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Transition de Genre: La HAS Propose un Accès Gratuit dès 16 Ans

La Haute Autorité de Santé s'apprête à préconiser un accès gratuit à la transition de genre dès 16 ans, sans accord parental requis. Un projet controversé qui va à l'encontre des mesures de prudence adoptées par les pays voisins face aux risques pour les mineurs. Décryptage d'une dérive idéologique dans le monde médical...

Alors que plusieurs pays européens font marche arrière sur la transition de genre chez les mineurs, la France s’apprête à franchir un cap des plus controversés. Selon des informations exclusives, la Haute Autorité de Santé (HAS) préconise dans un projet de recommandations un accès gratuit au changement de sexe dès 16 ans, et ce sans accord parental. Une prise de position radicale qui ne manque pas de faire réagir.

Un projet de recommandations polémique

Actuellement en phase de relecture, le projet de la HAS entend proposer un véritable service public de la transition de genre, accessible gratuitement à partir de 16 ans. Mais ce qui choque le plus, c’est la possibilité de se passer de l’autorisation des parents pour entamer ce processus lourd de conséquences.

D’après une source proche du dossier, les mineurs souhaitant transitionner pourraient même voir leurs parents déchus de leur autorité parentale s’ils s’y opposent. Une mesure extrême qui soulève de nombreuses questions éthiques et jette le trouble sur l’indépendance de la Haute Autorité de Santé.

Le spectre d’un scandale à la « Docteur Money »

Cette posture pro-transition de la HAS n’est pas sans rappeler le triste cas du « Docteur Money ». Ce psychologue américain des années 50 a mené des expériences désastreuses sur un jeune garçon, David Reimer, pour tenter de prouver que l’identité de genre était une construction sociale modulable dès l’enfance.

Malheureusement, malgré une opération de réassignation et une éducation forcée comme fille, David n’a jamais pu s’adapter à cette identité imposée. Il a fini par se suicider à l’âge adulte, traumatisé par ces expérimentations. Un drame qui aurait dû servir de mise en garde, mais qui semble avoir été oublié par les partisans d’une transition précoce à tout prix.

L’Europe fait marche arrière, la France accélère

Pendant que la HAS s’apprête à sauter le pas, nos voisins européens tirent la sonnette d’alarme. Face aux risques pour la santé physique et mentale des jeunes trans, de plus en plus de pays font machine arrière :

  • Les pays scandinaves interdisent désormais toute transition avant la majorité, craignant des troubles irréversibles.
  • Le Royaume-Uni a interdit la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs.
  • Même l’Écosse, pourtant très progressiste, a reculé sur la simplification du changement d’état civil pour les trans.

Un recul salutaire qui contraste avec l’empressement de la France à faciliter la transition des ados. Beaucoup dénoncent une forme de wokisme médical, où l’idéologie prendrait le pas sur la prudence scientifique et l’éthique.

Une institution sous influence militante ?

Certains observateurs s’inquiètent d’une possible infiltration de la HAS par des activistes trans. Il faut dire que cette institution publique, dont le président est nommé par l’exécutif, n’est pas à l’abri des pressions politiques et sociétales.

Nul doute qu’à l’intérieur de cette institution pléthorique, au coût pharaonique en période de vaches maigres, des militants du genre ont agi en sous-main.

Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur

Si ces soupçons se confirmaient, cela constituerait une grave dérive déontologique. Les recommandations de santé publique, surtout quand elles concernent des mineurs vulnérables, ne peuvent souffrir la moindre ingérence militante ou idéologique.

Un débat de société crucial

Au-delà des aspects médicaux, c’est un véritable choix de société qui se profile. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller au nom du droit à l’autodétermination ? Peut-on sacrifier la prudence et la protection de l’enfance sur l’autel des revendications identitaires ?

Beaucoup appellent à la tenue d’un débat national serein et approfondi sur ces questions complexes, loin des postures partisanes et des effets de mode. Car c’est l’avenir et l’équilibre de toute une génération qui se jouent dans ces arbitrages délicats entre liberté individuelle et responsabilité collective.

Face à l’ampleur des enjeux, il est impératif que la Haute Autorité de Santé revienne à une approche scientifique rigoureuse, dénuée de toute considération politique ou idéologique. Sa crédibilité et la confiance des Français en dépendent. Espérons que la sagesse l’emportera sur la précipitation, pour le bien des jeunes concernés et de notre société toute entière.

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