère français des Affaires étrangères. Une démarche similaire à celle de l’Italie, qui a aussi protesté officiellement auprès de la représentation diplomatique du Venezuela à Rome.
De leur côté, les Pays-Bas sont allés encore plus loin. La Haye a carrément ordonné à Caracas de réduire de quatre à deux le nombre de ses propres diplomates accrédités sur le sol néerlandais. Une véritable réplique du tac au tac.
Maintenir le dialogue malgré les tensions
Au-delà de ces représailles, le ministère français a tenu à rappeler que la France « rejette catégoriquement les allégations d’ingérence » portées à son encontre par le régime vénézuélien. Paris assure vouloir maintenir le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes afin de « faciliter une sortie de crise pacifique ».
Un objectif qui s’annonce de plus en plus difficile au vu de la dégradation des relations diplomatiques. D’autant que la réélection de Nicolas Maduro est loin de faire l’unanimité sur la scène internationale.
Maduro réélu dans la controverse
Proclamé vainqueur du scrutin présidentiel de juillet dernier avec 52% des voix, le président socialiste de 62 ans peine à asseoir sa légitimité. Et pour cause, le Conseil national électoral vénézuélien n’a toujours pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, pourtant prévus par la loi.
L’organe en charge des élections invoque un piratage informatique pour justifier cette anomalie. Une explication qui laisse sceptiques de nombreux observateurs internationaux.
Un troisième mandat qui divise la communauté internationale
Dans ce contexte, les États-Unis, l’Union européenne et les principales démocraties latino-américaines ont refusé de reconnaître la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. La semaine dernière, la France, l’Italie et les Pays-Bas avaient d’ailleurs sévèrement condamné le régime vénézuélien.
Une position loin d’être partagée par tous les pays de la région. Certains alliés traditionnels de Caracas, comme Cuba ou le Nicaragua, continuent de soutenir le gouvernement Maduro.
Le Venezuela au bord de l’implosion
Il faut dire que le Venezuela traverse depuis plusieurs années une crise politique, économique et sociale d’une ampleur inédite. Pénuries, hyperinflation, exode massif de la population… Le pays est au bord du gouffre.
Malgré les immenses réserves pétrolières du Venezuela, plus de 75% des Vénézuéliens vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Une situation catastrophique que le président Maduro impute aux sanctions économiques imposées par Washington.
Nous ne nous laisserons pas étrangler par l’impérialisme nord-américain !
– Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un discours qui peine de plus en plus à convaincre, y compris parmi les anciennes bases électorales du chavisme. Les appels à la démission du successeur d’Hugo Chavez se multiplient, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression dans la rue malgré la répression.
Vers une résolution pacifique de la crise ?
Face à cette escalade des tensions diplomatiques et à la dégradation continue de la situation sur le terrain, la communauté internationale peine à parler d’une seule voix. Pourtant, l’urgence d’une solution politique négociée n’a jamais été aussi forte.
Malgré les divergences, un consensus semble émerger sur la nécessité d’éviter à tout prix un effondrement total du Venezuela, qui aurait des conséquences désastreuses pour toute la région. Reste à savoir si les différents acteurs sauront mettre leurs différends de côté pour œuvrer en ce sens.
Une chose est sûre, la bataille diplomatique entre Caracas et les capitales occidentales est loin d’être terminée. Et au vu des derniers développements, un apaisement des tensions ne semble pas à l’ordre du jour. Au contraire, le bras de fer pourrait même s’intensifier dans les prochaines semaines.
Un scénario inquiétant, qui fait craindre un isolement croissant du Venezuela sur la scène internationale. Un isolement lourd de conséquences potentielles pour ce pays déjà en proie à une instabilité chronique.
Il y a urgence à renouer le fil du dialogue, sous peine de voir la situation dégénérer davantage et la population vénézuélienne en payer le prix fort. Un défi majeur pour la diplomatie mondiale, mise à rude épreuve par cette crise multiforme aux enjeux colossaux.