C’est un nouveau coup dur qui frappe l’industrie métallurgique française. Le fondeur de précision MicronMax, basé à Dieuze en Moselle et spécialisé dans la fabrication de paliers hydrauliques, vient d’être placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon. Une décision lourde de conséquences qui va entraîner la suppression des 57 emplois du site.
Un « gâchis industriel et social » pour les syndicats
Les représentants syndicaux ne décolèrent pas face à cette annonce. Pour eux, la liquidation de MicronMax représente un immense gâchis à la fois sur le plan industriel et social. Le site, fondé en 1974, était en effet détenteur d’un savoir-faire unique dans le domaine de la fonderie d’aluminium de précision.
C’est inacceptable, car MicronMax a le potentiel pour rebondir. L’entreprise possède des compétences rares et un outil industriel solide.
Un représentant Force Ouvrière
Malgré cela, l’entreprise avait subi de plein fouet la perte de plusieurs clients historiques ces dernières années. Sa taille avait déjà été réduite au fil des différents repreneurs. Les salariés, qui avaient appris début septembre la demande de placement en redressement judiciaire, espéraient néanmoins une issue positive.
Les offres de reprise jugées insuffisantes
Selon une source proche du dossier, un repreneur potentiel s’était pourtant manifesté, laissant entrevoir une possibilité de sauvetage de l’activité et des emplois. Mais la plupart des salariés étaient semble-t-il défavorables à cette offre, jugée peu crédible en l’état. Le tribunal de commerce n’a finalement pas retenu cette proposition, scellant le sort de l’entreprise.
Pour les syndicats, l’issue de ce dossier illustre plus largement les difficultés chroniques traversées par l’industrie métallurgique en France. Ils pointent du doigt une accélération des plans sociaux et des fermetures de sites ces derniers mois, dans un contexte économique et sanitaire très tendu.
Un secteur industriel en pleine mutation
Au-delà du cas spécifique de MicronMax, c’est toute la filière métallurgique qui est confrontée à de profondes mutations. Face à une concurrence internationale exacerbée et des impératifs de transition écologique, les fondeurs doivent s’adapter en urgence pour préserver leur compétitivité.
Investissements dans l’outil productif, montée en gamme, transition vers des procédés plus propres… Les défis sont nombreux pour ce secteur historique du tissu industriel français. L’enjeu est de taille : préserver un maximum d’emplois et de savoir-faire sur le territoire, dans des bassins déjà fortement impactés par la désindustrialisation.
Les pouvoirs publics tentent de soutenir la filière via différents dispositifs. Mais pour les organisations syndicales, ces mesures restent insuffisantes face à l’ampleur de la crise. Elles réclament un véritable plan Marshall pour la métallurgie afin d’enrayer la spirale des fermetures et des suppressions d’emplois.
L’avenir en question pour les salariés de MicronMax
Pour les 57 employés de MicronMax, c’est désormais une période d’incertitude qui s’ouvre. Si certains disposent de compétences recherchées qui devraient faciliter leur reconversion, d’autres s’inquiètent pour leur avenir professionnel dans un bassin d’emploi déjà sinistré.
Les syndicats promettent d’épauler au mieux les salariés impactés dans leurs démarches et de tout faire pour limiter au maximum la casse sociale. Mais le placement en liquidation judiciaire laisse en réalité peu d’espoir de sauver une partie des emplois.
C’est un immense gâchis et un véritable crève-cœur. Certains travaillaient ici depuis plus de 25 ans. Ils ont tout donné pour cette entreprise. Aujourd’hui, on les laisse sur le carreau sans ménagement.
Un délégué CGT de MicronMax
Une page se tourne donc pour le site de Dieuze qui a façonné pendant près d’un demi-siècle des pièces de haute précision pour de multiples industries. Avec la fermeture de MicronMax, c’est aussi un pan de l’histoire industrielle locale qui disparaît, laissant de nombreuses familles dans le désarroi.
Les regards sont désormais tournés vers les pouvoirs publics et les acteurs économiques du territoire. Leur capacité à attirer de nouvelles activités et à favoriser la reconversion des salariés sera déterminante pour donner un nouvel avenir au bassin de Dieuze, et plus largement à l’industrie métallurgique française.
Pour les syndicats, l’issue de ce dossier illustre plus largement les difficultés chroniques traversées par l’industrie métallurgique en France. Ils pointent du doigt une accélération des plans sociaux et des fermetures de sites ces derniers mois, dans un contexte économique et sanitaire très tendu.
Un secteur industriel en pleine mutation
Au-delà du cas spécifique de MicronMax, c’est toute la filière métallurgique qui est confrontée à de profondes mutations. Face à une concurrence internationale exacerbée et des impératifs de transition écologique, les fondeurs doivent s’adapter en urgence pour préserver leur compétitivité.
Investissements dans l’outil productif, montée en gamme, transition vers des procédés plus propres… Les défis sont nombreux pour ce secteur historique du tissu industriel français. L’enjeu est de taille : préserver un maximum d’emplois et de savoir-faire sur le territoire, dans des bassins déjà fortement impactés par la désindustrialisation.
Les pouvoirs publics tentent de soutenir la filière via différents dispositifs. Mais pour les organisations syndicales, ces mesures restent insuffisantes face à l’ampleur de la crise. Elles réclament un véritable plan Marshall pour la métallurgie afin d’enrayer la spirale des fermetures et des suppressions d’emplois.
L’avenir en question pour les salariés de MicronMax
Pour les 57 employés de MicronMax, c’est désormais une période d’incertitude qui s’ouvre. Si certains disposent de compétences recherchées qui devraient faciliter leur reconversion, d’autres s’inquiètent pour leur avenir professionnel dans un bassin d’emploi déjà sinistré.
Les syndicats promettent d’épauler au mieux les salariés impactés dans leurs démarches et de tout faire pour limiter au maximum la casse sociale. Mais le placement en liquidation judiciaire laisse en réalité peu d’espoir de sauver une partie des emplois.
C’est un immense gâchis et un véritable crève-cœur. Certains travaillaient ici depuis plus de 25 ans. Ils ont tout donné pour cette entreprise. Aujourd’hui, on les laisse sur le carreau sans ménagement.
Un délégué CGT de MicronMax
Une page se tourne donc pour le site de Dieuze qui a façonné pendant près d’un demi-siècle des pièces de haute précision pour de multiples industries. Avec la fermeture de MicronMax, c’est aussi un pan de l’histoire industrielle locale qui disparaît, laissant de nombreuses familles dans le désarroi.
Les regards sont désormais tournés vers les pouvoirs publics et les acteurs économiques du territoire. Leur capacité à attirer de nouvelles activités et à favoriser la reconversion des salariés sera déterminante pour donner un nouvel avenir au bassin de Dieuze, et plus largement à l’industrie métallurgique française.