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Les Origines Fascinantes du Calendrier de l’Avent : Une Tradition Qui Perdure

Le calendrier de l'Avent, une tradition chrétienne née au 19ème siècle dans des familles allemandes protestantes, a rapidement conquis le cœur de ceux qui célèbrent Noël. Découvrez ses origines fascinantes et comment il a évolué au fil du temps, perdant peu à peu son sens religieux initial...

Chaque année, le 1er décembre marque le début d’une tradition bien ancrée pour de nombreuses familles : l’ouverture de la première case du calendrier de l’Avent. Mais d’où vient cette coutume qui fait patienter petits et grands jusqu’à Noël ? Plongeons ensemble dans les origines fascinantes de ce rituel incontournable des fêtes de fin d’année.

Une tradition chrétienne venue d’Allemagne

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le calendrier de l’Avent n’est pas une tradition si ancienne. Selon une historienne spécialisée en anthropologie religieuse, ses origines remontent au 19ème siècle, dans des familles allemandes de confession protestante. À l’époque, on donnait aux enfants des dessins ou illustrations, souvent à caractère religieux, sur lesquels ils devaient coller des images durant les neuf jours précédant la Nativité.

L’extension progressive aux 24 jours avant Noël

D’après les traces historiques, c’est vers la fin du 19ème siècle que la distribution d’images s’est étendue aux 24 jours précédant Noël, bien que la période de l’Avent ne dure pas forcément 24 jours. Cette coutume visait à faire patienter les plus jeunes en attendant la naissance de Jésus.

Des images pas toujours religieuses

Si les images distribuées avaient souvent un caractère religieux, ce n’était pas systématique. Elles pouvaient aussi représenter des éléments plus profanes comme des bougies, des fleurs ou des jouets. Une des premières traces connues de cette pratique est d’ailleurs une aquarelle réalisée en 1834 par l’un des frères Grimm, sur laquelle il avait collé des images en attendant Noël.

Différentes variations de la tradition

Au fil du temps, différentes variations de cette coutume sont apparues. Certains collaient les images au mur, d’autres traçaient des traits sur une armoire pour compter les jours. Une mère avait même eu l’idée originale d’utiliser des petits gâteaux comme des meringues, qu’elle collait sur une feuille divisée en 24 cases.

Pour les enfants catholiques allemands, une très belle tradition consistait à placer 24 brins de paille dans la mangeoire de la crèche du petit Jésus durant les 24 jours précédant la Nativité.

explique l’historienne interrogée

La commercialisation du calendrier de l’Avent

C’est en 1908 qu’un imprimeur allemand, fils de pasteur, a l’idée de commercialiser les images utilisées pour patienter avant Noël, tout en gardant un objectif religieux. Mais après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950, des calendriers plus gourmands font leur apparition, avec du chocolat et des dessins plus profanes.

La tradition ne se démocratise en France que dans les années 1960, importée par des familles protestantes alsaciennes. Si les premiers calendriers de l’Avent français avaient une dimension religieuse, c’est réellement lorsque les chocolats et l’imagerie autour du Père Noël sont arrivés que le commerce s’en est emparé.

Une incroyable diversité de nos jours

Aujourd’hui, les calendriers de l’Avent se déclinent à l’infini, bien loin de leurs origines chrétiennes. Outre les incontournables calendriers aux chocolats, on trouve désormais des modèles renfermant des produits cosmétiques, des spiritueux, des jouets, des bijoux ou encore de la lingerie. Certains rivalisent même de créativité et de luxe, à l’image d’un calendrier créé par un horloger suisse qui atteint presque 2 mètres de haut pour un prix exorbitant.

Malgré cette commercialisation à outrance, des familles chrétiennes perpétuent la tradition en conservant des calendriers avec une dimension religieuse, en parallèle des versions plus gourmandes et ludiques. Ainsi, même si le sens initial s’est quelque peu perdu, le calendrier de l’Avent reste un rendez-vous incontournable pour patienter jusqu’à Noël, qui ravit autant les enfants que les adultes.

Si les images distribuées avaient souvent un caractère religieux, ce n’était pas systématique. Elles pouvaient aussi représenter des éléments plus profanes comme des bougies, des fleurs ou des jouets. Une des premières traces connues de cette pratique est d’ailleurs une aquarelle réalisée en 1834 par l’un des frères Grimm, sur laquelle il avait collé des images en attendant Noël.

Différentes variations de la tradition

Au fil du temps, différentes variations de cette coutume sont apparues. Certains collaient les images au mur, d’autres traçaient des traits sur une armoire pour compter les jours. Une mère avait même eu l’idée originale d’utiliser des petits gâteaux comme des meringues, qu’elle collait sur une feuille divisée en 24 cases.

Pour les enfants catholiques allemands, une très belle tradition consistait à placer 24 brins de paille dans la mangeoire de la crèche du petit Jésus durant les 24 jours précédant la Nativité.

explique l’historienne interrogée

La commercialisation du calendrier de l’Avent

C’est en 1908 qu’un imprimeur allemand, fils de pasteur, a l’idée de commercialiser les images utilisées pour patienter avant Noël, tout en gardant un objectif religieux. Mais après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950, des calendriers plus gourmands font leur apparition, avec du chocolat et des dessins plus profanes.

La tradition ne se démocratise en France que dans les années 1960, importée par des familles protestantes alsaciennes. Si les premiers calendriers de l’Avent français avaient une dimension religieuse, c’est réellement lorsque les chocolats et l’imagerie autour du Père Noël sont arrivés que le commerce s’en est emparé.

Une incroyable diversité de nos jours

Aujourd’hui, les calendriers de l’Avent se déclinent à l’infini, bien loin de leurs origines chrétiennes. Outre les incontournables calendriers aux chocolats, on trouve désormais des modèles renfermant des produits cosmétiques, des spiritueux, des jouets, des bijoux ou encore de la lingerie. Certains rivalisent même de créativité et de luxe, à l’image d’un calendrier créé par un horloger suisse qui atteint presque 2 mètres de haut pour un prix exorbitant.

Malgré cette commercialisation à outrance, des familles chrétiennes perpétuent la tradition en conservant des calendriers avec une dimension religieuse, en parallèle des versions plus gourmandes et ludiques. Ainsi, même si le sens initial s’est quelque peu perdu, le calendrier de l’Avent reste un rendez-vous incontournable pour patienter jusqu’à Noël, qui ravit autant les enfants que les adultes.

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