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Le gouvernement gèle les avoirs d’un militant pro-palestinien controversé

Le gouvernement a pris une décision choc en gelant les avoirs d'Elias d'Imzalène, militant pro-palestinien condamné pour incitation à la haine. Retour sur une affaire qui fait polémique...

Coup de tonnerre dans le milieu militant pro-palestinien en France. Selon un arrêté paru ce jeudi au Journal officiel, le gouvernement a décidé de geler pour une durée de six mois les avoirs d’Elias d’Imzalène, figure controversée récemment condamnée pour provocation à la haine. Une mesure choc qui suscite de vives réactions.

Qui est Elias d’Imzalène, ce militant dans le viseur des autorités ?

De son vrai nom El Yess Zareli, Elias d’Imzalène s’est fait connaître pour son engagement en faveur de la cause palestinienne. Créateur du site Islam et Info, il est un habitué des mobilisations en lien avec le conflit israélo-palestinien. Mais ses prises de position radicales lui valent aussi de nombreuses critiques.

En septembre dernier, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, il avait ainsi appelé à « mener l’intifada » en France, des propos qui lui ont valu une condamnation à 8 mois de prison avec sursis pour provocation à la haine. Une décision de justice qui n’avait pas empêché le militant de 37 ans de participer à de nouvelles mobilisations par la suite.

Le gouvernement frappe fort en gelant ses avoirs

Mais cette fois, le gouvernement a décidé de frapper plus fort en s’attaquant au portefeuille d’Elias d’Imzalène. Selon l’arrêté du 13 janvier, tous ses avoirs financiers sont gelés pour six mois, une mesure rarissime pour un militant politique. Concrètement, il ne peut plus accéder à ses comptes et ressources économiques ni les utiliser de quelque manière que ce soit.

Une situation inédite pour ce Franco-Marocain, également connu pour ses engagements sur des causes liées à l’islam. Le fondateur d’Islam et Info dispose de deux mois pour faire appel de cette décision, mais celle-ci illustre la volonté des autorités de durcir le ton face aux discours jugés haineux ou radicaux.

Des réactions contrastées à une décision polémique

Sans surprise, ce coup de filet suscite des réactions contrastées. Si certains saluent un signal fort envoyé aux militants radicaux, d’autres dénoncent une mesure liberticide et une stigmatisation de la cause palestinienne. Le sujet divise jusque dans la classe politique.

C’est une atteinte grave aux libertés fondamentales. On cherche à faire taire toute critique d’Israël.

Un élu LFI sous couvert d’anonymat

À l’inverse, une source proche du gouvernement assume pleinement ce choix :

Lorsque la haine et les appels à la violence deviennent business model, il faut agir. La République ne peut rester sans réaction.

Un précédent inquiétant pour certains militants

Au-delà du cas Elias d’Imzalène, cette affaire crée un précédent qui inquiète dans les milieux pro-palestiniens et une partie de la communauté musulmane. Beaucoup craignent que cette arme financière ne soit dégainée contre d’autres militants ou organisations au prétexte de la lutte contre la haine et le séparatisme.

Pour l’heure, l’intéressé n’a pas réagi publiquement, mais nul doute que cette affaire est loin d’être terminée. Elle illustre en tout cas la volonté du gouvernement d’afficher sa fermeté sur ces sujets sensibles, quitte à créer la polémique.

En septembre dernier, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, il avait ainsi appelé à « mener l’intifada » en France, des propos qui lui ont valu une condamnation à 8 mois de prison avec sursis pour provocation à la haine. Une décision de justice qui n’avait pas empêché le militant de 37 ans de participer à de nouvelles mobilisations par la suite.

Le gouvernement frappe fort en gelant ses avoirs

Mais cette fois, le gouvernement a décidé de frapper plus fort en s’attaquant au portefeuille d’Elias d’Imzalène. Selon l’arrêté du 13 janvier, tous ses avoirs financiers sont gelés pour six mois, une mesure rarissime pour un militant politique. Concrètement, il ne peut plus accéder à ses comptes et ressources économiques ni les utiliser de quelque manière que ce soit.

Une situation inédite pour ce Franco-Marocain, également connu pour ses engagements sur des causes liées à l’islam. Le fondateur d’Islam et Info dispose de deux mois pour faire appel de cette décision, mais celle-ci illustre la volonté des autorités de durcir le ton face aux discours jugés haineux ou radicaux.

Des réactions contrastées à une décision polémique

Sans surprise, ce coup de filet suscite des réactions contrastées. Si certains saluent un signal fort envoyé aux militants radicaux, d’autres dénoncent une mesure liberticide et une stigmatisation de la cause palestinienne. Le sujet divise jusque dans la classe politique.

C’est une atteinte grave aux libertés fondamentales. On cherche à faire taire toute critique d’Israël.

Un élu LFI sous couvert d’anonymat

À l’inverse, une source proche du gouvernement assume pleinement ce choix :

Lorsque la haine et les appels à la violence deviennent business model, il faut agir. La République ne peut rester sans réaction.

Un précédent inquiétant pour certains militants

Au-delà du cas Elias d’Imzalène, cette affaire crée un précédent qui inquiète dans les milieux pro-palestiniens et une partie de la communauté musulmane. Beaucoup craignent que cette arme financière ne soit dégainée contre d’autres militants ou organisations au prétexte de la lutte contre la haine et le séparatisme.

Pour l’heure, l’intéressé n’a pas réagi publiquement, mais nul doute que cette affaire est loin d’être terminée. Elle illustre en tout cas la volonté du gouvernement d’afficher sa fermeté sur ces sujets sensibles, quitte à créer la polémique.

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