Après la défaite du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich mardi soir en Ligue des Champions (0-2), l’entraîneur parisien Luis Enrique a fait preuve de lucidité en conférence de presse. Le technicien espagnol a reconnu les difficultés de son équipe et la situation précaire dans laquelle elle se trouve désormais pour la qualification.
Le PSG dos au mur
Luis Enrique n’a pas cherché d’excuses après cette défaite à l’Allianz Arena. Il a admis que le Bayern avait été supérieur, surtout en première période :
En première période on n’était pas loin mais ils récupéraient le ballon trop facilement, notre pressing n’était pas assez bon. On a été très inférieurs dans cette première période.
Si le PSG a montré un meilleur visage en seconde période, l’expulsion d’Ousmane Dembélé a compliqué encore plus la tâche des Parisiens comme l’a souligné le coach :
En deuxième, il y a eu des raisons d’espérer dans les 15 premières minutes, avec du danger, mais avec le rouge, qui est une erreur de notre part, c’était forcément plus compliqué…
La qualification en 8ème en suspens
Avec cette défaite, le PSG n’est plus maître de son destin pour la qualification en 8èmes de finale. Luis Enrique en a bien conscience et sait ce qu’il reste à faire :
Il reste trois matchs à jouer et à gagner, sans quoi on ne se qualifiera pas.
Actuellement 3ème de son groupe derrière le Bayern et Brest, Paris est sous pression. Les prochains matchs contre Barcelone et le Bayern au Parc des Princes seront décisifs.
Des choix assumés malgré les critiques
Luis Enrique a également été interrogé sur certains de ses choix, notamment celui de titulariser le jeune gardien Matfey Safonov à la place de Gigio Donnarumma. L’entraîneur a assumé en expliquant :
On savait que le Bayern ferait ce type de pressing et je pensais que Safonov était le mieux adapté. Mais les défaites donnent des informations pour le futur, si futur il y a, pour savoir vers où on va.
Une remarque énigmatique qui en dit long sur la pression qui pèse sur les épaules de Luis Enrique, dont l’avenir à la tête du PSG pourrait se jouer sur ces prochaines rencontres européennes.
Le temps, un luxe dont Paris ne dispose pas
Souvent critiqué pour son manque de résultats immédiats depuis son arrivée, Luis Enrique a tenu à rappeler les exigences liées à son poste :
Être entraineur du PSG est un grand privilège, je m’impose une plus grande pression que n’importe qui. Je ne suis pas là pour passer le temps mais de gagner le plus de titres possibles, et ce dès maintenant.
Un message clair : le temps est compté pour redresser la barre et offrir au club parisien la consécration européenne tant attendue. Les prochaines semaines seront cruciales pour Luis Enrique et le PSG.